Destiny Atcok est une jeune étudiante extravertie et intelligente.
Ayant pour seul but d'acquérir son diplôme de fin d'études, elle serait prête à faire tous les sacrifices possibles pour l'avoir, quitte à supporter son "pire ennemi" : Caral Baker.
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« Chaque parole a une conséquence. Chaque silence aussi »
— Jean - Paul Sartre —
DESTINY
Quand j'ouvris les yeux, le soleil était déjà à son apogée et mon téléphone ne cessait de vibrer sur ma table de chevet. D'un bras aléatoire, je l'attrapais et décrochais.
— Allô. — Je savais que tu dormirais à une heure pareille. — Allez debout marmotte. —Dan, on est arrivé à 3 heures du matin, alors laisse-moi dormir. Je te rappellerai plus tard. —Il est 20 heures ici, ça veut dire qu'il est... Hum... 14 heures là-bas. Tu as largement eu le temps de te reposer. Et maman et papa veulent te parler. — Je t'emmerde Atcok, lui dis-je en ouvrant les yeux. — Tout le plaisir est pour moi, surette. Allez, je te mets sur haut-parleur. — Tu vas le regretter, Dan. Je te le promets. — Mais oui, c'est ça. — Bonjour ma chérie. — Bonjour maman. — Ça va ? Vous avez bien voyagé ? — Bonjour Destiny. — Bonjour papa. Et oui maman, on a bien voyagé. — Raconte-nous. Comment c'est là-bas ?
Malgré mon besoin presque vital de rester dans mon lit, je m'y extraits. Je mis mes chaussons et me dirigeais vers la terrasse. Admirant Manhattan où le trafic était déjà bien dense, je décrivais à mes parents mes premières impressions sur la ville. Et ça à durer une heure et demie, mais c'était agréable. Retournant à l'intérieur, j'envoyais un message à Luke et Cameron, qui ne m'avaient toujours pas donné signe de vie depuis hier. Lançant mon téléphone sur mon lit, je me levais pour fermer la baie vitrée. La chaleur qui surplombait la ville devait avoisiner les 28, 5° C. Une température estivale qui me permettrait d'exposer ma collection de lunettes de soleil en visitant la ville. Avant d'aller à la douche, j'entrepris de défaire ma valise avec un peu de fond sonore. Efficace et rapide. Puis, je me glissais dans ma superbe douche en savourant la fraîcheur de l'eau se poser sur mon corps et la douce odeur de mon gel douche à la vanille embaumé les lieux. Je pourrais y rester des heures, mais j'avais vraiment trop hâte de sortir.
En descendant les escaliers, j'entendis les échos de voix d'Emilie et Jackson. Tendant l'oreille, je n'entendis ni la voix de Caral, ni celle de sa poupée Barbie. Parfait. Je pouvais les rejoindre.
— Bonjour, dis-je en m'assaillant au côté de ma meilleure amie. — Tu es enfin réveillé. On a cru que tu ne réveillerais jamais. — Il faut avouer que ce lit est incroyable, intervint Jackson.
Je haussais les épaules sans répondre.
— Nous discutions du programme de la journée, ajouta Émilie pour dissiper le malaise. Il est un peu tard, mais nous pouvons quand même faire quelque chose d'agréable. — Pourquoi pas. Avant tout, j'ai besoin de ma dose de caféine, dis-je en m'affaissant sur le dossier de la chaise. — Caral et Marissa s'en occupent. Ils sont allés au Starbucks au coin de la rue. — Vraiment, articulai-je sarcastiquement ? Quels bons samaritains.
