Au lendemain de la Bataille de Poudlard

7.3K 103 135
                                    

*•*•* Chapitre premier *•*•*

La lettre de Poudlard


2 Juin 1998, un mois après la Bataille de Poudlard.

Harry vivait au Terrier : Mme Weasley avait insisté pour que Hermione et lui s'y installent, en attendant de travailler et de pouvoir avoir leur maison.
Cela ne lui déplaisait pas vraiment, en effet, il avait toujours adoré venir passer du temps dans la demeure de son meilleur ami. La maison était certes petite, mais chaleureuse et accueillante. On y était toujours le bienvenu, Mme Weasley mettait un point d'honneur à toujours mettre les petits plats dans les grands pour ses invités, quels qu'ils soient.

Harry avait toujours apprécié qu'elle s'occupe de lui comme une mère l'aurait fait. Comme sa mère l'aurait fait...

Lily Potter. Elle lui manquait parfois, elle et son père ainsi que son parrain, Sirius, chez qui il devait habiter. Il lui avait un jour proposer de venir s'installer avec lui, mais malheureusement, son souhait n'avait jamais été exaucé.

Son parrain avait toujours voulut avoir une famille, des enfants sur qui veiller, une femme qui l'aurait aimé, lui, Sirius, pas Black. Il détestait ce nom de famille, il détestait l'idée de leur ressembler. Pourtant il était loin d'être comme eux, Harry le savait. Mais Sirius était tellement obnubilé par le fait d'être le plus possible différents des Black, qu'il trouvait toujours une chose qui le reliait à sa famille. Son filleul, lui, voyait des centaines de choses qui faisaient qu'il était Sirius le Gryffondor et non pas Sirius Black. Harry ne se souvenait pas de lui avoir dit à quel point il l'aimait et à quel point il était heureux qu'il soit entré dans sa vie.

Le jeune homme était allongé sur le lit dans sa chambre depuis quelques minutes déjà, ou peut être quelques heures. Il avait perdu la notion du temps en repensant à toutes les personnes qu'il avait perdu. Cela commençait par ses parents bien-sûr, Lily et James. Ensuite son parrain. Puis Dumbledore et Dobby. Et puis Fred, Tonks et enfin Remus. Il songea avec tristesse que tout les Maraudeurs étaient décédés. Désormais, il n'y avait plus aucuns amis proches de ses parents qui pourrait lui parler d'eux.
Il se leva et prit l'album photo que Hagrid lui avait un jour offert. C'était l'un des plus beaux cadeaux qu'on lui ait fait. Il le feuilleta fébrilement, admirant chaques clichés dans ses moindres détails. Il voyait sa mère et son père danser et rire, ils avaient l'air tellement heureux, insouciants et amoureux.
Et puis il vit une photo de lui dans les bras de ses parents qui souriaient. Sur celle ci il était dans les bras de son père qui lui embrassait le front pendant que sa mère déposait un baiser sur sa petite main potelée. Elle avait été prise sans doute quelques semaines avant leur morts, à en juger par l'âge que Harry avait dessus.
Il tourna la page et vit la photo de la première génération de l'Ordre du Phénix. C'était Maugrey qui lui avait donné.

Maugrey... Il était mort lui aussi, la même nuit où Harry avait perdu sa chouette, Hedwige. Sa gorge se serra à cette pensée. Il prit sur lui et regarda les Londubats -les parents de Neville- et Remus, à la gauche de sa mère, et Sirius, à la droite de son père, qui riaient. Entre eux, James avait le bras autour des épaules de sa femme, un sourire fier sur le visage.
Et puis, derrière, se tenait un petit homme blond et replait, avec le nez d'un rat. Peter Pettigrow bien sûr, le traître. Harry se demanda vaguement si le fait d'effacer cet être répugnant abîmerait la photo. Il le chassa plus loin et fit glisser son regard sur Maugrey.

Alastor, dit Fol-Oeil, ce roc, cet Auror qui avait vécu tant de choses. Combattu tant de Mangemorts et d'êtres démoniaques. Qui avait subit plus de blessures que ne pourrait en supporter le commun des mortels. Une chose lui revint à l'esprit et l'ombre d'un sourire se dessina sur son visage... VIGILANCE CONSTANTE ! Telle était la devise de l'un des plus grands Auror qu'il ait connu. Il se rappela cette fois où il était venu le chercher chez son oncle et sa tante, à Privet Drive, avec Kingsley, Tonks et d'autres membres de l'Ordre. Il avait engueuler Harry car il avait ranger sa baguette dans sa poche arrière, ce qui, pour Maugrey, était une erreur fatale. En effet il pensait qu'on pouvais perdre une fesse comme ça. Tonks c'était moquée de lui à ce sujet.

Harry et Ginny, l'après GuerreWhere stories live. Discover now