Chapitre 16

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💡pdv omniscient 💡

- Q-quoi ? Mais d'où ils sortent eux ?

Tandis qu' Ochacco avait ouvert la porte de la salle de classe pour sortir, une foule immense d'étudiants se bousculaient à l'entrée. Tenya prit son air sérieux qui ne l'avait jamais quitté.

- Que voulez-vous à la seconde A ?

-On sort comment, nous ? Vous voulez quoi ?

- Étudier l'adversaire, pauv' tâche. On a repoussé une attaque de super-vilains. Ils viennent voir. Ana suit moi.

La jeune fille qui prévoyait de passer encore un peu de temps avec son professeur, suivit à contre cœur son meilleur ami d'enfance qui jouait encore les gros durs.

- Désolée pour le comportement de Katsushi.

- Mais ça ne changera rien. Bougez, les nazes !

- Arrête d'insulter les gens que tu ne connais pas !

Puis une voix inconnue venant de la foule ce fit entendre.

- La fameuse seconde A hein ?... Je suis venu par curiosité et je tombe sur un fanfaron. Vous êtes tous comme ça dans votre filière ? J'avoue que je tombe de haut... Beaucoup d'élèves des autres filières ont raté l'examen de super-héros. Tu le savais ? Mais l'établissement nous laisse une autre chance. Selon nos résultats au championnat, on pourra intégrer votre filière. Et vous pourriez en être éjecté apparemment. "Étudiez l'adversaire " ? Personnellement, je viens juste vous prévenir que même si vous faites les malins, je vous mettrais des bâtons dans les roues.

Les deux garçons se regardèrent et la tension entre les deux montait en flèche.

- Hé ! Je suis de la 2nd B, vos voisins ! Je suis venu car on dit que vous avez combattu des vilains ! Mais c'est pas une raison pour se la péter ! À trop vouloir la ramener, vous allez vous viander !

Katsuki regarda le nouveau venu avec un air hautain, prit Ana par la main et marcha, ignorant complètement le jeune étudiant qui était venu le voir.
Ejiro l'arrêta.

- Katsuki tu vas où ?! On les a tous sur le dos à cause de toi !

- Aucune importance !

- Hein ?

- Aucune importance quand on est au sommet.

Et la bombe humaine partit tenant toujours son amie par la main.

- Wow, sobre et viril... je m'incline.

Denki s'approcha de son ami, un grand sourire sur son visage fourbe.

- Dis moi Eijiro... tu serais pas en train d'avoir un crush sur Katsuki par tout hasard ?

- Quoi?! Mais arrête de dire n'importe quoi...

Kirishima et Kaminari retrouvèrent leurs amis à la sortie, se dirent tous au revoir et prirent des chemins différents ayant chacun des choses à faire. Tous sauf notre jeune brune, qui resta à la sortie du lycée, seule. Elle vit défiler de centaines d'étudiants, se parlant, criant parfois, heureux de le fin des cours.

- ... Ana ? Que fais tu là toute seule ?

L'étudiante sursauta légèrement à la voix grave qui s'adressait à elle.

- Euh... je vous attendais ?

- Hein ? Mais pourquoi ?

- Bah on prend exactement le même chemin et vous rentrez toujours seul... c'est triste. Alors je me suis dis que un peu de compagnie ne vous ferait pas de mal. Mais si je me suis trompé je peux prendre un autre chemin et si je vous croise je peux faire semblant de ne pas vous connaître.

Devant l'air navré et stressé d'Ana, Shota éclata de rire. Et pendant que son professeur était mort de rire, elle le regarda et ne put s'empêcher de remarquer à quel point il était magnifique.

- Bon, on y va mademoiselle ?

La jeune fille acquiesça en souriant.
Ils firent le chemin côte à côte dans un silence rassurant, jusqu'à ce que le plus vieux réalise qu'elle avait des écouteurs.

- Tu écoutes quoi ?

- Je ne sais pas si vous connaissez mais c'est du stupeflip.

- Fais voir.

Ana lui passa un écouteur qu'il saisit et il commença à écouter la musique "stupeflip vite". Il écouta calmement, bougeant légèrement la tête de temps en temps en rythme. La musique durant 4:38, les deux individus eurent largement le temps de rentrer dans une rame de métro et de s'asseoir.
Sans s'en rendre compte, elle chantait légèrement le refrain et il l'accompagnait.

《 Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s'il est cramé dans les Fnac
Tu l'as séquestré, bâillonné, ligoté

Arrivé à leur arrêt, Shota prit par la main la jeune fille et la fit descendre du métro et marcha vite jusqu'à être dans la rue. Souriant et de très bonne humeur, il continua de lui prendre la main oubliant totalement qu'elle était son élève et lui son professeur.

- Vas-y tu peux la mettre à fond, il n'y a personne !

La jeune fille, surprise mais pas déçu, utilisa son alter pour faire "sortir" le morceaux de ses écouteurs.

《 Je ne me casse pas
Je n'me marre pas》

Elle le regarda et se mit à débiter les paroles au même rythme que le chanteur.

J'observe les autres

Qui partent en couille

Ou en chipolata

L'homme la regarda, heureux, et commença à taper dans ses mains le rythme de la boîte à son. Il se disait sans vraiment y penser, qu'elle était belle. Non, belle était un euphémisme.

《 Je suis capable de m'juger
J'fait c'que j'peux
Avec c'que j'ai, grand
C'est pas l'carnaval des enfoirés
Ni Augustin Legrand

Elle était magnifique, drôle, parfaite. Elle rayonnait comme un soleil qui apportait du positif partout où il passait.

《 4 par 4
J'découpe mes rêves
Avec un cimeterre
Noie les p'tits chats
Tue les espoirs avec un lance-pierre

Ana sautait de partout comme une enfant, ou plutôt comme un ado qui profite de sa jeunesse à fond, et elle ne dut pas attendre longtemps avant que Shota ne fasse de même.

《 Mais d'où j'ai pas fais
Tous les trucs que j'aurais dû faire?
J'ai fait mes soixante prières
Par terre dans la poudrière

Elle se prenait à moitié au sérieux ce qui était hilarant, car voir une personne de sa taille et de son gabari chanter et faire des gestes "de rappeur gros dur" était extrêmement drôle. Elle se donnait à fond dans son rôle et savourait le moment à faire l'idiote.

Foule sentimentale je t'ai souvent cherché
Mais où es-tu
Où sont les utopies
Où sont les éveillés ?
Où sont les belles dames
Les belles âmes
Où sont les cérébrés ?
Ras-le-bol d'être tout seul
Je suis fatigué d'expliquer
Utopistes debout !
J'ai des lyrics en stock
Et si plus personne comprend
Je m'exile à Pétaouchnok
Alors laisse-moi triper
Laisse-moi l'dire avant d'mourir
J'suis pas cet esclave qu'attends l'week-end
Pour s'enfuir

Et lorsque le refrain était de retour, Aizawa la rejoignit et chanta avec elle.

《 Stupeflip vite Stupeflip vite
Stupé-stupeflip vite
Stupeflip vite Stupeflip vite
Le truc est vivant dans les têtes même s'il est cramé dans les Fnac
Tu l'as séquestré, bâillonné, ligoté

Aizawa × Oc "𝓵𝓸𝓿𝓮 𝓪𝓷𝓭 𝓶𝓾𝓼𝓲𝓬, 𝓽𝓮𝓪𝓬𝓱𝓮𝓻 𝓹𝓵𝓮𝓪𝓼𝓮 !"Where stories live. Discover now