chapitre 16- Délai imminent.

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Marlène n'arrivait pas à croire la vérité qui se développait sous ses yeux

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Marlène n'arrivait pas à croire la vérité qui se développait sous ses yeux. La jeune blonde aux couleurs de sa maison était attablée comme chaque matin. Elle avait les nombreuses pages intenables du journal entre les mains et ne fixait qu'un seul point depuis plusieurs minutes. Ce matin, elle s'était levée de bonne humeur. Particulièrement, comparés aux autres jours qui s'étaient accumulés en trois semaines. Elle avait rendu visite aux oiseaux du parc, avait gambadé dans le château sans penser aux cicatrices des coupures sur son corps. Sans songer une seule seconde à tous les petits problèmes qui engourdissaient son existence. Elle avait rejoint sa meilleure amie, discutait avec Karl, rit avec Albert. Marlène avait même réalisé à quel point elle aimait son entourage comme cela. Avec sa simplicité et son enthousiasme contagieux. Les poufsouffles avaient la manie de rendre toute chose plus belle qu'elle ne l'est réellement. Ce fut le cas pour ce début de journée.

Et elle avait décidé de lire le journal. Lorsqu'on brise du cristal, on y voit les derniers éclats de beauté, d'amours et de lumières qui retentissent dans l'air. Malgré le spectacle éclatant, le cristal est brisé. Cette métaphore traversa l'esprit de la jeune McKindon lorsqu'elle réalisa qu'elle vivait le jour du 29 mai 1944. Une semaine, une simple petite semaine. Sept jours avant le début des examens. Sept journées avant que son existence ne deviennent un calvaire pendant près de deux semaines. Sa bouche forma avec perfection la forme d'un verre qu'ingurgitait alors sa meilleure amie, sereine. Ne sachant tout bonnement pas le mal qui traversait à cet instant Marlène. Pourtant elle se fit vite interpellée par celle-ci, paniquée :

- Comment suis-je censée me préparer aux ASPIC, c'est dans une semaine ?! s'écria la jeune femme, complétement incontrôlable.

- Je pensais pourtant que tu ne voulais pas réviser ? C'est juste histoire de deux semaines à ne rien faire pour toi, comme le reste de l'année finalement, finit-elle par avouer, sirotant tranquillement son thé aux fruits rouges.

Bien que la remarque de Marguerite fit doucement rire bons nombres de leurs camarades. Marlène avait tout sauf envie de plaisanter devant la catastrophe approchant. Albert lui fit alors remarqué, d'un ton taquin :

- Ce n'est pas après s'être tranché la gorge qu'il faut craindre la mort, très chère.

La septième année incomprise soupira alors. Comment pouvait-elle connaître des personnes depuis tant de temps, sans qu'eux ne la connaissent ? Elle pesta contre leur manque de mémoire et se décida finalement à leur expliquer le fond de sa pensée.

- Je me fiche bien des notes que je vais avoir ! C'est les examens le problème, c'est nous tous dans pleins de salles, le silence puis une autre salle, le stress de passer et de rater devant pleins de professeurs que j'estime. Le regard des profs, le jugement des autres, les "Oh j'ai réussi, et toi Marlène ? " ! Je ne veux pas finir cette année à Poudlard avec une chose que je déteste par dessus tout !

1ÈRE DU NOM | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Where stories live. Discover now