Error_Euc404's Carryall

"I've missed you ... Obviously"

Tu ne l'as pas vu venir celle là. Il est simplement rentré des quelques courses qu'il avait à faire. Toi tu étais assit en tailleur sur le lit, en short et t-shirt. Les vacances d'été sans les autres, c'est pas la même chose, mais c'est pas comme si tu étais seul, vous viviez presque ensemble et ça te fait un bien fou. De ne pas être seul, de l'avoir à tes côtés. Parfois tu as des nouvelles des autres. Enfin, de manière sommaire et interposée. C'est Lily qui te donne des nouvelles de James, c'est l'instagram de Sirius qui te donne de ses nouvelles et Peter a juste tout bonnement disparu de la circulation. Parfois cela et laisse un sentiment incomplet, de ne plus les voir aussi souvent, de ne pas avoir de nouvelles si tu ne vas pas en prendre. T'étais juste sur le lit, le nez dans un livre, un sourire idiot aux lèvres. Il est rentré des courses et t'as tendu le sac de course, en te disant, avec humour, que tu es casse-couilles avec ta consommation de chocolat, parce qu'il a prit le même chemin que toi. Tu as à peine eut le temps d'y mettre ton nez qu'il vient se vautrer proche de toi, enfin contre toi. Tu fini le dos contre le matelas, le sac dans ta main droite et ton livre dans ta main gauche, le sac tombe puis c'est au tour de l'ouvrage sur les détraqueurs qui tombe au sol. Tu souris et rit un peu.

- Je t'ai tant manqué que ça ?

- Peut-être bien ... qui sait.

Ses lèvres se rapprochent des tiennent et tu vas pour l'embrasser mais il se redresse très légèrement, comme pour te faire languir de ce baiser que, toi aussi sans mentir, tu as attendu toute l'après midi. Tu déglutis un peu, en le regardant de ton regard doux, expressif, amoureux. Parfois, tu es bien heureux d'avoir fait le premier pas et de l'avoir invité à ce bal de Noël en 5ème année. Tu te mord légèrement la lèvre avant de te redresser très légèrement, de venir poser ta main droite contre sa nuque pour l'attirer contre toi et l'embrasser.

Tu l'embrasses comme tu n'as jamais embrassé personne d'autre. Parce que c'est lui et personne d'autre contre toi, ce sont ses lèvres contre les tiennes. Tu fermes les yeux et laisse ta langue se frayer un chemin entre ses lèvres alors que ta seconde main vient rejoindre la première contre sa nuque, dans ses cheveux blond platine, presque blanc. Tu l'aimes ce poufsouffle, tu l'aimes ce garçon qui t'as toujours vu pour qui tu étais, pas ce que tu étais. Cela te fait du bien, quelqu'un comme ça dans ta vie. Oui tes amis aussi te voyait pour qui tu étais et pas ce que tu étais, mais avec lui, c'est encore différent. Tu souffles chaudement contre ses lèvres alors que tu prolonges le baiser et qu'il te laisse faire avant que ses mains ne viennent commencer à se balader, pour une d'entre elle tout du moins, sur ton t-shirt. Tes jambes viennent s'enrouler autour de ses hanches alors que le baiser se fait plus langoureux et sensuel.

Il te voit pour qui tu es, un jeune homme un peu timide, malicieux et courageux, plus courageux qu'il ne veut bien le dire. Il ne les voit pas, tes années de souffrances, il ne les voit pas, tes cicatrices. Enfin, si, il les voit, mais cela n'est pas important à ses yeux, ce que tu as enduré, il s'en fiche, en un sens, il se fiche pas mal que tu sois un lycanthrope, parce que ce qu'il voit, c'est Remus, le garçon qui s'efface au profit des autres. Il ne voit pas ta dangerosité, il s'en fiche. Il ne fuit pas. Phineas ne fuis pas, il ne te laisse pas. Et cet échange langoureux, ses caresses sur le tissu qui masque ton torse marqué qu'il vient relever pour venir tracer de petites formes sans aucun sens sur ta peau frémissante, cela te le prouve à chaque fois. Ta main gauche descend dans son dos, pour remonter son haut. Tu le lui caresses alors qu'il vient caresser un de tes tétons. Tu en pousse un souffle contre ses lèvres et tu y réponds par une légère griffure dans son dos.