Chapitre 22

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Lorsqu’Ana ouvrit les yeux, la lumière était si forte qu'elle les referma immédiatement. 

Son estomac la faisait souffrir sans qu’elle sache pourquoi et tandis que ses rêves disparaissaient des voix lointaines lui parvinrent de plus en plus clairement. Au bout de quelques secondes elle distingua trois voix d'hommes et la voix rocailleuse d’une femme âgée.


- J'ai pu agir rapidement, donc elle n'aura pas de séquelles sur le long terme, dit la personne à la voix féminine. Mais vous auriez dû arrêter le combat bien avant que ce drame n'arrive. Vous ne pouvez vraiment pas vous empêcher de mettre en danger les élèves à chaque occasion.


- Nous n'avions aucun moyen de savoir qu'on aboutirait à ce résultat ! se défendit faiblement l’un des homme.


- Quand est-ce qu'elle va pouvoir se réveiller ? demanda inquiet un deuxième homme.


- Dans quelques secondes, dans quelques heures, dans quelques jours. C'est indéfinissable vu son état.


- Mais bordel vous êtes infirmière non ? Vous devriez être capable de nous dire ça ! C'est votre putain de boulot ! s'énerva-t-il


- Soigne ton langage jeune homme, dit le premier en élevant la voix. Respecte le personnel de l'établissement s'il te plaît.


- Mais on parle de ma meilleure amie là bande de cons !


- Bakugo calme toi, dit la troisième voix grave. Ça n'arrangera pas la situation.


Un silence pesant envahit la pièce. La patiente essaya plusieurs fois de prendre la parole, mais la voix lui manquait. Ce n'était pas faute d'essayer, mais rien ne sortait malgré tout ses efforts.


- Elle ne pourra pas se déplacer à son aise avant plusieurs jours, peut-être une semaine, mais c'est un maximum, repris la femme.


- Quand est-ce qu'elle pourra sortir de son lit ? questionna la troisième voix.


- Dès qu'elle sera réveillée. Elle ne pourra peut-être pas marcher tout de suite, après tout la glace lui a quand même perforé le ventre. Elle sera sûrement en fauteuil roulant pendant quelques heures. Mais très vite ses jambes supporteront son poids à nouveau. Elle a la chance d'être très musclée, elle n'aura aucune rééducation.


Elle entendit des pas s'approcher d'elle et par réflexe ferma les yeux. Une main pris la sienne, elle était chaude et rassurante, tout comme la voix qui lui parlait.


- Ne te remets plus en danger comme ça. Si je n'arrive pas à te protéger je serai vraiment un professeur pitoyable.


Un faible sourire vint orner le visage faussement endormi d'Ana.

Elle entendit d'autres pas s'approcher d'elle, et un long soupire. Elle ouvrit doucement les yeux et aperçu la silhouette d'un homme une fois ses yeux habitués à la lumière ambiante. Il avait de longs cheveux noirs, devait avoir la trentaine, peut-être un peu moins, une barbe de trois jours peaufinant son look. Et de grands yeux noirs remplis de tendresse et d'inquiétude.

Aizawa × Oc "𝓵𝓸𝓿𝓮 𝓪𝓷𝓭 𝓶𝓾𝓼𝓲𝓬, 𝓽𝓮𝓪𝓬𝓱𝓮𝓻 𝓹𝓵𝓮𝓪𝓼𝓮 !"Donde viven las historias. Descúbrelo ahora