Chapitre 8

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Neuf jours que Stiles arrivait de justesse en cours. Neufs jours que son petit-frère Chris s'éclipsait sans arrêt pour être avec lui. Ce soir, ils allaient invoquer le Chris du futur pour savoir pourquoi il était autant attaché à lui.

Il glissa sur sa chaise en soupirant.

- Un problème à Gotham Batman ?

Il sourit à Erica.

- Non, un souci au manoir H...Wayne.

Il avait failli dire Halliwell, heureusement il avait réussi à se reprendre.

- Ton père va bien ?
- Oui, ne t'en fais pas. Répondit-il en souriant.
- Stiles.

Il soupira et ferma les yeux en entendant la voix de Scott. Depuis qua sa tante Phoebe était venue chercher son petit-frère, son meilleur ami n'arrêtait pas d'essayer de lui parler alors qu'il l'ignorait avant. Pour une fois il était heureux de voir le coach, ainsi le loup arrêta de l'appeler.

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A midi, il mangea avec Erica. Cette dernière en avait un peu marre de rester avec les autres, elle resta donc avec lui.

- Il n'arrête pas de parler de toi.
- Pardon ? Qui ?
- Scott.
- Tu ne devrais pas écouter les discussions des autres Catwoman.
- J'aimerais juste savoir ce qui a séparé Batman et Robin.
- Robin a quitté Batman pour aller avec Wolverine.

La louve rit ce qui le fit sourire.

- Heureusement que Batman a toujours sa Catwoman.
- Elle ne le quittera pour personne.

Il lui prit la main gauche et la serra tendrement.

¤¤¤

A la fin des cours, il échappa une nouvelle fois à Scott. Des petits cris, des ''il est revenu'' se firent entendre. Il regarda d'où cela venait et il vit son petit-frère. Il failli tomber avant d'arriver devant lui. Il prit Chris dans ses bras et alla à sa jeep. Il partit après avoir attaché son petit-frère. Il préféra appeler Piper de chez lui en voyant Scott et la meute près de la sortie.

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Il allait assister pour la première fois à l'usage du pouvoir des trois, même si ce n'était pas avec leurs pouvoirs, mais une incantation. Il était impressionné et sursauta légèrement quand en jetant quelque chose dans le chaudron, une petit ''boum'' se fit entendre. Dans une tombée d'étoile blanche, signe d'une éclipse d'être de lumière, un jeune homme plus âgé que lui de quelques années apparut. Chris était devenu un très beau jeune homme. A part leurs couleurs, ils avaient la même forme des yeux, le même nez.

- Grand frère !

Chris du futur le prit dans ses bras. C'était étrange d'avoir son petit-frère adulte dans les bras. Il sentit une pression sur son pantalon et vit le petit Chris tendre ses bras. En se séparant du grand, qui prit leur mère dans ses bras, il prit le petit dans ses bras.

- Chris, nous t'avons appelé pour comprendre la raison qui te fait t'éclipser sans arrêt près de Stiles.
- Je le fais beaucoup ?
- Tout le temps. Je t'ai encore trouvé au lycée.
- Tu as quel âge, tu fais si jeune.
- J'ai dix sept ans et toi ?
- Vingt quatre.
- Une idée du pourquoi ? Demanda Paige.
- J'ai toujours été et je suis toujours proche de toi grand frère. Je crois qu'une part de moi ne te voulait rien qu'à moi. J'ai toujours eu un complexe d'infériorité par rapport à Wyatt, je pensais en venant la première fois ici qu'il avait été plus aimé, mais j'ai compris que j'avais tord. Mais le Chris enfant ne le comprend sûrement pas. Tu es arrivé dans nos vies et j'ai dû voir là quelqu'un qui pouvait m'aimer que moi. Un grand frère qui me ressemble plus.

Tout en tenant le petit Chris avec l'aide de son bras gauche, il attira de son bras droit le grand Chris.

- Même si nous ne sommes pas ensembles, je ne pourrais cesser de t'aimer. J'ai une photo de toi dans mon téléphone et je la regarde souvent. Je ne dis pas que je ne fais pas pareil avec Wyatt, mais nous nous ressemblons plus tous les deux...

Il regarda Piper. Il s'excuserait à sa maman Claudia, mais il devait dire le mot, c'était un moment important.

- Nous ressemblons à maman.

Piper vint vers eux les larmes aux yeux pour un câlin.

- Je vous aime mes chéris.
- Je dois y aller. Dit le grand Chris. Grand frère, merci de ressentir la même chose.

Il ne put lui répondre qu'il disparut. Il embrassa le petit Chris sur ses joues et son front en le serrant fort contre lui.

- Stiles.

Il regarda Piper.

- Oui maman.

De nouvelles larmes, mais un sourire apparut sur le visage doux de sa mère.

- Nous pouvons appeler ta maman.

Vérité magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant