𝕊𝕠𝕣𝕥𝕚𝕣 𝔸𝕧𝕖𝕔 𝕄𝕒 𝔹𝕖𝕝𝕝𝕖-𝕊𝕠𝕖𝕦𝕣.

『24』

Direction la belgique !

-Faut qu'on parle ? Rigolé-je.

-Lisa je ne viens pas supplier ton amour alors écoute moi s'il te plaît, dit-il d'un ton suppliant.

J'ai regardé derrière moi puis j'ai fermé la porte.

-Cinq minutes, dis-je en roulant des yeux.

-Je .. t-... c'est au sujet d'Helenah, dit-il en tournant sur lui.

-Quatre minutes.

-Elle est enceinte ! Dit-il presqu'en criant.

-Troi-... Pardon ? Dis-je en ouvrant la bouche entrouverte.

J'étais sur le cul ! Il avait osé mettre enceinte une gamine de quinze ans ! Ma cousine !

-Mais t'es un gros porc ! Dis-je en le poussant.

-Attends, je ne suis pas l'auteur de sa grossesse. C'est ça le problème ! L'auteur de sa grossesse c'est Aymen, dit-il.

-Ay ... Aymen ? Le Aymen qui bicrave ? Demandé-je sur le cul.

-Oui, mais tu parles comme si c'était un bon boug, c'est un gamin lui. je l'ai entendu qui parlait avec lui. Elle devait me coller le gamin sur le dos, mais vu que je savais tout, il lui avait demandé d'avorter, dit-il en se passant les mains sur le visage.

-Je crois que nous ne parlons pas du même Aymen.

-Si, je le connais mieux que toi, dit-il.

-Putain ... je ... je dois lui parler, merci, dis-je en voulant rentrer.

Il me retint.

-Lisa, je suis désolé ... donne moi une dernière chance ? Demande Junior.

-S'il te plaît ... tu n'es pas ici pour supplier mon amour, okay ? Dis-je avant de rentrer.

Je me suis dirigée vers la chambre d'Helenah. J'y ai pénétré sans frapper. Elle était allongée sur le dos, les yeux rougis.

-Qu'est-ce que tu me veux ? Depuis quand ma vie t'intéresse ? Demande t-elle.

Je ne sais pas pourquoi mais je l'ai prise dans mes bras. Elle a éclaté en sanglots avant de se mettre à pleurer.

-C'est bien, libère-toi, dis-je en lui caressant la tête.

Elle a pleuré pendant une bonne demi-heure avant de se calmer.

-Pourquoi tu me consoles après toutes les crasses que je t'ai faites ? Demande t-elle en s'agrippant à mon t-shirt.

-Je ne sais pas, peut-être parceque tu es de ma famille ?

Conscience : quelles crasses ? Elle est pas assez douée pour ça.

Tg.

-Je croyais pourtant que tu me détestais, j'ai toujours voulu te faire du mal, dit-elle.

-Comme je le dis à tout le monde, je ne te déteste pas. Cela aurait été une autre fille de ton âge qui m'aurait manqué de respect, j'aurai fait pareil, dis-je en la serrant contre moi.

-J'ai sali le nom de ton père, du miens ... je suis désolée. Je me suis réfugiée dans le sexe, car c'est dans ça que je trouvais du réconfort. Ma mère était une prostituée alors à mes quinze ans, elle m'a jeté à la rue et c'est comme ça que j'ai retrouvé mon père, en faisant des recherches. Quand il est mort, j'ai tout perdu, dit-elle en se remettant à pleurer.

Elle me faisait de la peine, beaucoup de peine.

-Tu n'es plus seule, considère-moi comme ta grande sœur. Désolée pour tout, dis-je.