"I thought you were dead."

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Tu as voulu lui faire la surprise, tu as vu son nom dans les enseignants et tu as tenue à faire ton retour en grandes pompes, tant pis si le directeur t'en voudra après ça, après t'être introduite dans le château sans passer par la grande porte. Parce que tu voulais vraiment te faire discrète. Il va te tuer, tu le sais ça ma belle ? Sans doute. Sans doute va-t-il te tuer soit de câlins, soit tu vas le tuer en lui faisant cette surprise parce qu'il aura eut peur. Et pour être honnête, tu t'es quand même demandé si c'était une bonne idée, d'utiliser les passages secrets de l'école pour te pointer dans sa salle de classe, enfin, sa salle de théorie, parce qu'il fait souvent les cours pratiques dehors ton petit chéri que tu viens voir. Ce gamin, tu l'as aidé du mieux que tu as pu, tu l'as toujours soutenu et même s'il ne le sait pas, pendant la guerre, tu l'as défendu, tu l'as même protégé. Te dressant contre ton "propre camps" pour lui, parce qu'il n'était qu'un garçon.


Tu attend comme une idiote, assise sur son bureau, vêtue d'un pantalon de costume vert émeraude, d'une chemise noire et d'une veste de costume assortie à ton pantalon. Tu t'es épargnée les talons, parce que ce sont des engins de tortures. Tu laisses tes jambes jouer avec la gravité comme une enfant alors que tu entends le cliquetis d'une clé dans la porte. Et il est là, devant toi. Il est beau n'est-ce pas ? Oui qu'il est beau, tu le trouves même magnifique. Tu souris comme une idiote alors que lui ouvre dans ses yeux devant toi sans savoir quoi dire ni quoi faire. Alors tu sautes du bureau pour te rapprocher de lui et tendre tes bras. Vous n'avez pas besoin de parler, tu sais ce qu'il va faire, même si pour être honnête, tu as peur de la gifle, mais ce n'est pas un garçon violent, il ne l'a jamais été, violent. Il vient dans tes bras, tu le savais. Tu le serres contre toi, il retient ses larmes mais toi, toi tu ne les retient pas, tu loges ton nez dans ton cou alors que tu lui caresses le dos, les cheveux.


- Tu m'as manqué Ezekiel ...

- Je te croyais morte ...

- Je sais ... tout le monde le croyais ...

- Tu m'as tellement manqué Eleanor ...


Vous finissez par vous pleurer dessus. Il sait pas depuis combien de temps n'a-t-il pas pleurer de la sorte, sans doute depuis qu'il a revu Zack en "bonne" santé. Et toi, mais toi, cela fait tellement longtemps que tu n'as pas vu quelqu'un, la première personne que tu penses à voir c'est lui, Ezekiel, ce petit garçon que tu as toujours adoré, chez qui tu as fais naître une grande passion à tel point qu'il a prit ta place en tant que professeur de soin aux créatures magiques.


- Tu es devenu un charmant jeune homme Ezekiel et je suis si fière de toi..!

- Je suis pas charmant ... et je vois pas-

- Shh. Tu es devenu professeur de cette matière que j'enseignais, tu l'enseignes avec passion, ne crois pas que je ne sais rien de ce qui se passe ici mon chéri. Et si, tu es devenu un homme magnifique.

- J'accepte le compliment ... juste parce que c'est toi.

Error_Euc404's CarryallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant