Ce jour-là {PLK}

19 - Ambre

Nous nous appuyons tous les deux contre le lavabo côte à côte. Un grand blanc s'installe sans que personne ne parle pendant une bonne minute.

-J'ai menti. lancé-je.

-Je sais.

-Tu sais?

-J'avais un doute alors j'en est parlé aux gars qui m'ont confirmé que tu m'avais mytho sur ton prétendu mec.

-Je suis désolée. m'excusé-je en regardant le sol.

-Moi aussi. balance t-il. J'ai été un vrai connard ces derniers mois et j't'en ai fait baver.

-Le truc c'est que... j'ai inventé cette excuse bidon parce que j'avais peur. J'avais peur de mes sentiments qui devenaient de plus en plus forts et insupportables pour
moi.

Il tourne la tête vers moi mais je n'ose pas croiser son regard.

-Et... et j'arrive pas à te sortir de ma tête parce que je t'aime Mathieu et... ça devient une torture. J'ai peur que tu trouve quelqu'un d'autre et que tu m'oublies et que-

Il ne me laisse pas terminer qu'il se penche vers moi et m'embrasse lentement. Je ferme les yeux et l'embrasse à mon tour. Il me plaque contre le mur jusqu'à ce que nous nous séparons. Nos deux regards se croisent et se fixent durant de longues secondes.

-Je t'aime aussi Ambre. avoue t-il.

-

Après cet épisode un peu mouvementé, nous rejoignons les gars qui n'avaient même pas remarqué notre absence.

Je me mets à boire quelques verres tranquillement jusqu'à ce que quelqu'un sonne à la porte d'entrée. Je n'y fais pas trop gaffe jusqu'à ce que je me rende compte que ce sont des policiers.

Ils plaque sur le ventre Ormaz en lui passant les menottes. Je fronce les sourcils puis me dirige vers eux.

-Ambre reste à ta place! me crie Aladin.

-Vous faites quoi là? dis-je à moitié éméchée.

-Mademoiselle restez en dehors de tout ça. me conseille le policier.

Je me retourne et je vois tous mes amis se faire menotter un par un jusqu'au dernier même Mathieu et Nek.

Je m'approche d'eux en hurlant de mes détacher mais personne ne m'écoute.

-Eh oh! Vous faites quoi là? Relâchez-les!

Le policier me pousse sur le côté tandis que j'échange un regard avec Mathieu. Je commence à paniquer alors il réussi à s'approcher de moi et bien que menottées, ses mains se posent sur mes joues.

-C'est rien ok? Je reviens vite, rentres chez toi. me chuchote t-il avant de se faire emmener en bas dans une voiture de police.