La fête foraine (suite)

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*FLASHBACK*

Je regardais l’inspecteur Herley. Il me tendit un mouchoir. J’essuyais mes larmes. Pendant tout mon récit, il n’avait pas sorti un mot de sa bouche. Il m’a scruté avec attention et a joint les mains devant son menton. J’ai alors su qu’il comprenait. Il comprenait ce que j’ai ressentis à ce moment là.

- Je suis vraiment désolé que vous ayez subi tout cela, on va le coincer, je vous le promets.

Il se leva et prit ma main un bref instant. Puis, il la lâcha et se dirigea vers la sortie. Avant qu’il n’ait atteint la porte, elle s’ouvrit.

- Jany

- Max

*FLASHBACK*

Je n’arrive pas à y croire, ce crétin est la, devant moi, comme si rien ne s’était passé.

- IMBECILE DE CON DE PEDO DE MERDE, DE QUEL DROIT TU TE POINTE ICI, SAL MERDE. DEGAGE. PUTAIN, MAIS DISPARAIT, CREVE.

Je hurlais et pleurais en même temps. C’était trop d’émotion. Le voir, me rappeler toutes ces choses horribles qu’il m’avait faites, qu’il m’avait dites.

- Monsieur Max Callao Martes, voues êtes en état d’arrestation pour agression et viol de Jany Macon, dit l’inspecteur Herley

J’avais limite oublié qu’il était la lui, depuis que Max a franchi la porte…

- Attendez, il faut que je lui parle, je me rends, je reconnais tous mes tords et je valide toutes les accusations, mais avant d’aller en taule, je dois lui parler.

L’inspecteur me regarda en m’interrogeant. Je n’avais très clairement pas envie de lui parler, ce qui m’énerver plus, c’est que Herley Machin Chouette ne lui ai pas encore passé les menottes, non mais c’est quoi ce bordel ? C’est un criminel merde, il m’a, il m’a il m’a… Oh merde, je veux mourir.

- NON, AMENER LE BORDEL, PEINE DE MORT SI POSSIBLE, JE LE PENDRAIS MOI-MEME S’IL LE FAUT, hurlais-je encore plus fort

- Jany, au nom de notre amitié, écoute moi, dit-il

Voila, c’est fini, j’étais morte, et la je fais un cauchemar ! Quand on meurt on rêve ? Putain, Mais il est sérieux lui ? Il ma VIOLER sa mère, et il me parle d’AMITIE, il veut que je le castre ou quoi ? Ya pas d’amitié ici, ducon, pensais-je

- QUEL AMITIE DUCON, TU BLAGUES OU QUOI MAIS DEGAGE DE MA CHAMBRE PEDOPHILE, criais-je en lui indiquant la porte

Je crois que l’inspecteur avait enfin décidé de réagir, ce n’était pas trop tôt. Enfin, il était sur le point de le sortir quand il commença a supplier, et les larmes aux yeux cette fois. Je m’attrapais la tête avec les deux mains, je vais le sortir de la chambre moi-même, et a coup de pied au cul s’il le faut. J’essayais de me relever, et j’eu soudain très mal a la tête. Je décidais donc de le laisser finir, pour ensuite l’insulter de plus belle.

- T’es plus collant qu’un slip mouillé, soufflais-je hors de moi

- Je sais que tu me déteste

- C’est clair, répondis-je

- Et je me déteste moi aussi

- On s’en fou, murmurais-je en faisant mime de me faire les ongles

- J’irais en prison

- Hallelujah, criais-je

- Je l’accepte, je le mérite, mais j’ai besoin de te parler, de t’expliquer, même si tu me crois pas, dit-t-il en un souffle rauque

Souffrances du mondeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora