Chapitre 3-3

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Hellooo les petits chats ! Vous allez bien ? :D Je viens d'écrire ce chapitre un peu long, j'espère que ça vous fera plaisir *o* 
L'image c'est l'actrice qui me fait le plus penser à Andréas, vous l'imaginiez comme ça ? 

Je vous souhaite une bonne lecture <3 


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Nos nouveaux amis policiers nous déposent à deux rues de l'université et lorsque je descends de mauvaise grâce, le cœur tout tristounet de devoir quitter mon protégé, ce dernier passe la tête par la fenêtre et m'interpelle :

— Andréas ! Tu... tu vas bien ?

Je lui offre mon plus beau sourire de nouvelle petite mannequine. Dans mon ancien corps, j'assumais mes formes et jouais souvent d'une beauté que je ne possédais pas forcément, ce qui, sous de nombreux aspect, m'apportaient un charme qui ne laissait pas les hommes indifférents. Aujourd'hui, j'ai bien conscience que ce fameux charme est multiplié. Mais à cet instant, je me demande presque si ça ne fait pas trop... Une fille naturellement canon ne fait-elle pas un peu peur si elle exhibe ses attributs de façon un peu ostentatoire ?

Enfin cela dit, un sourire, ça ne fait jamais de mal.

D'ailleurs, le mien semble clairement faire mouche, car une seconde, Lucas paraît gêné, et se gratte la tempe en détournant son regard.

— Je vais mieux que bien ; super vivante, une seconde vie bien agréable.

Mon policier hoche la tête sans savoir l'ampleur véridique de mes propos et son comparse se penche vers Lucas.

— Bon et bien bonne journée, on doit y aller, prend soin de toi, dit-il avant de démarrer sans attendre que je lui réponde, sous l'exclamation révolté de mon protégé.

Je lève une main pour leur faire un signe, mais c'est trop tard, ils sont partis. Mon cœur saigne.

— C'est normal, me dit Piaf, perché sur un poteau qui borde la route. L'instinct angélique te poussera toujours à rester auprès de ton protégé.

— Y a un petit côté addictif. Je suis une droguée du coup ?

— À qui tu parles ? Qu'est-ce que tu racontes ? m'agresse presque Laura qui a fait demie tour en voyant que je ne l'ai pas suivie. On est déjà grave à la bourre, et tu traines encore.

— C'est vrai que c'est pas comme si j'étais en amphi, la taquiné-je.

— Ouais, ben nous on ne l'était pas, du coup c'est pas la peine qu'on débarque en plein cours... on va se boire un truc à la cafet ? propose Marianne en se joignant à Laura.

C'est ainsi que je me retrouve, mitigée entre mon grand bonheur d'éviter l'amphithéâtre, et le malheur d'avoir à supporter encore ces deux filles que j'ai le plus grand mal à tolérer, jusqu'au lieu de rendez-vous de tous les adolescents.

Heureusement pour moi, qui ne suis vraiment pas une grande fane des endroits clos et surpeuplés, on arrive à respirer : les tables sont de gros tonneau retourné et les tabourets sont si inconfortable pour les fesses qu'on les croirait fait exprès pour nous envoyer à la BU !

La BU... Ah ! Ces jolies initiales m'ont manquée. Retourner sur les bancs de la fac m'apporte une infinie de sentiments contradictoires, mais je dois avouer qu'il y a un côté très excitant. Si j'oublie le cursus scientifique dans lequel ma pauvre caboche de littéraire a atterri...

Comme je suis une gentille jeune femme – ou plutôt gentille jeune fille, maintenant –, je dépense une énergie renouvelée pour écouter ces deux nouvelles amies – que j'ai vraiment envie de surnommer dindes – pour me prouver à moi-même que les préjugés, c'est très mal.

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⏰ Last updated: Feb 08, 2022 ⏰

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Adieu Aby, Bonjour AndyWhere stories live. Discover now