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Tout commence à l'intérieur de soi, la paix comme la guerre
W A L I D
J'avais décidé de monter un plan pour récupérer ma p'tite sœur et mon p'tit frère. Et par la même occasion m'expliquer avec mon père et régler ce problème.
J'avais demandé à ma mère de m'aider mais elle me disait que mon père avait raison de m'en vouloir et que si elle n'aurait pas été ma mère elle aurait fait pareille. J'ai aussi demandé au grand et à Farah, mais ils ont d'autre chat à fouetté et disent tous que ça me servira de leçon. Comme si mes frères étaient mieux pour l'ouvrir souffle Enfin bref, j'avais, du coup, monter un plan seul sans aide et il était plutôt cool.
Elles rentraient aujourd'hui, et dans quelques jours, je récupérerais mes deux ptits.
J'ouvris un snap de ma sœur où elles étaient toutes les quatre dans la voiture entrain de s'ambiancer, Sarah au volant.
Sarah m'avait vraiment énervé l'autre soir, avant leur départ, alors j'ai décidé d'arrêter de lui courir après. Elle voulait qu'elle et moi soyons plus rien l'un pour l'autre ? Alors elle allait être servis. Elle est moi c'était fini.
J'avais d'autre chose à penser et j'en avait marre qu'une meuf me plombe le moral, j'avais déjà assez de problèmes comme ça pour me préoccuper d'elle.
Pour l'instant j'devais me concentrer sur LDS , le rap et ma famille, au fond, rien d'autre n'était vrai.
[...]
S A R A H
Il était déjà environ 22h30 quand je décida d'arrêter de me lamenter devant ma série. Nous étions rentrés vers 13h et après nous avions décidé de rentrer chacune chez nous pour nous reposer.
J'avais recommencé à regarder Vampire Diaries et voir Elena et Stefan me faisais beaucoup trop de mal. Pourquoi dans la vrai vie tout ne pouvait pas être si simple ?
Et puis un lendemain de voyage, c'est comme un lendemain de soirée. Tu te sens seul et vide. Voilà comment je me sentais, seule.
J'enfila un sweet, chaussa mes Air Force one, attacha mes cheveux en une queue de cheval haute et sortie après avoir prévenue ma mère que j'allais faire un tour.
Je marcha jusqu'à la tour, entra le code, et monta les escaliers qui avec le temps, ne m'essoufflaient plus. J'ouvris la porte du toit et le vie accoudé à la rembarre en fer, mais je ne fis pas demi tour.
