CHAPITRE 27 : INVASION !

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Tout était blanc. Le sol semblait s'étendre à l'infini. Je ne connaissais pas du tout cet endroit. Je m'avançais prudemment en regardant derrière moi de temps en temps. Il n'y avait que moi. Enfin, c'est ce que je croyais. En marchant, un point noir au loin apparut. J'accélérai alors le pas afin de savoir ce que cela pouvait bien être. Petit à petit, j'identifiai une silhouette. Celle d'une femme. Qui m'était très familière. Ses cheveux blonds flottaient alors qu'il n'y avait pas de vent. Elle ne devait pas avoir remarqué ma présence puisqu'elle restait dos à moi. J'hésitais un moment à parler puis me lançai.

-- Katrielle ?

Cette dernière se retourna et je vis son ravissant sourire, ses yeux bleus que j'adorais et ses lèvres plus que délicieuses.
Ne me répondant pas, je continuais à m'avancer jusqu'à ce que je fus juste devant elle. Elle tendit alors ses bras vers moi et je m'y réfugiais comme ferait un enfant à sa mère. J'enfouis ma tête dans son cou pour l'embrasser. Alors que mes lèvres se rapprochaient de sa peau, du sang jaillit dessus. C'était le mien...

-- Que tu es naïf.

Je me retirai aussitôt, avec quelque chose planté dans mon dos.

-- Mais...

-- Tu es vraiment stupide ! pesta-t-elle. Tu es têtu et stupide. Crois-tu vraiment que je t'aime ? Tu fais peine à voir. Tes amis n'avaient pas tort. Je ne souhaite qu'une chose chez toi : ta mort.

-- C'est... impossible...

Elle me poussa du pied.

-- Meurs ! C'est ce que tu mérites ! Ça sera ta sanction pour la bêtise qui t'habite !

-- Je sais que... tu m'aimes...

-- Parce que tu crois savoir mieux que moi ce que je ressens ? Laisse-moi rire ! s'exclama-t-elle. Tu veux savoir ce que j'aime ? Faire tourner la tête des garçons comme toi avant de les assassiner !

-- Je t'aime...

-- Oui, oui je sais et c'est cela qui causera ta perte.

Elle vint vers moi et me prit par le menton.

-- Je te laisse agoniser là, d'accord ?

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Je me réveillai en sursaut en poussant un petit cri.

-- Ferme-là, marmonna Armand.

-- Excuse-moi...

Je restai un instant assis sur mon lit à penser à ce rêve.

Oh punaise... C'était horrible !

Je décidai de me rallonger mais il m'était impossible de me rendormir.
Au petit matin, lorsqu'un coach vint nous réveiller, celui-ci fut surpris de voir que j'avais déjà les yeux ouverts. Je quittai alors la tente et partis manger mon petit-déjeuner seul. Alors que mes amis arrivèrent, j'avais déjà fini de manger et les saluai brièvement. Pendant que je marchais dans le domaine, j'entendis des pas me suivre. Je me retournai et vis Tôn.

-- Tu n'as pas la forme toi. C'est à propos de quoi, ou de qui ? Ophélie ? Elle te manque ?

-- Non, enfin si mais je ne m'inquiète pas pour elle. Le Boss s'occupe d'elle et Ruth et Ludwig sont là en renfort.

-- Alors c'est Katrielle, en conclut mon meilleur ami.

-- Exactement. J'ai fait un rêve où...

Renaissangs (ancienne version)Where stories live. Discover now