chapitre 10- L'amoureux.

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LE JEUNE JEDUSOR traversait les corridors inlassablement depuis une vingtaine de minutes à présent

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LE JEUNE JEDUSOR
traversait les corridors inlassablement depuis une vingtaine de minutes à présent. Il ne savait pas vraiment pourquoi il marchait mais si cela lui permettait d'éviter Abraxas, il était gagnant. Le blond était d'un ennui profond et d'un enthousiasme qui engourdissait la main droite de Tom. Une minute de plus avec le jeune homme et il se tordait de douleur sous un doloris du préfet. Alors il avait prétexté une question urgente au professeur Slughorn.
A présent, il errait à travers les couloirs de Poudlard sans trouver quoi faire. Retourner à la bibliothèque signifiait se confronter à nouveau aux questions incessantes et aux remarques idiotes. Alors qu'il regardait des murs vides de tableaux ainsi que des fenêtres aussi sales que les cachots, son pied buta.

Tom Jedusor manqua de se retrouver le crâne fendu en deux à cause d'une stupide boule de cristal. Il fixa la chose au allure translucide en se demandant s'il devait la détruire ou rester calme. Il opta pour la seconde solution et attrapa l'objet cylindrique pour la ramener dans son cours. Après avoir grimpé les éternelles marches et franchit le couloir sinistre, il pénétra dans la salle de divination qui était empli de 7ème année bruyants.
A sa vue, le professeur s'exclama aussi bruyamment qu'eux :

- Oh, merci jeune homme ! Je craignais que les 3èmes années ne me l'ai prise pour toujours !
- Aucun soucis, professeur, lui indiqua-t-il dans un sourire poli.

Suite à cela, Tom prit quelques secondes pour observer la salle qui se présentait devant lui. Bien entendu, de nombreux regards étaient tournés vers le nouvel arrivant, d'autant plus quand celui-ci était le préfet de serpentard. Il put apercevoir certaines filles le regardaient d'une manière à faire rougir les détraqueurs. Il n'y porta pas plus d'intérêt qu'un profond soupir intérieur. Son regard s'accrocha alors sur une jeune blonde aux yeux bleus. Celle-ci ne le regardait pas.

Cela n'étonna pas le serpentard, après tout Marlène l'évitait depuis 4 jours à présent. Constamment à fuir dès que son ombre se profilait au loin. Cela semblait même plutôt l'amuser alors qu'au contraire, une frustration grandissait en lui. Il n'aimait pas qu'on lui mente, et encore moins qu'on lui manque de respect. Une promesse est une promesse, d'autant plus quand celle-ci est faite à une serpentard. Il aurait la vérité sur l'événement étrange du parc, parce qu'il le voulait. Toute information susceptible de pouvoir blesser quelqu'un ou être utiliser contre lui était importante. Celle-ci semblait primordiale.
Pourtant, avant de quitter définitivement la salle de classe des plus étranges, Tom remarqua que la jeune fille n'ignorait pas son regard. Elle ne semblait simplement pas prêter d'attention à sa personne. Comme si expliquer la nature d'une carte de l'amoureux à son camarade était plus intéressant. Elle était totalement absorbée dans son explication. De peu qu'il la connaissait, à part durant ses observations du ciel, jamais le jeune Jedusor ne l'avait vu aussi passionnée.
C'était étrange.

Il partit finalement, attendant non loin de cet endroit, prêt à réclamer son dû.

Et, c'est une vingtaine de minutes plus tard, qu'à son grand malheur, le cours de divination prit fin pour la jeune Poufsouffle. Certes, cela signifiait que sa journée se terminait enfin mais elle ne voulait pas spécialement quitter la salle de classe. En effet, la jeune fille pour qui les études rimaient avec les enfers trouvaient cette matière si intéressante. Pour la simple et bonne raison que Marlène ne comprenait pas en quoi celle-ci pouvait réellement être un cours. La divination était un art, une science, certes peu fiable, mais passionnante. Peu de personnes pouvaient se vanter de posséder une aisance dans ce cours. C'était le cas de la blonde. Dès son premier cours, au delà des remarques acerbes de ces camarades sur toutes ses pratiques douteuses, elle avait adoré cette enseignement. Marguerite lui avait un jour dit qu'elle avait un lien étrange avec tout ce qui était bizarre. Mais comment pouvait-elle en vouloir à sa meilleure amie, celle pour qui la logique et la théorie réelle passent avant tout ? Le point fort de Marlène était pour sûre qu'elle voyait certaines choses que d'autres n'oseraient soupçonnés. Elle avait plus précisément un fort lien avec tout ce auquel les autres ne croient pas. Elle croyait aux feuilles de thé, aux astres, aux boules un peu étranges. Sa croyance en ces choses amenaient en elle ce que beaucoup appelait de la bizarrerie. Cela ne la dérangeait pas d'être considéré comme cela. Après tout, comment expliquait la religion à un athée ou la magie à un moldu ?  

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Where stories live. Discover now