Harry et Ginny, l'après Guerre

can we overcome his pain?

Quoi ? Un nouveau chapitre ? Wouah !
Vous m'aviez pas oublié depuis le temps ?
Oui je suis désolée pour toute cette attente. J'ai été inspiré y a quelques jours grâce aux messages de certains lecteurs qui m'ont énormément touché. Le chapitre est très, très court, comparé à ce que j'ai pu faire précédemment. Il est aussi plus sombre, plus de niaiseries en vue, désolée pour ceux qui aime ça 😂
J'espère en tout cas que ça vous plaira. J'ai pris des libertés avec l'histoire et la famille de Hermione, j'espère que ça ne vous perturbera pas trop. Moi même je ne suis pas une grande férue pas ce genre d'histoire où les auteurs prennent ce genre de libertés mais j'ai eu envie de donner une dimension plus dramatique et plus noire à mon histoire pour tranché avec le côté niais à en vomir du début.
Voilà je spoil pas plus et je vous laisse lire. Merci encore d'être là et bonne lecture.

Bisous.
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Was she told when she was young

That pain would lead to pleasure ?

...

Will she still believe it when he's

dead ?

~Song Girl~

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Chapitre 23

    - Ron, tu te fous de moi ? Elle te fais presque une déclaration et toi tu lui reproche de ne pas s'être excusé ? Et qu'est ce qu'elle a fait si ce n'est pas ça alors ?

    - Elle m'a dit ce qu'elle ressentait, se défendit le rouquin.

Sa soeur secoua la tête en laissant s'échapper un soupir de frustration. Ce que son frère pouvait être têtu !
Elle lui lança un dernier regard noir et sortit de la chambre avec l'intention de retrouver Hermione, qui devait sans doute être encore plus anéantie.

Après la mort de sa tante, des suites d'une maladie Moldue, une énième dispute avec son petit ami était sans doute la chose dont elle avait le moins besoin.

Harry la regarda partir. Il avait gardé le silence depuis le début de la conversation, par solidarité masculine et loyauté envers Ron. Mais il n'en pensait pas moins.
Il se contenta cependant d'un simple regard déçu pour son ami et se leva en laissant un soupir las fendre la barrière de ses lèvres. Il prit le même chemin que Ginny, laissant derrière lui un Ronald seul, et empreint à la culpabilité.

Depuis le retour de Hermione, il n'avait même pas tenter de prendre de ses nouvelles. Il avait bien vu dans ses yeux qu'elle était triste et, pour avoir lui même subit la perte d'un membre de sa famille, il savait à quel point cela devait l'affecter.
Mais il ne parvenait pas à se laisser aller à ses sentiments. Il avait érigé une barrière autour de lui, emprisonné ses sentiments au plus profond de son cœur et le temps qui passait ne l'aidait pas à se libérer. Il savait que cette situation ne pouvait pas durer, ils atteindraient bientôt le point de non retour. Mais ouvrir de nouveau son âme lui paraissait trop dur.
Il essayait pourtant. Mais chaque fois qu'il voulait faire un pas vers la jeune femme, une force cosmique l'en empêchait. Il était coincé dans son corps qui refusait de lui obéir, ses lèvres ne voulaient prononcer aucuns mots et ses gestes ne lui appartenaient plus. Un mur infranchissable se tenait entre lui et Hermione. Ce mur, qu'il avait lui même établi, ne le laissait plus libre de ses envies. Il s'était enfermé sur lui même et ne parvenait plus à s'ouvrir de nouveau à l'amour. L'envie était là, mais le courage lui manquait. Il essayait tant bien que mal d'adresser la parole à Hermione, mais sa bouche refusait de s'ouvrir, gardant ses lèvres collées l'une à l'autre, comme si elles avaient été cousu. Ses yeux faisaien tout pour fuir sa petite amie, comme s'ils étaient devenus des aimants repoussés par le mauvais pôle. Il essayait du mieux qu'il pouvait, il essayait de se forcer, mais il n'y arrivait pas. C'était comme si son corps avait, du jour au lendemain, refusé de fonctionner. Il ne savait plus comment sortir de cette bulle, il ne parvenait pas à trouver la force de gravir ces remparts. Plus le temps passait et moins il trouvait le courage de faire face. Alors il se réduisait au silence, prenant la seule échappatoire qui s'offrait à lui : la fuite. C'était tout ce qu'il était capable de faire. Fuire. Faire autrement lui était devenu impossible, comme si ses problèmes étaient insurmontables. Il aimait Hermione, il voulait la retrouver, l'embrasser, la serrer dans ses bras, mais ça lui était impossible. Il avait l'impression que quelque chose s'était rompu. Il ne parvenait pas à aller au delà de sa fierté. Il se cachait derrière son indifférence feinte, il prenait la solution de facilité, car il ne pouvait pas faire autrement. C'était devenu trop dur. Et ça n'allait pas s'arranger avec le temps.
Il en souffrait. Plus encore que la souffrance causée par les mots de Krum ou le mensonge de Hermione, c'était son attitude à lui qui le faisait souffrir. Il s'en voulait d'être enfermé dans son esprit, de ne pas parvenir à faire ce pas qu'il voulait désespérément franchir. Mais plus il essayait de le faire, moins il y arrivait. C'était comme sauter dans un océan alors que vous savez que vous alliez couler. Comme aller sur les les rails d'un chemin de fer alors que le train était à quelques mètres devant vous. Il ne parvenait pas à faire le grand saut par peur de la chute. Par peur des sentiments. Par peur de lui même.