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INSOMNIE : tapage nocturne de pensées
Je me retourna une énièmes fois dans mon lit et souffla. J'attrapa mon téléphone et regarda l'heure -5h40- je souffla de nouveau et me leva en emportant mon plaide. Je descendis les escaliers, me pencha sur mon sac à main -poser dans l'entrée- et y sortis mes écouteurs. Je les enfonça dans mes oreilles et sortis de notre petite maisonnette.
Je pensais trop. Maman me disait souvent que c'était à cause de ça que j'étais trop stressé et trop réservé, car je pensais trop, je prévoyais trop et que chaque fois je finissais du coup par être déçu. Je trouvais qu'elle avait tord car justement moi j'essayais de ne jamais m'attendre à rien, comme ça, je n'étais jamais déçu. Mais malheureusement, même en ne m'attendant à rien, j'étais quand même déçu.
J'avançais en repensant à l'année qui venait de passer. Mon caractère c'était forgé, j'avais mûri et compris un certain nombre de chose, comme pour commencé que l'amour était nul. J'avais fini mes études et commencé à travailler. J'étais fière de moi, mais je pensais aussi que je devrais chercher plus vite un nouveau travail. J'aimais le théâtre mais faire ça toute ma vie me foutait réellement un coup au moral.
Alors que mes pensées aller divaguer sur quelque chose dont je n'avais pas vraiment envie de penser, je sentis une main se poser sur mon épaule ce qui me fit sursauter.
- Putin tu m'as fait une de ces peurs ! Soufflais-je en posant la main sur mon cœur.
Je retire mes écouteurs et reprend mon souffle.
Thomas- Excuse moi c'était pas mon but. Il me sourit Qu'est-ce que tu fais aussi tard dehors ?
- je me remise à marcher et il me suivit J'arrivais pas à dormir et toi qu'est-ce que tu fais là ? Tu me suis ? Je tourne la tête vers lui et lui sourit, complice.
Thomas- Nan absolument pas il rit Figure toi que moi non plus j'arrivais pas à dormir et apparement j'ai eu la même idée que toi Dit-il en gigotant ses écouteurs devant mes yeux.
- Toi aussi tu penses trop ?
Thomas- Ouais beaucoup trop.
- Mais vous habitez où enfaite ?
Thomas- Il s'arrête et se retourne avant de me montrer du doigt un petit chalet On est juste là.
- Vous êtes juste à côté en vrai.
Thomas- C'est indiscret de te demander qu'est-c'qui t'empêchais de dormir ? Demande-t-il quand nous nous remettons à marcher.
