5.3| Un charme troublant

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On a beau fuir son premier amour, les sentiments demeurent toujours

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On a beau fuir son premier amour, les sentiments demeurent toujours.

Auteur Anonyme

PARTIE 3
DESTINY

Une heure après notre triste départ de Coney Island, nous arrivons enfin à notre prochaine destination. Je descendis de la voiture à la hâte. Je n'avais qu'une envie : voir les 60 000 feux d'artifices nimber le ciel de couleurs estival.
Rien que d'y penser, je sautillais déjà sur place.
Ils me rejoignent.

— Bienvenue au Z hôtel, c'est ici que nous passeront le reste de la soirée. Mais sur le toit, terminais-je en pointant le haut de l'immeuble.

Nous serons dans un rooftop.
Pénétrant dans l'hôtel, nous fûmes subjugués par la beauté des lieux. Très chic avec un petit côté cosy. Bien que les lieux méritent d'être explorés, nous ne nous y attardions pas trop. Il ne nous restait pas beaucoup de temps pour nous préparer.

Passant rapidement à l'accueil avec Luke, nous récupérons les pass des chambres et nous nous dirigions au pas de course vers l'ascenseur.
Pendant que nous grimpons au 7e étage, je saisis l'occasion pour leur expliquer comment allait se dérouler notre fin de soirée.

— Luke, franchement qu'est-ce que ton père ne pourrait pas faire, me coupa Émilie en le regardant dubitative.

Il rit avant de se retourner vers moi. Quand je compris ce à quoi, faisait-il allusion, je lui flanquais un coup de coude gêné.

— Tais-toi !
— Je ne suis pas sûr d'avoir compris, dit-elle en naviguant son doigt manucurer de lui à moi.
— À franchement, parce que moi, j'ai ma petite idée, répliqua sèchement Caral.

Je me retournais vers lui, en fronçant les sourcils. Oh, je pensais que mon plus fidèle valet avait pris congé.
Détournant son regard du mien, il reprit d'un ton joueur :

— Faut vraiment que t'apprenne à réfléchir, petite, réplique-t-il en tapant frénétiquement sur la tête d'Emilie.

Celle-ci évinça sa main d'un revers de main sec.
Je fis signe à Luke de ne pas s'attarder sur lui et plongea mon regard sévère au sien signifiant : « Vaut mieux que tu te taises »
Et contre toute attente, c'est ce qu'il fit.
Surprise, mon regard s'adoucit.
Ça, ce n'était clairement pas bon signe.
C'était un before Storm.
Vous savez, au moment où aux journal télévisé , on vous conseille de solidifier vos fenêtres ou de faire des réserves d'eaux et de nourritures parce que l'ouragan allait être monstrueux.
Hé bien, nous étions à ce moment précis.
Au cours de la soirée, il faudra que je me montre assez prudente pour ne pas m'envoler avec les décombres.
Soufflant durement, je sortis de l'ascenseur avant de me retourner vers la bande une seconde fois.

Dangereuse AlchimieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant