Chapitre 3 : Lui

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Je me réveillai dans une voiture, nous étions 3 omégas, j'étais attaché à l'arrière. Quand l'un des alphas se retourna vers nous je fit mine de dormir. Mon cœur tambourinait contre ma poitrine, j'avais peur et j'étais traumatisé. Je repensais alors aux derniers jours, mon enlèvement, mon viol et le hangar. J'étais terrorisé par mes souvenirs et les cris des omégas qui avaient été vendu.

Après une bonne heure de trajet, nous sommes arrivés dans une ville en pleine effervescence malgré l'heure tardive. Les deux alphas descendirent avant de nous réveillaient et de nous faire descendre, nous étions devant un grand bâtiment rouge, un immeuble destiné aux omégas, il en existait plusieurs dans chaque ville, cependant y possédait un logement été compliqué car il n'y avait jamais de place, la journée la cour été ouverte, ainsi même si la nuit nous n'avions pas de toit, nous pouvions la journée nous détendre dans les jardins attenants.

J'avais le regard vide mais pourtant des larmes coulaient le long de mes joues sales. Je ne prenais même plus la peine de me débattre, j'étais comme paralysé par la peur. Les deux alphas qui nous accompagnaient nous firent entrait et mirent à notre disposition un appartement. Ils laissèrent des consignes aux autres omégas mais je n'écoutais pas, j'alla directement dans la cuisine, prit un paquet de bonbon et m'enfuit dans l'une des chambres, malheureusement je devais la partagée avec un autre oméga, qui ne tarda pas à arriver. Celui- ci me parlait mais je n'écoutais pas bien trop absorbé par mes pensées sombres. Je m'étais posté prêt de la fenêtre et j'admirais la cour où de jeunes enfants couraient sous le regard bien veillant de leur mère oméga.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté à fixée cette cour mais je me réveillai le lendemain courbaturé par ma position assise. Cependant je n'avais pas envie de bouger, alors je continuai de regarder la cour en dépit de mes blessures qui n'avait pas été soigner et ceux pendant plusieurs jours. Les autres omégas avaient bien essayé de me faire réagir, mais je ne le voulais pas, alors je ne leurs répondait pas. Si bien que quatre jours après mon arrivée, ils appelèrent un alpha pour me faire réagir. Et ma réaction bien que lente ne m'étonna pas, lorsqu'il entra dans la pièce je sentis ses phéromones, et me relevai donc dans l'espoir de lui échapper. Je fus vite acculé contre le mur adjacent à la fenêtre, mes joues étaient recouvertes de larmes et mon corps tous entier était pris de violents tremblements. Je vis près de la porte, les autres omégas de l'appartement, ils me regardaient avec compassion surement parce qu'il avait été là lors des sévices que j'avais subits. Bien que L'alpha d=fit tous son possible pour contrôler ses phéromones et m'approchai lentement, je ne me sentais toujours pas en sécurité, je fis donc l'impensable, je sautai par la fenêtre préalablement ouverte. Je me réceptionnai mal et ouvrit de nouveau les blessures de mon dos, je pris un certain temps avant de me relever, mais je couru ensuite vers la sorti de la cour. A la sortie m'attendait deux grands colosses, des alphas, et derrière moi ce trouvait l'alpha de tout à l'heure. J'étais coincé et ma panique augmenta, je me sentais définitivement pris au piège et pleurait indéfiniment. Je m'échappais de leurs présences quelques secondes pour aller me réfugier dans un coin de la cour, je n'avais plus pour but de fuir mais que l'on me laisse tranquille et en paix avec mes pensées tourmentées. Pourtant ils essayèrent de m'approchait, ce qui me fit emmètre des suppliques pour qu'il ne m'approche pas et qu'ils s'en aillent. Ils comprirent et restèrent loin de moi, ils appelèrent quelqu'un par le biais d'un téléphone.

Cette personne arriva, et ne cacha pas ses phéromones, je pris peur et me recroquevilla encore plus sur moi-même. Cet alpha s'avança sans prendre en compte mon état désastreux et s'assis à coté de moi, j'eus un mouvement pour me décaler mais l'alpha le comprit et m'attrapa par la taille, je me débattis dans l'espoir infime de partir loin d'ici mais il ne me lâcha pas. Au contraire, il me rapprocha de lui, mes tremblements ne s'arrêtèrent pas et il décida en soufflant de me déposer sur ces jambes pour mieux me prendre dans ces bras. Etrangement, cela m'apaisa, il déploya ensuite ses phéromones petits à petits. Cela me calma et me permit de somnoler en inspirait son odeur, qui était pour moi le parfum le plus doux que je n'avais jamais senti. Il me murmurait des paroles rassurantes et douces, son corps était aussi détendu que le mien, il nicha sa tête dans mon coup pour mieux inspirait mon odeur d'oméga.

Nous sommes restées comme cela pendant bien une heure, avant qu'il commence à me questionnait.

- Comment t'appelle-tu ?

Je ne lui répondis pas, bien trop apaisé par son odeur enivrante. Il dut comprendre que je ne souhaitais pas lui répondre car il soupira avant de nicher de nouveau sa tête dans mon cou. Cette fois je m'endormis pour de bon.

Je me réveillai détendu mais je savais que même si j'acceptais le contact avec cet alpha, il était hors de question de me laisser amadouer si facilement et de tomber dans un piège. C'était surement une stratégie de sa part pour m'attirait avant de me violer puis de me revendre quand il se sera lassait de moi. La peur que me consumait la veille revint, cette dernière me consumait et effacé toutes traces du bien être passé.

Mes pleurs incessant et bruyants attirèrent l'alpha de la veille, il essaya de m'approcher mais je refusé tous contacts. Je me mis à le supplié de s'éloigner et de libéré mais il ne fit rien, il ne bougea pas. Après quelques minutes il vint s'asseoir a coté de moi et me prit de nouveau dans ses bras chaud et confortable. Je lutai pour ne pas sombrer mais j'étais épuisé mentalement et je ne pus rien faire contre le sommeil qui s'abattait sur moi. 

Voilà, il est enfin sorti ! J'avais tellement hâte que notre cher alpha rentre en jeux.

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PerdidoWhere stories live. Discover now