Chapitre 12

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Il fut surpris quand elle lui fit un sourire chaleureux.

- Bonjour Drago.

- Bonjour Madame. Fit-il avec politesse, même s'il ne savait pas exactement pourquoi il lui parlerait autrement qu'avec gentillesse.

- Comment tu vas ? Demanda-t-elle en s'approchant de lui.

- Je... bien enfin je crois. Et... et vous ? Bégaya le blond mal à l'aise face à ce regard empli de bienveillance.

- Très bien merci d'avoir demandé. Répondit Molly avec un sourire amusé.

- Ça sent bon ici. Se sentit-il obligé de rajouter.

- Merci mais tu verras quand tu auras goûté. J'espère que tu te plais ici ?

- Ça va.

- Tu sais Hermione a fait beaucoup de sacrifices pour que tu sois là.

- Comment ça ? Demanda-t-il ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire par là.

- Oh ce n'est pas à moi de te raconter mais je suis heureuse que tu sois ici tu ne trouveras pas meilleur endroit.

- De quoi vous parlez ? Demanda Hermione coupant leur discussion.

Il se retourna pour lui faire face avec l'intention de lui faire une réflexion sur la politesse, mais dès qu'il croisa son regard il fut pétrifié sur place. Elle était vraiment éblouissante dans sa robe bleue nuit. Elle s'arrêtait avec fluidité à la hauteur de ses genoux, le haut était essentiellement de la dentelle ce qui apportait une touche d'élégance. Elle avait relevé ses cheveux en une queue de cheval sophistiquée, ce qui dégageait son visage, révélant deux boucles d'oreilles en argent. Son maquillage était sobre ce qui n'enlevait rien à sa beauté, au contraire. Il remarqua qu'elle portait des talons noirs seulement quand elle s'approcha d'eux dans un cliquetis régulier.

- Hermione tu es magnifique. La complimenta Molly en la prenant dans ses bras.

- Merci Molly.

- Tu... Wow. Réussit-il à dire après un silence.

- Tu n'es pas mal non plus, j'étais sûre que ce costume tirait à merveille !

Il n'eut pas le temps de répondre que quelqu'un sonna à la porte d'entrée. Il oublia tout de suite la honte qu'il venait de ressentir en begayant comme un enfant, pour se focaliser sur la porte.

- J'y vais ! Fit Hermione enthousiaste.

- Tu m'as l'air stressé Drago. Remarqua Molly en le regardant.

- C'est parce que je le suis. Avoua le blond.

- Ne le sois pas.

- C'est facile à dire. Grimaça Malefoy en voyant Weasley fille arriver.

- Bonsoir maman, Malefoy. Fit la rousse avec un signe de tête.

- Bonjour ma chérie, Harry est dans le salon ? Je vais aller lui dire bonjour, je te laisse avec Drago.

- J'ai l'impression d'être un objet qu'on passe de main en main. Fit Malefoy avec ironie.

- Tu vas devoir t'y faire, on a tous hâte de te voir.

- Pourquoi ?

- La curiosité. Dit-elle avec un sourire mystérieux.

Les invitées arrivèrent les uns après les autres, il était épuisé, il avait la tête qui tournait. Déjà il trouvait qu'il y avait bien trop de roux et en plus tout le monde le regardait comme s'il était une bête de foire. Il repensa aux mots de Weaslette « La curiosité ». C'était exactement ça qu'il voyait dans leurs yeux. Quand on entendit la sonnette retentirent une nouvelle fois, il savait qui se trouverait derrière la porte, et il en avait peur. Réellement peur, celle qui te tort l'estomac et te donne froid. Quand il vit Granger la main sur la poignée, il eut envie de courir pour l'arrêter mais il savait très bien que ça ne servirait à rien. Il vit une femme tenant un petit garçon par la main entrer, il eut un choc, cette femme ressemblait terriblement à sa mère mais pas ses cheveux, ses cheveux ressemblaient à ceux de Bellatrix. Il vit que Granger le cherchait du regard, quand elle croisa enfin le sien, elle lui fit un sourire discret pour lui montrer son soutien. Puis son regard s'accrocha à celui d'Andromeda, celui de sa tante. Elle resta crispée un instant tout comme lui. Ils se dévisagèrent, s'analysèrent, se jugèrent. Enfin après quelques secondes, elle lui offrit un sourire, c'était le signe qu'il avait attendu sans même le savoir. Il s'approcha doucement de l'entrée, tout le monde le fixait mais pour la première fois de la soirée il n'en avait rien à faire. Quand il arriva devant sa tante, il ne savait plus quoi faire, il se sentait comme un enfant perdu.

Liberté Retrouvée Where stories live. Discover now