[EN COURS DE RÉÉCRITURE]
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An 9000, la Terre berceau de l'humanité possède tant de mystères encore inexpliqués : un nouveau continent apparaît en plein coeur de l'Océan Pacifique.
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➤ ELLE
Mon père grand Protecteur de la Ville-Monde Océano-Pacifiq...
Musique du chapitre 🎵 : The Axis of Love by Ivan Torrent
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Ellëy
Je me précipite dans les escaliers en colimaçon suivit de Mune qui me suit comme mon ombre et accélère le pas dès que j'entends ma mère et ma sœur sortir de leur chambre. La voix ensommeillée de ma mère s'élève au premier étage :
— Ma grande, attend.
Comme toujours, je ne m'arrête pas, attrape une pomme sur le buffet et m'engouffre hors de chez moi. Après une profonde inspiration, je sursaute légèrement à la vue d'un éclair et me fait encore une fois surprendre par la pluie. La porte d'entrée coulisse et au moment où je m'élance dans l'averse, elle m'attrape le bras et de sa voix douce :
— Arrête de me fuir, ma fille, et prend ton parapluie, dit-elle en me glissant un bracelet numérique en résine bleu caoutchouteux, je passerai te prendre après ta rentrée.
— Pas la peine, Dastân me déposera.
Je sais que je l'ai blessé en la repoussant encore une fois, mais elle se contente de me lâcher doucement et de me souhaiter un bon courage pour cette nouvelle période. Après déploiement de mon parapluie numérique au-dessus de moi, je m'élance enfin dans le jardin. Il me faut juste descendre la colline sur laquelle notre casey est perchée, atteindre les grandes grilles en contre-bas qui servent de portail d'entrée pour rejoindre la rue. Quelques mètres à franchir pour atteindre l'arrêt du lévitobus. Ma famille a été riche, très riche et puissante mais depuis que mon père a disparu l'infortune s'est abattu sur notre maison. Le déshonneur et la désapprobation de mes pairs, ces riches familles de scientifiques que j'ai considéré autrefois comme ma famille. L'hypocrisie et la cruauté de ces hautes sphères si attractives ont été pour moi une trahison, trahison faite à mon père et à tout ce qu'il a bâtis pour eux. Je ne leur pardonnerai jamais cet acte, chacune des larmes que ma mère a versés, sa dépression, sa négligence envers ses filles, sa souffrance tout ça c'est de leur faute. La maison est la seule chose qu'ils n'ont pas pu nous enlever.
— Message reçu, chantonne Mune en voletant à côté de moi.
— Affiche destinataire, dis-je entre deux respirations.
— Grand-frère.
— Lecture.
— « Attends-moi près des grilles, j'arrive. »
— Réponse : « pas besoin jprend le lévito » point, envoyé.
Comme d'habitude, la réponse arrive quelques secondes plus tard :
— « Tu m'attends ! »
Simple, clair et direct et gare à moi si j'ose me rebeller. Il me retrouve toujours. Dastân après mon père est la deuxième personne que je respecte le plus au monde. Un soir de pluie froide quotidienne à la saison fraîche, mon père est arrivé chez nous avec un petit garçon. Je me souviens toujours de son regard, vide, rien que le vide absolu. Il m'a tout de suite fait penser à un pantin désarticulé sans émotion ni vie. Mon père l'a demandé de nous saluer ma mère enceinte et moi, il a relevé la tête, ouvert la bouche et au moment où il va s'exprimer, il croise mon regard et s'emmure dans le silence. Mon père a suivi ses yeux et m'a souri. Il m'a dis ces mots que je n'oublierai jamais :
— Ellëy, voici Dastân, ton grand frère à partir d'aujourd'hui.
Puis le souvenir s'estompe.
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À suivre : 𝐑𝐞𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐢𝐞 | 𝟏.𝟒 ☁
On en apprend un peu plus sur leur origine respectif ♡ Des avis ? Des questions ?
