LA REINE AUDACIEUSE

XIII

Plaine devant la Table de Pierre, 2302

Je marchai à côté d'Ouragan et d'un ours. Conformément aux vœux de Rebeca et Peter, j'avais été choisi comme porte-parole de notre camps. Autrefois j'aimais discuter politique. J'avais un certain talent pour déstabiliser mon adversaire et ainsi le mettre hors course.

Je marchai. Nous devons traverser tout le camp Telmarin jusqu'à la tente de Miraz qui se trouvait au centre. Deux gardes nous escortaient. Ils avaient été pacifiques à la vue de notre drapeau vert.

Heureusement, je ne veux pas me faire couper en morceaux ici. Nous arrivons enfin à la tente de Miraz. Je laissai mes compagnons et entrais seul. Elle était assez vaste et c'était une tente un peu comme pour un conseil avec les seigneurs.

Je déroulai mon parchemin et lut d'une voix claire.

- " Moi Peter par la grâce d'Aslan, par élection et par conquête, Grand roi de Narnia, empereur des Îles Solitaires, seigneur de Cair Paravel.
Afin d'empêcher l'effusion de sang ainsi la mort de notre cher Caspian Dixième du nom, au nom de notre beau pays de Narnia, nous provoquons et défions Votre Seigneurie dans un combat singulier jusqu'à ce que mort s'ensuive."

Je roulai le parchemin et attendit. Je n'eus pas à m'ennuyer longtemps.

- Dites-moi Prince Edmund...

- Roi Edmund. Corrigeai-je.

- Pardon ?

- C'est roi, seulement roi. Peter est le Grand Roi. Je sais c'est compliqué.

Il fronça les sourcils et fit abstraction.

- Pourquoi accepterais-je ? Mon armée est sur le point de vous massacrer.

- Il n'y a pas dix jours les Narniens ne devraient pas exister. Vous sous estimez notre nombre.

- Je ne vois pas pourquoi je devrais accepter ce combat.

- Votre Majesté a tout à fait le droit de refuser. Cela est même normale et il est brave de ne pas céder à l'ennemi. Déclara un seigneur dont je ne savais pas le nom.

- Et qui vous dit que j'ai l'intention de refuser ? commença le roi énervé.

Le seigneur qui avait parlé ; jeta un coup d'œil suivi d'un sourire à quelqu'un derrière moi. Mon plan allait réussir.

- Donc c'est avec bravoure que vous refusez de combattre un homme qui a la moitié de votre âge ? souriais-je.

- Je n'ai jamais dit que je refusais.

- Vous pouvez refuser mon seigneur, notre avantage militaire à lui seul vous permet de refuser. Proposa Sopespian.

- Je ne cherche pas une excuse pour refuser !

- Sa Majesté acceptera car elle sait que c'est l'occasion parfaite pour montrer au peuple la bravoure de son nouveau roi. Déclara le général Glozelle.

-Vous ! J'espère pour vous que la lame de votre frère est plus aiguisée que sa plume.

Je compris le message et quittais la tente, ravit. Je fis un signe de tête au centaure et à l'ours.

- Tout à marcher comme prévu ? demanda Ouragan.

- Bien sûr, ils sont tombés pile dedans.

- Parfait. Dépêchons-nous de rentrer.

Nous pressons le pas et repartons.

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