DISAI

Complot

Les 5 camarades sont à leurs places habituelles, spéculant sur ce qui s'est passé hier.

Oriol (écrit sur sa feuille) : Donc on est sûr d'une chose, on nous a tous posé les mêmes questions. Si on le connait, s'il nous parlait de buffet à volonté, s'il a souvent des comportements violents, s'il nous a invité à rejoindre son club de robots.

Brady : Il y a aussi s'il nous parlait de ses enfants où s'il nous parlait d'enfants de façon générale.

Oriol (en écrivant) : Aussi.

Moise : Que pouvons-nous valablement en conclure ?

Nass : Déjà qu'on a très bien fait de ne jamais foutre les pieds dans cette boîte.

Bulu : Pourquoi vous faites comme ci ce n'est pas évident. Ouvrez vos yeux !

Brady (en buvant de l'eau de sa bouteille) : Nous avons nos oreilles grandes ouvertes.

Bulu : Il voulait nous tuer.

Brady recrache toute l'eau avalée en face de lui, c'est-à-dire devant Oriol, qui, manque de chance, avait mis son masque sur son menton.

Oriol (en colère) : Mais quel bouffon asthmatique !

Moise (mort de rire) : En plein sur le visage !

Brady (désolé) : Je suis désolé !

Oriol : Tu ne pouvais pas cracher ailleurs sale...

Nass (interrompt Oriol) : Evite de parler, évite de respirer. Quelqu'un a un mouchoir ?

Tout le monde fait « non » de la tête. Nass cherche partout autour de lui quelqu'un qui possède un mouchoir. Il remarque Thomas, un garçon buté à la musculation et qui impressionne n'importe qui au premier regard. Mais le connaissant déjà, il sait que c'est un garçon très gentil, adorable et plus important, qui possède toujours un paquet de mouchoir sur lui.

Nass : Thomas !

Thomas (oriente son regard vers Nass) : Ouais !

Nass : S'il te plait tu peux nous prêter un mouchoir ? On a Brady qui a craché sur Oriol.

Thomas rit.

Brady : Ce n'est pas drôle.

Moise : Si c'est drôle, tu aurais dû voir ça, Thomas. Il a craché comme un lama.

Bulu : Les amis, Oriol retient sa respiration depuis beaucoup trop longtemps, il ressemble de moins en moins à quelque chose. Donne vite ce mouchoir.

Thomas se dépêche, sort le paquet de sa poche, le mouchoir du paquet et le donne à Nass qui s'empresse de nettoyer le visage d'Oriol. Il jette un coup d'œil sur le papier d'Oriol et lit les questions marquées dessus.

Thomas : Vous cherchez ce qu'il peut bien se passer avec Alphonse ?

Nass : Oui, on spécule un peu.

Bulu : On ne spécule pas, on le sait. Alphonse tuait des gens dans son club et nous étions les prochains sur sa liste.

Oriol : Pourquoi tu vois la pire des solutions ? Ce n'est pas forcément le meurtre.

Bulu : Ça peut être quoi d'autre ?

Thomas : Il vous a invité dans ce club ?

Brady : Oui, il y a longtemps mais on a refusé.

Moise : En fait non, on n'a pas refusé, on a juste repoussé à une date ultérieure non définie et qui maintenant ne sera plus jamais défini.

Bulu : Sinon, on serait morts.