épilogue

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Des petits cris perturbèrent le sommeil profond de Marlène McKindon

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Des petits cris perturbèrent le sommeil profond de Marlène McKindon. Elle ouvrit difficilement les yeux, peinée par la lumière aveuglante du monde réel. Elle prit alors quelques secondes à elle pour comprendre la situation. La femme sentait sur elle les vêtements de l'hôpital de Sainte-Mangouste. Les oiseaux en dehors du bâtiment lui apprenait que la journée avait bien commencé, sans elle. Elle ignorait l'heure, était perdue pour se rappeler de la date. Elle sentait pourtant une douleur à la gorge, elle avait du hurlé, bien trop fort.

Elle ressentait toujours la douleur paralysée ses entrailles, elle n'avait pas fini de souffrir. Tout lui revint soudainement à la mémoire, comme un choc à son cœur. Marlène fut enveloppée dans une douce couverture d'apaisement. Elle rouvrit les yeux pour apprécier son existence, un peu plus qu'hier et sûrement mille fois moins que demain. Chaque chose semblait être fade à côté du petit être qui s'égosillait non loin.

Elle se redressa, non sans difficulté, et s'approcha de sa toute petite fille. Ce si petit humain aux légers reflets blonds et aux yeux si bleus. Elle apercevait tout le reflet de son âme dans cet enfant. Tout son amour qui battait désormais dans son cœur. Elle ressentait la béatitude complète d'une vie entière de bonheur rien qu'en observant ces yeux si emplis de vie. Marlène tenait entre ses mains l'être le plus important de son existence, et jamais elle ne la laisserait tombé.

Une larme coula discrètement pour rouler le long de sa joue tandis qu'elle regardait sa chair s'apaisait à son contact. Elle ne réalisait sûrement pas encore tout l'amour qu'on ressentait pour elle, mais elle lui prouverait jusqu'à son dernier souffle. Elle attrapa alors sa petite main pour la porter à ses lèvres. Et elle sourit, elle fut heureuse pour la première fois de sa vie. Marlène attrapait chacun des instants de la vie de sa fille et les enfermait précieusement dans un amour éternel. Alors la femme laissa s'étirer un sourire sur ces lèvres ainsi qu'une énième larme coulait.

La sorcière prit tendrement ce petit être dans ses bras, elle effaça toutes ses larmes et réchauffa son cœur à ce contact si bienveillant. Elle se contentait de savourer, sans penser à toutes les choses qui pouvaient aussi de l'importance dans sa vie, à cet instant il n'y avait qu'elle.
Que cette petite bouille souriante, aux yeux éclatants de vivacités, à ce petit air déjà si sournois et charmant. Elle était comblée.
Son ventre si rond et magnifique n'était plus, mais elle possédait la plus belle des merveilles devant elle.

Elle imaginait ce petit être courir à travers la forêt bordant leur maison, s'éparpillant entre les mille fleurs de leur jardin. Sautait dans les bras de son père, s'agrippait à ses jambes. Elle imaginait tant, et tout cela se produirait. Sa jolie petite fille grandirait entourée d'amour. Elle nourrirait son âme de bonté et de bonheur.
Ses deux perles bleus qui étincèleraient plus que les étoiles, plus que tout. Son sourire serait le reflet des plus beaux diamants. Elle n'avait plus assez de mots, plus assez de comparaisons pour dévoiler son amour. Elle décrocha simplement son chapelet, enleva son bracelet, les lui donna simplement. Elle n'avait plus besoin de tout cela, simplement d'elle.

Elle lui apprendrait l'amour des choses les plus simples, le respect malgré l'adversité et la méchanceté. L'amitié, la fidélité, elle lui apprendrait tout cela pour la faire devenir la plus douce des jeunes filles. Son père s'occuperait des cours, de la magie, de la droiture. Il sera le pilier de son existence tandis qu'elle deviendrai ses ailes, son exutoire et son compagnon pour regarder les étoiles.

Elle n'arrivait pas à arrêter de sourire, à arrêter d'être heureuse. Mais son regard accrocha une table non loin. Il y avait des fleurs, des peluches, des chocolats et des dessins. Toute sorte de présents étaient étalés devant ses yeux, tous pour elles. Des belles violettes envoyées par Marguerite, un assortiment de chocolats de la part d'Albert. Une douce couverture surmontée d'une grosse couverture de Clarisse. Marlène sursauta légèrement lorsqu'elle aperçu une vieille photo d'elle et le professeur Slughorn, tout deux éméchés. Celle-ci était accompagnée d'un petit mot :

Avec toute ma fierté et mon attachement, je vous souhaite le plus grand bonheur et toutes mes félicitations. En espérant avoir la chance de connaître cette petite fille déjà merveilleuse.
Bien à vous, votre professeur préféré.

Elle sourit alors, profondément. Elle était même un peu émue, elle se s'attendait pas à ce que cet homme pense à elle. Elle apprécia ce geste et reposa le cliché non loin.
Elle aperçut des livres de son enfance, les siens, envoyés par sa mère. Elle retenu ses larmes devant le petit mot accompagnant tous ses souvenirs.

Je suis fière de toi, ma fille. Comme il doit mille fois plus l'être dans le ciel, continue de vivre comme tu le souhaites.
Je veux simplement que tu sois heureuse.
Tendrement, maman.

Maman, cela faisait bien des années qu'elle n'avait pas aperçu ce mot. De sa part, tendrement, de sa si fine et belle écriture. Et à présent, elle était également une mère. Une immense responsabilité pesée sur ses épaules, mais pourtant elle se sentait si légère d'avoir la chance d'être aimée par cette petite créature.
Elle fut happée par un grande boîte contenant tout le materiel de Quidditch pour enfant. Elle soupira et lut le mot.

Je t'aime, je l'aime à présent également.
Karl.

Elle sourit tendrement et referma cette boîte. Toutes les personnes qui comptaient pour elle lui avait adressé un geste, un mot et un soutien. Tout le monde était là, elle ne pouvait pas être plus heureuse. Son regard se porta alors sur le dernier objet inconnu sur cette table. Son cœur loupa un battement devant ce cuir noir. Ce journal si reconnaissable. Dans un énième battement de cils, elle revit ses yeux, ses lèvres, réentendit sa vile et douce voix. Elle put savourer à nouveau le contact de leurs bras et la violence de son amour. De cet éclat de sentiments toujours si présent dans son cœur.

Le journal était surmontée d'une pâquerette, encore. Marlène s'approcha à nouveau, comme trois ans auparavant. Attrapa le présent, le retourna pour voir inscrit ce nom :

Louise Jedusor

Et en son sein, en sa première page, étaient inscrit ces mots :

Car si le monde était juste, tu serais miennes, je serais tiens et cet enfant serait le nôtre.



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Et voilà, si vous avez la moindre question la vie future de Marlène, de Karl ou même d'Albert, je vous en prie.
J'espère tous vous revoir dans mes notifications pour de nouvelles histoires. Vous êtes formidables.

Merci d'avoir lu, au revoir.

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Where stories live. Discover now