31

1.2K 40 12
                                    

« Donne moi ta main, le film va durer toute une vie »

« Donne moi ta main, le film va durer toute une vie »

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

ISAAC

Hirz t'as d'la visite !
— Arrête de m'appeler comme ça Jean-Pierre tu sais que j'aime pas ça ! M'exclamais-je en posant mon manga et en me dirigeant vers la porte.
— Arrête de m'appeler Jean-Pierre alors.

Il ferme la porte derrière moi.

— JP c'est trop commun, et comme tu veux pas me dire si c'est Jean-Pierre, Jean-Paul ou
Jean-Patrick et bah je t'appelle comme je veux.
— Isaac, appelle moi JP et c'est tout.
— C'est qui sinon ? Personne m'a prévenu pour aujourd'hui.
— Va savoir, ça doit être ta sœur.

Je lève les épaules et nous nous dirigeons vers les salles de visite.

— T'as une heure.
— Je sais je sais.

Je lève les yeux au ciel et il ouvre la porte avant que je n'entre.
Je reste choqué par la personne en face de moi. Je m'attendais à tout, sauf à la voir elle, ici, devant moi.

— Approche, j'vais pas te manger.

Elle sourit, et se simple étirements de lèvres procure en moi un million de chose en commençant par me faire sourire moi aussi.

— Ils t'ont trouver alors ?

Je m'assois timidement.

— Et ils m'ont donné ta lettre.
— T'as dû mal lire parce que je t'ai dis de pas venir me voir ici dedans.
— T'as sœur ma donner l'adresse et les horaires. Tu croyais quoi ? Que j'allais attendre un an avant de m'expliquer avec toi ? Tu me dis tout ça sur un bout de papier et tu pensais vraiment que j'allais pas débarquer ?
— Nan, au fond je savais que t'allais venir.
— C'est bien ce que je me disais.
— T'as l'air tendu. Soufflais-je timidement.

Elle sort la lettre énervé et l'ouvre avant de lire un passage.

— "J'ai été con avec toi, et j'aurais dû prendre soin de toi comme je te l'avais promis, j'ai échoué, comme sur beaucoup d'autre point, mais ne doute pas que je t'aime." Que tu m'aimes ?! Bien sûr que j'en doute ! Tu sais tout autant que moi comment entre nous ça a été, ça faisais à peine un moi mais-
Je la coupe. Je sais, je sais Shani, pas la peine de le dire, tu sais que j'aime pas qu'on parle de ça.
— Et bah si on va en parler, tu vas devenir un homme maintenant, tu vas assumer. Parce que pour tabassée des gens et être en taul là on porte ses couilles mais pour parler de ses sentiments en face y'a plus personne.
— Je t'ai tout dit dans la lettre. Je souffle.
— Mais moi j'ai rien dit ! Donc tu vas me laisser parler et m'exprimer parce que j'en ai besoin Isaac d'accord ! J'acquiesce en silence. Je t'ai aimé tout de suite, tu le sais. On se l'ai jamais dit parce que c'était évident mais je veux que tu te rende compte que dès la première fois que j'ai croisé ton regard je t'ai aimé. Je sais pas comment c'est possible, je sais pas pourquoi je suis tomber amoureuse d'un idiot comme toi au premier regard mais ça été le cas. Et maintenant je sais que pour toi aussi c'était le cas, mais j'ai besoin de l'entendre de ta bouche. Parce que tu m'as abandonné Isaac, alors que j'avais besoin de toi, que j'étais en galère avec ma sœurs et que tu m'avais promis de nous aider. T'as été un lâche de m'abandonner juste parce que t'as eu peur de se que tu ressentais. J'veux que t'assume tout devant moi, et que tu me dise se que tu veux vraiment la tout de suite. Tout ce que t'as dit dans cette putain de lettre, dit le moi en face, porte tes couilles, et je suis à toi, pour toujours.
— Shani, tu sais comment j'suis, c'est déjà énorme ce que j'ai fais avec cette lettre.

 𝐄𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐍𝐨𝐮𝐬 - Maes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant