Chapitre 2

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Bonjour à tous et à toutes. Comment allez-vous ?

Voilà le chapitre de cette semaine. En espérant que ce dernier vous plaira. N'hésitez surtout pas à me donner vos retours, cela me fera énormément plaisir.


Ramarley Graham :

Un homme noir, abattu par Richard Haste, un agent du service de police de New York

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Un homme noir, abattu par Richard Haste, un agent du service de police de New York. Ce meurtre a eu lieu le 2 février 2012, dans la salle de bain de l'appartement de Graham.

Début de chapitre :

Rokia considérait son père comme son héros. Son modèle d'identification. Son guide. Sa source de lumière dans ce monde où haine, discrimination et racisme sont aux rennes.

Une semaine s'est écoulée après le décès d'Abd Salam. La douleur de Rokia ne s'est pas estompée. Bien au contraire. Elle s'est amplifiée. Au point de se transformer en immense haine et en incontrôlable colère.

Rokia ne voulait plus voir ces regards de compassion et de pitié que lui lançaient ses voisins. Ce qu'elle voulait plus qu'au monde c'est que justice soit rendue et que la mémoire de son père soit blanchie.

Elle a toujours voulue militer pour les droits de l'Homme. Depuis qu'elle sait tenir un crayon. Elle n'a jamais souhaité avoir le téléphone dernier cri, elle n'a jamais supplié ses parents pour avoir une voiture. Mais ce qu'elle espère plus que tout au monde, c'est qu'elle puisse vivre dans un monde où l'injustice n'a pas de place. Elle a toujours essayé de trouver une solution contre l'injustice. Une solution sans violence et sans guerre. Une solution pacifique. Ses idoles ont toujours été des militants, droits, justes et braves.  Malala, Martin Luther King, Nelson Mandela, Gandhi, Rosa Parks. Elle les a toujours admiré et a toujours écouté leurs histoires avec exaltation et adoration.

Son père avait fait des études de droit. Il avait toujours rêvé de devenir avocat. Combattre pour la justice. Il a passé son Bar Exam avec brio. Passé 7 ans dans l'université d'Idaho College of Law, à travailler , avec acharnement et labeur. Pour finalement être rejeté partout où il allait. Il était brillant, l'un des meilleurs de sa promotion. Mais parce qu'il était noir, musulman, et qu'il portait une barbe, personne ne l'a accepté. Et cela ne faisait que raviver la flamme de vengeance qui consumait Rokia de l'intérieur.

Bahia avait décidé ce jour-là d'inviter tous les anciens amis de son défunt mari. Tous avaient insisté de lui rendre visite pour lui souhaiter leurs condoléances. Elle les avait tous accueillis les bras ouverts.

Rokia était assise au coin de la pièce, attendant l'arrivée des invités. Quand soudainement une personne qu'elle ne connaissait que parfaitement bien fit son entrée dans la pièce. Les yeux de Rokia s'embuèrent de larmes. L'un des plus anciens amis de son père se tenait devant elle. Elle le connaissait depuis toujours. Elle l'avait toujours considérée comme étant son deuxième père.

Il se nommait William, et avait passé ses études avec Abd Salam. Mais contrairement à Abd Salam, il a réussi à devenir l'un des avocats les plus réputés à New York. L'un des meilleurs. Il représentait le seul espoir de Rokia.

Ils étaient comme les doigts de la main. Inséparables. Des frères de coeur.

Ils se prirent dans les bras. William caressa les cheveux de celle qu'il considérait comme étant la fille qu'il n'avait jamais eu. Ils s'assirent et la première chose que William demanda était :

- Rokia, je sais que c'est extrêmement difficile pour toi, mais j'ai besoin que tu me racontes tout en détail. Du début jusqu'à la fin. Ne laisse rien passer.

Rokia acquisea la voix enrouée et le ventre noué , et commença à conter son récit en omettant aucun détail.

William l'écouta avec une extrême attention, analysant ses paroles. Il ne détourna pas son attention de Rokia, buvant ses paroles, à la recherche de preuves ou de pistes qui l'aideront peut-être à rendre justice à son ami depuis toujours : Abd Salam. Il laissa échapper quelques larmes, lorsque Rokia lui avait confessé son ressenti. Et lorsque elle était arrivée au bout de son récit, il lui dit :

-Rokia, nous nous devons de rendre justice à ton père. C'est notre devoir. Es-tu sûre, que personne n'a assisté à la scène ?

- Je ne suis pas à 100% sûre, oncle William, mais j'ai l'impression d'avoir été observée, lorsque j'avais pris mon chemin pour revenir ici, à la maison, j'avais eu l'impression que deux silhouettes se tenaient au bout de la rue, et me sondaient profondément.

- Leurs visages. As-tu pu discerner leurs visages ?

-Non. Non. Il faisait trop sombre, et puis je n'y ai pas fait attention.

-Rokia, écoute moi bien. Je vais prendre en charge cette affaire. Je vais tout faire pour que ces deux officiers reçoivent la sentence qu'ils méritent. Mais pour cela ces deux témoins nous sont vitaux. Ils font qu'on les retrouvent. Mais surtout il faut qu'on réussisse à les convaincre de plaider en faveur de ton père.

-Merci, merci, profondément, oncle William. Merci. Vraiment. J'espère de tout coeur que justice soit rendue.

- Je ferai tout pour qu'il en soit ainsi. Tu as ma parole.

William s'était promis à lui même qu'il fera tout pour tenir sa parole. Rokia lui vouait une confiance aveugle. Elle savait au fond d'elle qu'avec William à ses cotés , rien n'est vraiment perdu.


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Et voilà pour le chapitre du jour.

Passez une excellente journée/soirée.

A la semaine prochaine.

-M

Who's next ?Where stories live. Discover now