Partie 2 : Chapitre 11-

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Maintenant qu'ils étaient adultes, Harry et Drago pouvait librement se servir de leurs baguettes en dehors de l'école. Enfin, Harry ne le faisait jamais vraiment par habitude -il avait reçu tant de fois des avertissements du ministère qu'il en oubliait qu'il était un adulte maintenant- mais tout de même, cela avait de sacrée avantage. 

- Il faut qu'on aille voir mon père. Dit Drago en saisissant Harry par les deux mains et sans lui donner la moindre explication. 

- Ton père ? Tu veux dire... à Azkaban ? Mais pourquoi ?

Le Brun n'avait finalement pas résolu beaucoup d'énigme dans sa vie. Il avait certes, un courage à tout épreuve et de beaux talents en défense-contre-les-forces-du-mal mais en général c'était Hermione qui se changeait de réfléchir. 

- Réfléchit ! Qui pourrait en vouloir à notre relation au point de te tuer !? insista le blond. 

- Je sais pas... n'importe quel fan névrosé homophobe ? 

Drago le regarda un instant, comme s'il observait sous tout les angles la remarque de son petit-ami. 

- Mouais... admis-il. Mais je sens un plan à la Malfoy. Il faut qu'on aille voir mon père !

Harry songea à lui demander pourquoi il n'y allait pas tout seul mais il comprit que cette histoire les concernait aussi bien l'un que l'autre et que le blond avait également besoin d'un soutient émotionnel. 

- Bien. déclara Harry après deux minutes de réflexions. Allons voir Lucius Malfoy. 

Et comme ils étaient adultes, il sortirent jusqu'à la grille du parc ( à l'endroit où la téléportation commençait à être possible ) et se téléportèrent jusqu'à la coline sur laquelle était perchée la prison d'Azkaban. 

- Tu es sur qu'on a le droit d'aller là bas ? demanda Harry qui n'était jamais entrée dans cette prison et qui commençait à être un peu anxieux. Il n'y avait qu'une chose qui lui faisait réellement peur : les détraqueurs, gardiens d'Azkaban qui pouvait aspirer l'âme de n'importe quel homme et le priver pour toujours de toute forme de bonheur. Drago lui prit la main, ce qui surpris un peu Harry et lui précisa d'un ton bienveillant que les détraqueurs avaient étaient remplacés par des sombrals à la fin de la guerre. 

- Ok. décida Harry en sentant son courage habituel re-venir. On y vas. 

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Rolf n'eu pas à chercher longtemps pour trouver Thomas. Comme ils n'étaient arrivé à Poudlard que depuis quelque mois ils connaissaient tout les deux les mêmes endroits et avait les mêmes refuge. Thomas se trouvait dans le premier refuge qu'ils avaient mis en place : le dortoir des Serdaigle. Et, comme c'était un dimanche en pleine journée, il n'y avait aucune oreille indiscrète -quoi que dans un château magique, il fallait toujours se méfier-. 

- Il faut que je te parle. dit Rolf qui avait perdu son habituel ton jovial. 

- J'ai pas envie là, répondit Thomas en train de dessiner un cerf aux bois dorés sur l'un de ces cahiers de croquis. 

- S'il te plait. insista Rolf. Je suis désolé, je sais que j'ai été con hier. Pardonne moi. Je-

- Je sais. L'interrompit son ami. Je connais la chanson, on me fait le coup à chaque fois : tu es hétéro et tu m'aimes beaucoup mais seulement en ami, tu regrettes et tu penses qu'on devrait ne plus jamais en parler. 

Il y eu un silence pendant lequel Thomas soupira encore quinze fois. 

- Non. répondit Rolf. Pas du tout. Je suis très content que tu m'ai embrassé et que tu m'ai dit tout ça, parce que moi je n'avais jamais eu la force de le faire. 

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