Je ne serai jamais comme eux. Laissez-moi être unique.

Il fallait savoir assumer ses détestables péchés plutôt que de les ignorer...

(Demys a 20 ans)

"Un petit chapitre, mais qui avait besoin d'être présent pour finir un cap. Il était important de savoir tourner la page d'une vie pour en commencer une autre."

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« Je n'ai plus envie de devenir fou. »

« Pas après l'avoir vu LUI depuis ce jour. »

« Je pourrais seulement tuer pour lui. »

« Papa... »

« Soignons ma folie sans que personne ne le sache. »

Qui était ce lui, dont Demys osait tant parler, en réalité ?

« Ah..Que d'ennui ! Que vais-je faire si mon petit fou veut soigner sa folie..quel malheur, il va me falloir un nouveau partenaire pour occuper mes journées. Entre l'autre qui est maintenant dans sa routine tout seul et le dernier qui profite de ses dernières années...mon degré de lassitude ne fait qu'augmenter ! »

L'être qui eut parlé soupira, l'air profondément dérangé. C'était vraiment la fin du monde pour lui.

Dans son espace noir et vide, tel...bah l'espace en fait, le personnage qui avait prit une forme de squelette fixait un endroit, comme s'il regardait un film, alors que bah..il y avait juste rien.

Mais lui, de son regard orangé et aux fentes blanches digne d'un chat, pouvait absolument tout voir, tout regarder, tout observer.

Surtout ses jolies petites proies~

« Hmm..Peut-être que la nouvelle petite de Dream et Cross fera l'affaire..A peine un an qu'elle fait déjà chavirer les coeurs, tiens, ça promet pour plus tard...peut-être une petite bulle de bonheur et une pureté totale suffirait à détruire sa vie, hmm...oh, j'aime cette idée, j'ai hâte de pactiser avec elle quand elle sera un peu plus grande ! Il est temps d'avoir un nouveau jouet en attendant que mon petit fou réussisse à guérir~ »

Sur cette idée qu'il allait remettre à plus tard, l'être à la couleur orange disparut finalement de son monde vide, réapparaissant là où l'on ne le saura jamais, à vrai dire.

Tournant la tête vers...le vide en fait, vu qu'il n'y avait rien, Demys scruta les alentours, croyant que quelqu'un se trouvait ici, à l'observer.

Cette sensation était fréquente chez lui à force, mais bon parfois c'était peu rassurant.

« Allô la Terre, appel à Demys ! Eh ! » entendit le Faux Rêve en face de lui, alors qu'il tournait la tête vers cette personne, son interlocutrice, Undyne, qui était assise sur la chaise de son bureau, regardant le jeune qu'elle avait déjà vu trop de fois ici pour son âge, venant soupirer. « T'besoin d'eau ou un truc ?

- Hein ? Non, non, c'est bon, pas besoin ? J'étais juste...pensif ? » avait répondu le concerné, venant éviter d'expliquer son ressenti comme à chaque fois, regardant Undyne qui hochait de la tête venant reprendre.

Oui car sinon Demys est de retour au poste de police.

Fallait bien quoi, c'était l'endroit où il y allait le plus après sa maison et la boîte de nuit, c'était plus du tout étonnant depuis.

« Pourquoi tu fais ça ? »

Demys pencha le crâne sur le côté, ne comprenant pas cette question.

« Pardon ?

- Pourquoi tu viens comme ça, tranquille, lors d'un jeudi débile en pleine journée, t'asseoir à mon bureau sans raison pour une fois pour m'avouer tout les meurtres qu't'as pu commettre ? »

Silence.

Demys fut perplexe en entendant cela, venant lui-même se demander pourquoi il faisait ça.

Mais il finit par hausser des épaules, venant répondre d'un ton neutre, peu intéressé.

« Car il le fallait bien au bout d'un moment, tu ne penses pas ? » laissa entendre le jeune adulte, presque serein. « Oui, le trois-quarts d'entre eux je les élimine sous ordre de Nightmare, certes. Et ils le méritent vu les actes de chacun, où c'était de pire en pire. Mais la plupart...c'était sous la pulsion. »

Il marqua une pause, venant jouer avec la manche de son sweat en venant reprendre.

« Depuis une semaine déjà j'apprends avec mon père à soigner ma folie, alors...j'pense que c'est sans doute à cause de ça que je commence à me dire que je devrais grandir et me rendre compte de tout ce que j'ai osé faire. »

Cette fois-ci, ce fut au tour d'Undyne de rester silencieuse.

Normalement, avec tout ce qu'il avait dit, elle avait de quoi le mettre en prison pour une bonne trentaine d'années, mais...

« Je.. »

Elle n'y arrivait juste pas.

Et elle ne comprenait pas pourquoi, mais..c'était comme une force invisible, qui l'empêchait de venir voir le psychopathe, de le menotter et de lui dire qu'au nom de la loi, elle devait l'arrêter.

Non.

« Je dois.. »

Elle ne pouvait pas le faire.

« ... »

Si elle le faisait, elle savait qu'elle allait tout simplement en payer le prix.

« ...Très bien. Tu peux disposer. »

Le Faux Rêve haussa une arcade, perdu, ne comprenant point. N'était-elle pas sensé l'arrêter, le foutre devant un juge et ensuite la prison ?

« Pardon ?

- Tu peux y aller. Je vais passer la chose et me dire que c'est pour ton travail avec Nightmare.

- Mais et les innocents que j'ai.. ?

- Demys. Laisses. »

Sur ces mots qui montraient au jeune homme que la discussion était finie, Undyne finit par le laisser s'en aller, restant silencieuse sur ce qu'elle venait de faire.

Elle devait de laisser partir un fou, un meurtrier. Sans même oser l'arrêter alors qu'il s'était livré de lui-même.

Dans la nuit qui avait suivi, la policière eut la visite d'une fumée orange dans ses songes qui la remerciait pour sa contribution, à avoir su faire le bon choix d'après lui, même si elle savait qu'elle avait plus été forcée de rien faire qu'autre chose, à ses risques et périls.

Depuis ce jour, Demys n'avait plus jamais eu besoin de passer le seuil de la porte d'entrée du poste de police.

Et cela, risquerait de jamais se reproduire, à vrai dire.

« Depuis mon premier péché, j'ai toujours senti que j'étais suivi. »

« Mais je ne savais jamais pourquoi, à vrai dire. »

« Peut-être un jour aurais-je la réponse à cette énigme qui se forme autour de moi ? »

« J'aimerais savoir si cela n'est qu'une impression ou bel et bien une chose tapie dans l'ombre.. »

« Bizarrement, depuis ce jour, au poste, je n'ai plus jamais senti cette sensation qui était presque imprimée à mes os. »

« Sûrement ma folie qui me jouait des tours, ahah. »