Souffrances du monde

Depression

 

Comment savoir par où commencer ? Il faut bien un début à tout. Ecrire n'est pas facile, mais c'est mon moyen d'expression car parler l'est moins. C'est celui que j'ai trouvé. Je laisse couler les mots tels les gouttes de pluies tombant sur les bordures des rivières endormis. Je laisse couler mes états d'âmes, mes sentiments, mon vécu, mon experience. Je ne saurais jamais dire par où commencer, ni où finir. J'ignore d'ailleurs comment expliquer ce que je ressens, mais le fait de tenter de coucher sur papier des émotions me semblent la meilleur des solutions.

C'est difficile. Je ne sais pas moi-même ou j'en suis. Une chose est sur, je ne vais pas bien. Irais-je un jour mieux ? Je l'ignore. Il y a de multiples raisons et je ne saurais jamais comment toutes les aborder. Je sais déjà que je suis seule. Physiquement, je suis bel et bien entourée. J'ai des meilleurs amis, des amis, des camarades, etc. Ils sont là, autour de moi, heureux, souriant, insouciant. Cela me rend heureuse de les voir de bonne humeur. J'aime les voir rire et s'amuser. Je leur souhaite le meilleur que le monde puisse offrir à qui que ce soit.

Néanmoins, entourée comme je le suis, je reste seule. Je l'ai toujours été, et je le resterais surement encore très longtemps. Je sais pourquoi je suis seule. Je le suis car je n'arrive pas totalement à me confier. Je sais en qui je peux avoir confiance, mais j'ai peur de dévoiler toutes les parties de mon âme, toute mon existence. J'ai peur de confier mes pensées. D'autres parts, la plupart de mes confidents n'ont pas assez de temps à m'accorder. J'ai donc appris à tout garder pour moi.

Autour de moi, les gens ne remarquent rien. Je souris, je parle a tout le monde, j'arrive à éclater de rire au bon moment. On me croit heureuse, ce que je fais croire aussi ; ce qui prouve encore que personne ne me connait.

Et puis, il arrive ce moment où, on en a marre de toujours tout encaisser. On est au fond, on explose. Je ne vais jamais bien. J'ai aujourd'hui compris que cela faisait partie intégrante de moi. Je ne pourrais jamais effacer cela. Je ne pourrais jamais changer cela. Je suis faite pour être seule. Mon âme est conçue pour vivre en solitaire mais pour être accompagné par des illusions. Je ne suis sûrement pas destinés à être heure, faute d'avoir essayée.

Personne ne comprend. Parfois, je me vois bien dans ces personnages de romans oisif et vague, mais lorsqu'ils finissent tous « heureux pour toujours » je retrouve mon néant de solitude. Cela ne dure pas. Je sens bien que mes problèmes sont minimes comparés à ceux du monde. Je me trouve égoïste de penser autant à moi alors qu'ils y a des gens qui meurent de faim, qui sont gravement malades ou encore qui vivent dans la rue.

Mais malgré tout, je ressens cette douleur, ce besoin d'écrire, cette envie de mettre sur papier mes problèmes et non ceux de ceux qui m'entourent. Je tente pourtant de cacher tant bien que mal mes piètres malheurs si infimes comparés au monde livré à lui-même.

J'ai appris, avec le temps, à masquer ma tristesse derrière un sourire, un que le monde croit authentique et pourtant qui se fissure chaque jour que Dieu fait. J'ai essayé de parler, mais je n'ai aucune envie de pourrir la vie des autres avec mes bêtises. Ils sont si heureux. D'autre part, les gens sont aussi occupés à régler leurs propres problèmes, comment oserais-je en ajouter ? Il y a assez de pression autour de moi. J'ai voulu en parler, mais mon entourage n'a pas mon temps. Je les comprends. Ils ont mieux à faire. Ils ont bien trop la joie de vivre pour leur enlever sa. Je ne veux pas leur enlever sa.

A qui d'autres ? Ma famille ? Non ! Eux, s'en ficheraient complètement. Ils me traiteraient alors comme une « aliénée » et encore diraient que je passe mon temps a faire mon intéressante. Ou alors, tout bêtement, ils en auraient ris.

J'ai l'impression d'être un poids sur cette terre, quelque chose d'inutile, décoratif, qui fait partie de la scène sans pour autant agir. Je ne sais rien faire de bon, nul je suis. Je fais partie de ces gens qui savent d'avance qu'ils vont échouer. Personne ne voit la vrai moi. Personne ne verra jamais la vrai moi. On ne me laisse la montrer. Je me sens comme une marionnette usée et sans vie, prisonnière des fils d'un destin futile.

Je voudrais crier, crier jusqu'à en perdre la voix. Je ne veux plus supporter qui que ce soit. Je ne veux plus supporter quoi que ce soit. Je masque mes larmes sachant que tôt ou tard, elles couleront toutes. J'encaisse, je laisse faire. J'acquiesce, je souris. Au fond ? Je suis brisée. Je voudrais m'évader, fuir, m'enfuir, aller au loin, ne jamais revenir. Je voudrais manger de la glace et des tonnes de chocolats sans que l'on me juge. Je voudrais pouvoir pleurer sans paraître faible. Je voudrais pouvoir vivre en paix.

Ce que je vis, je ne le souhaiterais à personne au monde. Personne ne mérite de souffrir. C'est de la souffrance que nait le mal. Mais ! Et si tout cela n'était qu'un pur délire d'adolescent ? C'est bien à l'adolescence que l'on se cherche non, tenter de savoir qui l'on est vraiment ? J'ignore encore qui je suis. Je n'en sais rien. Je ne suis rien. Je ne suis pas bien dans ma peau, mais j'ai appris à vivre  avec. Je ne peux pas encore m'accepter comme je suis, mais j'apprendrais à vivre avec. Je suis destinée à aller mal, à être égoïste, mais je vivrais avec. Tout ce qui naît meurt. Il y a 16 ans de cela, je suis naît.

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So Hello Guys <3

Alors, je sais que ça fait un moment que je n'ai rien publié et j'en suis deolée. Je vous presente donc TOUTES MES EXCUSES. Je suis tres occupée avec l'ecole et les traveaux extra-scolaires. 

Nous avons pris les vacances de Noël le 19 Decembre, j'ai donc decidé d'ecrire ce chapitre pour vous. :) Je promet de poster assez souvent pendant les vacances. Et je preparerais plusieurs chapitres à l'avance.

Alors, ce chapitre est un peu speciale. Si vous avez des questions, n'hesitez pas . :)

Je le dedie a toutes les personnes qui se sentent mal dans leurs peaux <3

Merci de voter et de commenter <3 Je vous aime tous :* :*

#Jatouna