partie 8

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Aeroport de paris. 9 septembre 2000. Enfin arrivés à destination.  Il fait doux ici mais comparé a la chaleur de fouta ca n’a rien avoir !
Je ne sais pas ou je vais. Si je vais chez ma mère que va-t-elle dire ? Et si mon oncle de mantes la jolie (qui était reparti en France quelques jours après mon mariage) l apprenait ? il fallait que je pense a tout.  Mais ibrahima m’avais dis qu’il fallait d’abord que je vienne avec lui chez sa famille et qu’ensuite il me déposera ou je veux. Un ami a lui est venu nous récupérer  à l’aéroport et nous sommes allé chez un certain Abdoul Ndiaye à Orléans.
Nous sommes arivés a Orléans en début d’apres midi. Nous avons manger ensuite Ibrahima me demander d’aller me reposer avec mon bebe dans la chambre d’ami et qu’il me déposera en debut de soirée. Je lui demande si je peux passer un coup de fil a mon ami Koumbha (heureusement que je me souvenais de son numéro de telephone). Il répondit non qu’il n’avait pas de quoi appeler, qu’il ira acheter une carte telephonique tout à lheure. Je m’en vais donc avec mon bebe dans la chambre pour nous reposer un peu.
Quelques heures plus tard,  je me reveille en sursaut. Le petit dort encore. Il était tres fatigué. Mon pauvre boutchou. Le soleil commence a se coucher. Je sors de la chambre et me rend dans le salon. Il n’y a personne. Aucun bruit. L’appartement parait vide. J entend des bruits de marmite dans la cuisine et décide de m’y rendre.
Au moment où j’ouvre la porte de la cuisine, je vois Ibrahima. Il s’apprêtait  a cuisiner. « tu as bien dormi » me demande t il. « oui oui merci ».  « Je te prépare a manger. Va  te rafraichir un peu, quand tu auras finis, noud dinerons.  Abdoul a eu une petite urgence, il ne sera pas de retour avant demain. Nous devons rester ici jusqu’au lendemain. Tu trouveras de quoi faire ta toilette dans la salle de bain ».
Je me dirige vers la salle de bain. Je me déshabille et monte dans la baignoire. Sa faisait longtemps que je n’était pas monter dans une baignoire ! au meme moment ibrahima ouvre la porte (qui navait pas de verrou). Il m’a pris m’a allongé sur le sol et m’a penetrer.  Apres s’etre bien vidé, il me laissa me doucher. Je pleure en me douchant. J me sens sal , maltraiter et utiliser comme objet sexuel.

PARTI  13 Le lendemain apres une nuit dans le meme lit que mon fils et ibrahima (ce soir la il ne m a pas toucher. Bizare ;; mais jetis contente.), abdoul n’est toujours pas revenu. Enfete il n’est jamais revenu.
Je compose donc le 17. Rien au bout du fil ! Ibrahima avait debrancher le telephone je pense… de toute facon il arriva au meme moment. Comme par hasard…
Les semaines passent. La routine. Je suis prisonnière. Je ne peut rien faire. Je commence apprendre du poids. Ibrahima le remarque et me dis « tu as grossi dis donc, t’as pas interet d’etre enceinte ou jte bute ! » . j’ en avait bien peur que si…
Quelques jours plus tard je commencais a avoir des nauseé et etre de plus en plus fatiguée. J’ étais sur et certaine d’etre enceinte ; pas plus de deux moi entoucas.
Je decida d’en parler a Ibrahima. Sous la colère il me dit  : « houleye prepare toi prend toute tes affaires va ou tu veut mais ne revient pas, cet enfant n’est pas de moi je n’en veut pas ! va t’en ! on ne sait jamais connu ne parle de moi a personne ou tu auras a faire a moi»
S’il a cru que j’allais lui dire c’est ton enfant assume etc… jetait aux anges ! JE RASSEMBLA le peu d affaires que j’avait et je suis partie… me voila maintenant dans la rue… en bas de l’immeuble je ne sais pas ou je vais. Je n’ai plus de famille (a part mon fils), pas d’argent. Juste moi et mon cerveau.
Je pensait aller voir la police et tout leur raconter. Mais quelquechose me retenais. Je sais pas. Pour moi ce n’était pas une bonne idée.
Je m’assis sur un banc. Je ne sais meme pas ou je suis. Juste que je suis a orleans rien de plus. Ce jour la je portai un boubou rouge et jaune. Je commence a avoir froid… ce n’est plus l’été maintenant nous sommes presque en décembre… je me sens seule au monde heureusement que j ai mon fils pour me redonner le sourir. Je laime mon bout de chou.
Apres plusieurs heures dans le froid a attendre qu’il se passe quelque chose une jeune femme vient s’assoire a coter de moi.
« Salut jeune demoiselle. Je suis la jeune femme a qui appartient le magasin juste en face. Sa fais plus de 2h que je te vois assise sur ce banc. Il se fait tard attends tu kelkun ? »
« non, je n’attends personne »
« daccord, si tu as besoin de quelkechose nhésite pas, je retourne a mon magasin. Je ferme a 19H dans 30 minute si tu es patiente, je peut te ramener chez toi. Ou bien tu peux venir au magasin il fait plus bon a l’interieur»
Je lui repond « ok merci ». je la suis dans son magasin.  A la fermeture du magasin, elle me dis alors je te dépose ou ? et ton petit frere je n’ai pas de siege enfant va falloir etre prudent. Dis-moi ou tu habites ?
Je lui fais comprendre que j’ai besoin de lui parler. Elle rouvre son magasin. On s assied je lui raconte tout en détail. Chokée elle en verse meme quelques larmes… elle me dis qu’elle peut memener chez elle.   On alla donc chez elle.
Elle s’appelait Mariama c’était une guinéene. Elle avait trois enfants et était mariée a un guinéen Moussa.
Elle me laissa apeler. J’appela immédiatement ma meilleur amie khoumba ! (sur son fix)
01…….. DRIING DRING ALLO ? (sa maman ki décroche)
Bonsoir est ce que khoumba elle est la ?
« khoumba ? Oui elle est la KHOOOUUUMBBBAAAA TELEFONEEE »
Khoumba : oui allo ?
Moi :oui sava khoumba, c’est houleye.
Khoumba : HOULEYE QUI ?????
Moi : Houleye cissé… je suis en France…
Khoumba : waaaaaaaaaaaa t’es revenu ?  j ai entendu ktu tes mariée vazy j arriv chez toi !
Moi : enfete personne sait que je suis la jtexpliquerais. Ne le dit a personne ok ! demin je te rappel ok stp ne dis rien. Jdois te laisser jtapel demain a la premiere heure. Stp ne dis rien. Ou sinon je suis morte
Khoumba : vazy ok a demain j espere ta rien de grave hein houleye !
Moi ; non tinkiete pas je vais bien juste dis rien et attends demain matin je t appel comme sa on peus se voir jsuis a orleans la a demain jdois te laisser bisous
Khoumba : vazy bisous a demin
Le soir je remercie mariama de sa gentillesse. Nous avons papoter presque toute la nuit et elle me disai que je pouvait rester ici le temps que je voulais. Je lui repondi que juste une nuis suffirai ; ke g lintention de rentrer a paris demain matin.
Il est lheure de dormir. Moi et mon fils nous endormon sur le canapé de la salle. J ai tellement hate de revoir khoumba et detout lui raconter. En espérant qu’elle pourra maider.
Je m’endors paisiblement sans un ismael ou un ibrahim a mes cotés. Je suis toute contente.



Le lendemain matin, vers les coups de 7H30, mariama viens me reveiller. Elle s’appretai  a aller au travail.
« veut tu que je te dépose quelquepart ? » m’a- t-elle dis
« je dois aller sur Paris rejoindre ma copine khoumba. Mais je lui ai promis de lui passer un coup de fil ce matin ; je peux l’appeler ? »
« oui vazy pas de problème »
Il était 7h30 J avais un peu peur d appeler a cet heure la surtout sur un fix, mais bon pas le choix jme lance le telefone sonne, par chance c est khoumba qui decroche. Nous nous sommes donné rdv a la gare d’ Austerlitz. Elle me communiqua son numéro de telephone portable que je nota sur un bout de papier. Je lui dis que je me rend a la gare d’ici 30min et qu’arrivé a paris je l’appellerai. Khoumba avait sécher les  cours exprès pour moi…
Mariama me déposa a la gare d’Orleans. Elle me paie mon billet de train puis me donne  un peu d’argent ainsi que son numéro de telephone. C’était gentil de sa part. je la remercia encore et encore. Mon arrivée a paris était prévu dans les environs de 10H.
Assise dans le train, je pense beaucoup. Que va dire khoumba en me voyant ? elle ne sait pas que j ai un enfant, ni ce qu’il m’est arrivé… Ce qui me trottinait aussi c eskel avait  chercher a me joindre durant tout ce temps ? n’ayant pas eu de mes nouvelles si longtemps alors que c’est ma meilleur amie…
Paris Austerlitz. Mon train vient d’entrer en gare. J’ai le cœur qui bat, je descends du train. Il faut que je trouve quelqu’un qui me laissera appeler khoumba. Je cherche désespérément quelqu’un qui me laisserai appeler mais personne ne voulais. Pas grave. je cherche cherche cherche encore demande au passant mais personne ne veut… GRRR. Je ne lâche pas l’affaire il faut a tout pris que j’appel ;
Plus de 20min plus tard, une jeune fille me laisse apeler ! enfin ! je compose vite e numéro de khoumba. REPONDEUR ! Je rappelle ENCORE REPONDEUR !! JE COMPREN PLUS RIEN (enfete j ai remarker apres ke jmetai tromper sur un chiffre lol ). Je rappel , sa sonne :
ALLo ?
OUI KHOUMBA C HOULEYE JSUIS ARIVEE T OU ?
BEN A AUSTERLITZ  REJOINS MOI AU METRO SUR LE QUAI DE LA LIGNE 5 DIRECTION BOBIGNY JSUI LA JE BOUGE PAS OK
OK JARIV
Je me dirige vers le metro. J achete un ticket et passe les portes. J arriv sur le quai. Je vois khoumba assise. Elle ne m a pas encore vu… Je m approche vers elle je lui tapote l epaule elle leve les yeux me voit on se met a crier tte les deux tres fort : AAAAAAAAAAAAAAAAA HOULEYEEEEEE OOOOOOOOOOO KOUMBAAAAA
ELLE NE M A PA PRI DANS CES BRAS, c paske javai mon fils ds mes bras. Il dormait mais a cause des cri il s était reveiller ;
« c est qui le petit, me dis pas c est ton fils ???? hein »
« ecoute khoumba, allons dans un endroit tranquil j ai trop de chose a te raconter ! »
«nous avons pris le métro quelques arrêts (jme souvien pluS ou on est desendu ). Nous nous sommes assis sur un banc dehors mais il faisait tellement froid que avons marché un peu plus loin et sommes allé dans un macdo. C’est là que je lui ai tout raconté. Sous le choc elle était complètement bouleversée.
Je lui demandai des nouvelles de ma mère de mes frères. Elle me dis qu’elle les voyait de tps en tps et que lorsqu’elle demandait de mes nouvelle il repondais tous « oui elle va bien elle te pass le bjr elle revient bientôt » « oui sava elle va bien d’ailleurs elle a appeler hier soir ». je lui repondi que c’était faux…
Tout le monde croyait que j était juste parti en vacance. Il on appris que je m’ etais mariée laba. Pensant surement que je ne reviendrais pas.
Apres plusieurs heures de bavardages avec khoumba elle me dis que si j a l intention d’aller chez moi voir ma mere et mes freres. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pensais  pas que ce soit une bonne idée, apres ce qu’il m’est arrivé personne n’as chercher a avoir de mes nouvelles ni savoir comment j allais. Meme pas ma propre mère. JE TROUVAIS SA D UN COTé bizarre mais aussi inhumain. Quelque chose devait se cacher derrière tout sa…
Ce soir la, je suis allée dormir chez une copine de la grande sœur de Khoumba. (sa sœur sapelai djénéba, du coup elle était aussi au courant de mon cas.) sa copine qui a accepter de mheberger qques jour  était une algerienne. Elle s’appelait Nadia et habitait seule a Noisy le Grand. Les trois était alors au courant. Je ne voulais pas que sa se sache pour l instant. Je ne voulais pas qu’on sache que j était revenu et ce kil metait arivé. Elles ont promis de ne rien dire. Et khoumba m’avais dis « ne tinkiete pas personne ne saura que t la jte le  promet, t’as ma parole ! »
Vous savez, même vos meilleurs ami ne tiennent toujours pas leurs promesse…

Chronique de Houleye cissé,jeune senegalaiseWhere stories live. Discover now