partie 3

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DAKAR .11 JUIN 1999 Nous arrivons à Dakar. Il fait très chaud et tout le monde a l'aéroport nous demande si on veut de l aide grr une seule envie c’est de crier ONONE FOF Payé LAKARA ! je suis fatiguée et pensive je ne sais pas ce qui va se passer…

Un de mes oncles est venu nous chercher à l’aeroport et nous avons pris une voiture pour nous rendre au village de mon père a Ourossogui. UN VOYAGE INTERMINABLE avec les routes qui sont très abimées. Nous sommes arrivés au village en pleine nuit. Il fait nuit très très noire c’est à peine si je vois quelque chose. La voiture s'arrête devant une maison qui m' est totalement inconnue. La maison que mon père avait commencer à construire contenait deux étages alors que celle devant laquelle nous sommes n'en a que un. Baaba daouda me dit que c est la maison d’un de mes oncle caw mamoudou et qu’il faut attendre le lever du jour pour continuer la route.

Nous entrons dans la maison, et mon « beau père »me dit « viens houleye are salmine caw ma omone nder soudou omo fad ma » « viens houleye viens dire bonjour à ton oncle dans sa chambre il t'attend ». je depose mon sac devant la porte et entre dans la piece. Je vois un homme d’environ 25 ans qui me dit avec un accent blédard « houraye sawa ? c moi ismael ton mari. J'ouvre grand les yeux je dis quoi ? Quel mari de quoi tu me parles ? Il est où caw mamoudou déjà ? Il me répond il est à Matam en ce moment. Je ne comprenais plus rien.

Au même moment baaba daouda arrive dans la chambre et me dit « django ko é o koumanetéda » « c'est avec lui que tu vas te marier » j’ai répondu comment ça ? o wona gorko ame sava pas nan ! « c'est pas mon mari » tonton daouda commenca a hausser le ton. Il m'a dit que je dois passer la nuit içi avec « mon mari ».

Ismael « mon mari » me tend un pagne blanc me dit « borno doum » ,« tiens enfiles ça » ; je lui répond qu'il est hors de question que je me mette ça et que s’il me touche je le tue. Il m'a attrapé par la main et m'a dit fais ce que je te dis ou j'appelle baaba daouda ! sous la peur je m'éxécute…

et là il ferme la porte à cléf de la chambre m’allonge sur le lit éteint la lumiere et me dit « tu es à moi maintenant je peux faire ce que je veux de toi, allonges toi sur le dos.. Et là il monte sur moi… je sens son sexe contre le mien … l’HORREUR

PARTI 4

Durant toute la nuit, il ne m'a pas penétré . il s'est juste mit sur moi pendant plus d'une demi-heure et m'a laisser tranquille.c’est le matin je me léve me dirige vers la salle de bain qui est juste en fâce de nous dans la même chambre je me débarbouille avec de l'eau pure. Je reviens vers ismael et lui demande ce qui c'est passé durant la nuit . Il m'a dit qu il ne m'avais pas toucher « qu’on ne l'avait pas fais ». J était soulagé de plus je ne savais pas ce qu'était un rapport sexuel à cette époque.

Je n’ai ni montre je ne sais pas quelle heure il est où je suis-je n ai pas eu ma mère au téléphone. Je commence a éclater en sanglot. Ismael sort de la chambre et m'enferme. Quelques minutes plus tard il revient avec une grosse dame. C’était gogo Hawa. La soeur de ma mère. Elle vient vers moi se met à pleurer et dit « ayyooooo houleye ame ayo ayo maaa ! » elle ne m'avait pas vu depuis mes 4 ans. Elle demande à ismael de nous laisser seule. Elle s’assoit sur le lit et me dit de m’assoir ; elle me dit que c'est aujourd'hui que je me marie elle me dis de ne pas dire un mot. Elle avait avec elle un gros sac je ne sais pas ce qu'il y'avait dedans. Elle sort un grand morceau de tissu marron et me le met sur toute ma tête et me dis viens avec moi chez gogo ndela juste en fâce. Je sors de la maison je ne peux rien voir avec le foulard sur ma tête elle me tiens et m'enmène chez gogo ndela. J'entends des voix autour de moi « ndeyssane houleye moussa » .

Arrivée chez gogo ndela il y a 4 autres daronnes qui m’attendent. Je m'assois sur un lit et là elle se mettent à m'enlever les méches que j’avais et m'ont fait de grosses nattes collées. Ensuite elle m'ont dit d'aller me doucher. Je suis allée et quand je suis revenue elle m'ont dit d'enfiler un pagne autour de moi et seulement le pagne. Je l'enfile et me disent de m'allonger un peu pour « me reposer ».

Gogo ndella et les 4 autres dont j'ignore le nom encore sortent de la maison. 1 heure plus tard je ne dormais toujours pas,elles sont revenues ont etalé un drap par terre et m'ont dit viens t'assoir là ma fille. J'ai repondu que je prefèrais le lit. Gogo ndella m'a dit de m'executer alors je l'ai fais. Au moment où je m'apprête à m'assoir l'une des daronnes m'attrape par le bras l'autre par l'autre bras je cris mais lâchez moi pourquoi vous me tenez ? Une d'elle dit « fortou koydé ma » « écartes tes jambes » et je me débat je savais pas ce qu'elles allaient me faire… elles ont reussi à me maîtriser,j’ai les jambes ecartées je ressens une douleur abominable à mon sexe… Je venais de me faire exciser…

Il y a du sang partout, je cris je pleure pui je m'evanouis. Je me reveille quelques heures plus tard . il y a gogo hawa à côté de moi qui m'explique ce qui vient de se passer… Elle me dit maintenant que tu es reveillée allons viens on t'attend dehors. Elle me remet un pagne marron autour de moi et là je sors dehors j'ai du mal a marcher je me sens faible je ne peux plus me débattre on me fait assoir de nouveau par terre et j'entend les gens du village chanter pour moi « djombadjo djombadjo » « la mariéé la mariée ».

Ils font la fête pendant que je souffre physiquement et moralement…

Le soir commence à tombé. Les gens du village crient moins. Lorsque la nuit est bien tombée la fête se finit et trois tantes à moi m'enmênent de nouveau chez gogo ndela. Elle me déshabille et me lave. Ensuite elles m'enmênent dans la chambre de « mon mari » . sur le lit il y'avait un pagne blanc que je devais mettre sur moi ; « mon mari » m'ordonna de m'allonger . je m'allonge sans rien dire ? je suis comme une esclave il n y a personne pour m'aider. Je suis seule fâce à ces gens cruels qui n'ont aucune pitié. Je pense à ma mère mon père et mes frère ; sont ils au courant du martyr que je subis ? Je n'ai qu'une seule envie c'est de mourir…

« mon mari » commence a se déshabiller. Je tremble je ne veux pas qu'il me touche… mais je ne peux rien faire. Je me laisse faire. Il me penétre j'ai mal très mal je ne dis rien je saigne je pleure et lui prend du plaisir… C'est comme si on m'enfoncait un couteau dans le cœur

Chronique de Houleye cissé,jeune senegalaiseWhere stories live. Discover now