Chapitre 1 :Une nouvelle vie

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L'Histoire EST ACTUELLEMENT EN RÉÉCRITURE, LES CHAPITRES RÉÉCRIS SERONT MARQUÉS À LA FIN. POUR CEUX QUI NE LE SONT DONC PAS ENCORE, JE M'EXCUSE D'AVANCE POUR LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE.

Bonne lecture.

*Trailer en média*

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"Je suis dans le hall avec une grande pancarte où est écrit ton prénom ! À toute suite. Tante Isa."

Oui, bien sûr. Mais comment suis-je censé trouver la pancarte parmi tout ce monde ? Ça doit faire au moins 15 minutes que je fais le tour pour trouver cette fameuse pancarte, en vain. Je me sens oppressée avec tous ces gens qui me bousculent.

Je soupire en ayant marre et décide de m'arrêter de marcher et de l'appeler. Je viens de faire 9 h de vol, je suis épuisé. Je n'avais jamais pris l'avion avant, je ne savais pas que ça pouvait être aussi épuisant.

- Allô ? répond-elle à la deuxième sonnerie.

- Oui. C'est moi. Je ne te trouve pas, il y a beaucoup trop de monde.

- On est tout à droite, à côté du petit stand à café. On t'attend ! s'exclame-t-elle

Elle raccroche. Le « on » doit sûrement être son fils, mon petit cousin. Je crois qu'il a 9 ans ou quelque part par là. Elle est divorcée et vit seule avec lui à ce que j'ai compris. Ça m'arrange, je n'ai jamais vécu avec un homme. Ça a toujours été ma mère et moi, elle n'a jamais retrouvé d'homme après mon père.

Maintenant, ça sera moi.

Seule.

Je me dirige vers ce stand en tirant ma valise qui pèse une tonne.

Je cherche mon prénom sur toutes ses pancartes. Je tente de me mettre sur la pointe des pieds afin de voir au-dessus de tous ces gens, mais tâche difficile étant donné ma taille qui est tout sauf avantageuse.

Raison pour laquelle je porte toujours des talons ou des chaussures montantes qui me rajoutent quelques centimètres. Il m'aurait bien aidé là, d'ailleurs. 

Je soupire de soulagement quand jevois une pancarte lever avec en gros marquer mon nom et mon prénom. Je baisse les yeux et trouve une femme, ma tante, en train de sautiller avec la pancarte.

Elle est identique aux photos que ma mère m'avait montrées d'elle, cheveux de couleur vénitien et de taille moyenne. Par contre, elle a clairement l'air d'une folle. Et je ne suis pas la seule à le penser vue comment les gens la dévisagent.

Je peux déjà vous dire qu'elle sait comment se faire remarquer !  La cohabitation ne sera sûrement pas si terrible que ça... Maman me parlait souvent d'elle et elles s'appelaient souvent. J'ai eu l'occasion de parler avec elle par téléphone, mais je ne l'avais encore jamais vue.

Ma mère me disait que c'était une femme formidable, complètement folle mais dans le bon sens. J'ai donc préféré aller chez elle plutôt que dans une autre famille d'accueil.  Et puis je dois avouer que je suis heureuse de pouvoir la rencontrer.

-Tante Isa. souriais-je en arrivant devant elle.

Elle s'arrête de sauter et pose directement son regard sur moi. Je déglutis en voyant son regard, identique a celui de ma mère. 

 La femme à côté fait de même. Et sans que je ne comprenne quoi que ce soit, elle me fonce dessus et me serre contre elle à m'en écraser les poumons.

- Je suis tellement contente de te voir ma nièce favorite. Bon en même temps, tu es la seule, mais bon. Ce que tu as grandi en 13 ans ! Tu as fait un bon voyage ? Ce n'était pas trop long ? T'es fatiguée ? Tu as mal aux oreilles ? Parce que je ne sais pas toi, mais moi quand-

- Isa. intervient la femme a ses cotés. 

Ma tante ce stop et me lâche. Elle se met à me regarder de haut en bas. Moi, je peux m'empêcher de sourire face à elle, maman l'avait bien décrit. 

Elle a l'air un peu angoissée, je ne peux pas lui en vouloir, je le suis également. J'ai pris un moment à me décider si j'allais vraiment monter dans l'avion ou pas.

- Mon Dieu... Qu'elle est belle ! Je t'ai vu, tu savais à peine parler et te voilà être une femme ! Tu ressembles tellement à ta mère ! s'exclame-t-elle.

Je ressens un léger pincement au cœur, mais je ne lui montre pas et souris. Maman est morte depuis quelques mois, mais je n'arrive toujours pas à m'y faire. J'ai toujours l'impression d'être en train de rêver.

- Merci.

- Regarde-moi ça Mel, tu devrais la présenter à un de tes fils ! ajoute-t-elle.

Mes yeux s'arrondissent alors la femme dénommée Mel me sourit en hochant la tête.

- Je suis d'accord ! Elle est splendide !

Je me pince les lèvres, sentant mes joues chauffer, mal a l'aise. Ma tante attrape ma valise d'une main et la mienne de l'autre pour nous emmener dehors. 

Ce qu'on peut dire, c'est que c'est un vrai moulin à paroles. Elle a dû me poser au moins 10 questions durant le minuscule trajet jusqu'à sa voiture. De même pour le trajet jusque chez elle. On peut également dire qu'elle sait mettre les gens à l'aise ! 

- Tu vas voir, tu vas adorer la maison ! Je vais tout faire pour que tu te sentes chez toi ici ! J'aurais enfin de la compagnie !

- Sympa. intervient Mel. On habite l'une à côté de l'autre, je te rappelle.

- Oui, mais tu n'habites pas avec moi. se défend Isa. Ce n'est pas pareil.

Mel lève les yeux au ciel et se retourne vers moi.

- Je suis Mélanie, mais appelle-moi Mel. Je suis la meilleure amie de ta tante ainsi que la voisine. se présente-t-elle. Tu ne te souviens pas, mais nous étions déjà voisines lorsque tu étais aux États-Unis.

Elle connaissait alors ma mère... Je suis née ici, mais j'ai déménagé en France à l'âge de 3 ans. Donc, effectivement, je ne me souviens d'absolument rien d'ici appart la langue.

- Iliana. Mais vous pouvez m'appeler Lia. Je suis ravie de faire votre connaissance.

- Ah non ! Ne me vouvoie pas voyons. Je ne suis pas aussi vieille que ça. rit-elle

- T'as 40 ans quand même, je te rappelle. la taquine Isa

- On a le même âge, couillonne.

Je rigole encore une fois. On dirait des enfants. J'aurais bien aimé avoir ce genre d'amitié, malheureusement toutes celles que je considérais comme étant mes amis ne m'ont plus donné de nouvelle depuis le fameux drame...

Je ne peux pas leurs en vouloir, comment voulait vous allait voir votre amie dont la mère viens de décéder. Elles ne savaient peut être pas comment agir, j'en sais rien. 

Elles se disputent et je perds rapidement le fil de la discussion pour regarder par la fenêtre.

Le Minnesota...

Je prends une grande inspiration et ferme les yeux. Tout se passera bien.

Une nouvelle ville, une nouvelle vie.

Sans elle.

Sous leurs ailesWhere stories live. Discover now