Épilogue

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Jardins de Cair Paravel, 5 ans plus tard

Je me dépêchais de traverser ces jardins interminables. Pourquoi diable, Peter m'avait-il donné rendez-vous aussi loin ? Cinq années que nous régnions. Cinq années que nous étions aussi amoureux qu'au début. Cinq années que je m'efforçais de diriger ce pays du mieux que je pouvais. Chaque distraction simple de ma vie d'avant était la bienvenue et Peter l'avait très bien compris.

Il avait commencé par m'écrire des petits mots qu'il glissait dans mes livres où dans ma coiffeuse. Il était adorable. Ce matin, j'en avais trouvé un qui me demandais de le rejoindre sur la plage à 18 : 00.

Qu'est ce que c'est un idiot avait en tête ? Je repensais à tous nos petites escapades dans la forêt, à la rivière, dans d'autres pays... Il n'était pas si idiot que ça finalement. Je l'aimais d'amour mon Peter !

Je finis par descendre enfin les marches de pierre qui menait à la plage. Il se tenait là, les pieds dans l'eau. Je sais que ça l'apaise quand il est nerveux. Je me fis la plus discrète possible et quand j'arrivais près de lui, je pris sa taille entre mes bras. Je sentis chez lui un mouvement de recul puis lorsqu'il me reconnut, Pet se calla contre moi.

Quelques instants plus tard, il se retourna et j'en profitais pour lui demander :

-Alors, qu'est ce qui se passe ? Pourquoi nous avons rendez-vous ici ? l'interrogeais-je un sourire malicieux ornant mon visage.

-Justement, je m'apprêtais à le faire. Fit-il.

Je haussais mes sourcils. Qu'est-ce qu'il a ? Tout à coup, il ploya le genou pour se mettre à terre et sortis de sa poche un écrin. Je mis ma main devant ma bouche, complètement surprise.

-Rebeca Hastings Aslan ? hésita-t-il avant de me suivre dans mon rire. Voulez-vous faire de moi le plus heureux des hommes et m'épousez ? demanda-t-il un sourire charmeur sur le visage.

Je restais plusieurs secondes pantoises, les larmes aux yeux et un sourire de gamine scotché sur mon visage. Le pauvre Peter patientait et je vis sa confiance faiblir.

-Oui. Bien sûr que oui ! me précipitais-je en tombant dans ses bras.

Je pleurais de joie et il nous fit tourner sur ce sable. J'entendis au loin des cris de joie quand je relevais la tête, j'aperçus sa fratrie. Je riais, Peter et moi allions nous marier !



Cair Paravel, 10 ans plus tard

Je crois être la plus heureuse des reines en ce moment même. Enfaite, je vis le bonheur depuis plus de 15 ans. J'ai changé, certes pas autant que mes chers amis mais tout de même je crais n'avoir pris qu'en expérience. Le temps ne faisait absolument rien sur mon corps. Je ne sais pourquoi. Sûrement mon retour à Narnia dans ma patrie.

Nous étions à table comme chaque soir, Peter se trouvait à mon côté, ensemble nous présidions la table ainsi que le royaume. On ne peut pas dire qu'il ait changé mais ces cheveux lui arrivaient aux épaules et ses yeux laissaient transparaître son expérience. Sa carrure était devenue plus forte, plus homme. Nous n'avions pas d'enfants et n'en n'avions pas besoin pour le moment. Notre bonheur à deux nous plaisaient. L'anneau doré à ma main droite me le prouvait et me le rappelais chaque jour.

Je posais mon regard sur Lucy et Susan qui conversaient gaiement. Le temps sur la benjamine avait fait merveille, elle était radieuse et n'avait pas perdue sa joie de vivre. Pourtant on ne peut la comparer à la beauté de Susan. Tous les rois et princes de ce monde la voulait pour femme. Elle était si gentille, douce, intelligente qu'elle en épatait plus d'un. Ceux qui n'étaient pas conquis n'avaient qu'à entendre le son de sa voix pour l'aimer dans l'instant.

LA REINE AUDACIEUSEМесто, где живут истории. Откройте их для себя