IV

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Sur un fleuve, Narnia, 2302

Une fois tout le monde embarqué, ils décidèrent d'attendre quelque minute avant d'assaillir Trompillon de questions. Lucy était à l'avant, Susan et Edmund sur un même banc, Peter ramait et le nain était à l'arrière maintenait le cap. C'est le blond qui rompit le silence, le premier :

-Expliquer nous ce qui c'est passer après notre départ. demanda Peter.

-Après votre départ, la grande reine Rebeca prit les reines du royaume en main. En même temps, elle n'avait pas le choix. Avec le conseil royal, ils reformèrent une plus grande armée encore mieux entrainée pour supprimer quelques menaces soit elle pour son règne. Mais, elle restaura aussi une tradition : pour renforcer la confiance du peuple. La paix était maîtresse mais elle n'était pas heureuse, cela se voyait même si elle ne le montrait pas. A chaque fois, la grande reine affichait une mine joyeuse. Personne ne savait ce qu'elle ressentait. Il y a 300 ans, des énormes bateaux vinrent se poser sur les rivages et attaquer Cair Paravel ou elle se trouvait toujours. Le château se fit démolir sous ses yeux malheureusement les Telmarins n'étaient pas pacifique et elle vit les 3/4 de son peuple se faire massacrer. Elle emmena les survivants dans la forêt près de la table d'Aslan. Elle mena la Grande Résistance. Seule, mais forte. Depuis quelques années nous l'avons hébergé Chasseur de Truffes, Nikabrick et moi. Elle s'est fait repérer une fois et depuis ils la recherchent partout, heureusement qu'ils ne cherchent pas dans les bois maudits !

-Eh bien je ne pensais pas que tout se temps c'était écoulés !

Un vide accueillit la réponse d'Edmund, personne ne s'attendait à ce que Rebeca soit seule pendant près de 2000 ans.

-Pourquoi ils ne bougent pas ? interrogea Lucy en regardant les arbres.

-Ce sont des arbres à quoi vous attendiez vous ? rétorqua Trompillon étonné.

-Autrefois, ils dansaient.

-Après votre départ, l'attaque les as tellement choqués qu'ils se sont figés.

-Comment Aslan a-t-il pu laisser faire une chose pareille ?

-Aslan ? Pfff. Il nous a abandonné et sa fille dépérit de jour en jour.

-C'est son père qu'attendez-vous, qu'elle saute de joie ? coupa Peter.

-Non bien sûr mais elle devrait arrêter d'espérer.

-Pourquoi ? demanda Susan affliger.

-Parce qu'elle en souffre plus qu'autre chose et que ça va finir par la tuer, en plus de votre longue "absence".


~oOo~


Après trois heures de navigation, les Pevensie et Trompillon accostèrent sur une plage de galet. Un silence pesant les avait envahis après leur discussion sur leur amie. Les trois aînés aidèrent le nain a ramené la barque sur le sol. Lucy elle, se promenait.

-Bonjour ! s'exclama Lucy, faisant se retourner les autres, elle parlait à un ours !

- Ne vous éloigner pas votre Majesté ! prévient Trompillon.

- Ne vous inquiétez pas ! rassura la petite.

La bête grogna en la voyant. Et avant que Lucy puisse faire un seul mouvement l'ours commença à charger. La fillette pris peur et hurla tout en courant vers sa fratrie mais elle tomba à mi-chemin. La bête au-dessus d'elle se redressa de toute sa hauteur.

-Tire Susan ! Tire ! hurla Edmund à sa sœur.

Mais ce n'est pas la flèche de la brune qui la sauva. C'était celle du nain. Une fois la bête à terre Peter se précipita sur sa petite sœur et l'aida à se relever aux côtés d'Edmund. Le blond tenait Lucy contre lui son épée brandit devant lui.

-Merci. Remercia la benjamine à l'attention de Trompillon.

-Pourquoi ne s'est-il pas arrêté ? intervient Susan surprise.

-C'était une bête sauvage. C'est ce qui arrive quand on est traité comme telle. Vous allez voir qu'a Narnia la barbarie règne plus que jamais. Précisa le nain en sortant un couteau de poche et commença à découper la viande. Lucy, horrifiée par ce spectacle, enfouit sa tête contre son grand frère.


~oOo~


Il faisait nuit dans la clairière ou nous étions rassemblés. J'étais aux cotes de Caspian, au milieu de tous mon peuple. Ils parlaient entre eux ce qui donnait un bruit assourdissant. Les faunes, les centaures, les minotaures, les nains, les animaux qui parlent, tous parlaient et cela faisait une cacophonie bruyante. Caspian, lui, avait les yeux dans le vague comme perdu. Je le sortis doucement de ses pensées.

- Caspian ! Euh... je vais essayer de les calmer et après tu voudras bien...

- Hein ? Oh, oui bien sûr.

Je pris une grande inspiration et je me lançai, avant de me construire un visage impassible.

- S'il vous plaît ! Je vous demande de vous calmer ! Ça ne sert à rien de vous énerver ! J'aimerais que vous écoutiez ce qu'il a à dire. Je sais ce que vous ressentez mais l'heure n'est plus aux querelles. C'est la nouvelle direction que je veux prendre : l'unité. Car c'est avec l'unité que nous réussirons à vaincre les Telmarins. Réfléchissez, qu'avez-vous à gagner de ne pas l'écouter ? Rien.

Caspian me remercia silencieusement et se mit à parler :

-Par-delà de ces forêts, je suis un prince ; le trône de Telmar me revient de droit ! Aidez-moi à le reconquérir et je ferais régner la paix entre nous !

La foule commença à s'agiter furieusement mais la voix d'un sauveur pour le prince prit la parole.

-Il dit vrai ! L'heure a sonné : j'observe les cieux car il m'appartient de les observer comme à toi il t'appartient de te souvenir blaireau. Tarva seigneur de la victoire et Alambée déesse de la paix se sont donné rendez-vous. Et c'est ainsi qu'un fils d'Adam est venu à nous pour nous aider ainsi que notre Reine bien-aimée dans le but de nous rendre notre liberté. Appuya le centaure, le général Glenstorm.

-Est-ce possible ? intervient un petit écureuil tout excité. Croyez-vous que la paix soit possible ? Je veux dire vraiment ?

-Il y a une semaine, je ne croyais pas en l'existence des faunes, ni des nains... Mais vous êtes la devant moi ! En plus grand nombre que ce que les Telmarins ne pourraient penser et vous avez aussi une Reine qui est là depuis des centaines d'années. Alors que cette trompe soit magique ou non, elle nous a réunis et je lui en suis reconnaissant.

Je frémis à l'idée de ce que la trompe pourrait apportée.

- Si vous devenez nos deux guides avec notre Reine, sachez que mes trois fils et moi (il sortit son épée et la leva devant lui imité par ses fils) vous offrons la lame de nos épées. Commença Glenstorm et le reste des Narniens firent de même.

-Et nous vous offrons nos vies sans réserve. Finit la souris Ripitchip.

-L'armée de Miraz ne doit plus être loin Majesté. Remarqua Chasseur de Truffes.

-Pour les attendre de pied ferme, nous devons nous empresser de trouver des armes et soldats. Je crois qu'ils seront bientôt là. Nous avertit Caspian.

-Je peut m'occuper des soldats mais des armes cependant... Nous verrons cela plus tard. Dis-je au prince. Maintenant tous au lit ! Terminais-je pour le peuple.

LA REINE AUDACIEUSEWhere stories live. Discover now