POV : Bahia

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Bonjour à tous et à toutes. J'espère  que tout le monde se porte merveilleusement bien. Le chapitre d'aujourd'hui est relativement court. Et cela parce que les mêmes événements sont racontés du point de vue de Bahia, la mère de Rokia, et l'épouse de Abd Salam. Ce personnage me plait particulièrement. J'espère qu'elle réussira à conquérir vos cœurs.

Ahmaud Arbery :

Un homme de 25 ans, non armé, tué par les coups de feu d'un policier à la retraite de 64 ans nommé Gregory McMichael, et son fils Travis âgé de 34 ans

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Un homme de 25 ans, non armé, tué par les coups de feu d'un policier à la retraite de 64 ans nommé Gregory McMichael, et son fils Travis âgé de 34 ans.


Début de chapitre :

Bahia, était assise devant le seuil de sa maison, attendant le retour de son époux et de sa fille. Leur retard l'avait alarmée. La peur lui nouait le ventre. Et si par malheur, il leur était arrivé quelque chose ?

Elle traqua leur retour. Impatiemment. S'attendant chaque seconde à voir leurs deux silhouettes apparaître. Mais il n'en était rien.

Deux heures. Deux heures qu'elle a passé agenouillée, priant et implorant Allah pour que son mari et sa fille soient sains et saufs. Mais au fil des minutes, son espoir s'atténuait, et ses yeux se remplissaient de larmes. Elle entendit le bruit d'un fusil. Elle sursauta. Son coeur battait tellement fort. Elle avait peur. Et si c'était Abd Salam ? Mais elle s'interdit de le penser. Elle s'interdit de se créer des scénarios. Ce genre d'incidents est habituel dans ce quartier. Chaque semaine, un habitant perd tragiquement la vie. Ces coups de fusil font alors partie de leurs quotidien. Mais elle ne put s'empêcher de penser qu'il se pourrait que son humble mari soit la victime cette nuit là.

Elle avait tout fait pour empêcher son mari et sa fille d'aller à l'épicerie. Mais ils ne voulaient pas entendre raison. Abd Salam insista pour y aller. Il voulait préparer un gâteau à sa fille pour fêter sa réussite. Mais il lui manquait du chocolat. L'ingrédient phare comme il s'amusait à l'appeler. Rokia décida alors de l'accompagner.

Alors qu'elle se leva pour rejoindre sa demeure. Un bruit attira son attention. Des gémissements, des geignements, et des pleurs répétitifs, douloureux et déchirants. Ces pleurs ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne. Sa fille aimante. Son monde. Sa raison d'exister.

Et c'est le souffle court qu'elle se mit à sa recherche, criant et hurlant son prénom. Mais c'est au milieu de la rue, effondrée à terre, les joues inondées de larmes, qu'elle trouva sa pauvre fille. Et sans même un mot, Bahia compris. Toutes les pièces du puzzle se mirent en place. Leur retard alarmant, l'état lamentable de sa fille et ce mauvais pressentiment qu'elle avait depuis le début de la soirée. Son mari avait rejoint les cieux. Elle tomba à terre lourdement, prit sa fille dans ses bras et lui caressa les cheveux. Elle s'interdit de pleurer. Il fallait qu'elle reste forte pour sa fille. Elle regarda le ciel. Regarda les étoiles. Se demandant comment allait-elle faire pour permettre à sa fille d'avoir l'avenir qu'elle mérite ?

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Comme je l'avais dit précédemment, ce chapitre est vraiment bref. Mais j'ai voulu à tout prix, introduire la version de Bahia.

J'espère qu'il vous avez plu.

Si vous avez des conseils à me donner. N'hésitez surtout pas.

Prenez soin de vous et de vos proches.

A la semaine prochaine, pour un autre chapitre.

-M

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