Perdido

Chapitre 1 : kidnapping

C'était une journée ensoleillée, comme souvent en cette saison, cependant je ne l'avais pas vu, lui et s'est deux acolytes. Ils me suivaient, surement depuis un moment, cependant il aura fallu que l'un d'eux m'interpelle pour que je m'en rende compte. Le plus grand, surement l'Alpha, m'attrapa sauvagement le bras, et me tira dans une voiture noire, au vitres teintées. Je n'eut pas le temps de crier qu'ils m'assommèrent d'un coup derrière la nuque.

Je me réveillai dans une pièce froide, humide et noire. Je ne pouvais rien percevoir dans cet environnement hostile. Cependant je compris bien vite que je venais de me faire enlever par les hommes qui me suivaient, j'étais plus qu'apeuré, j'étais paniqué et pris d'un effroi incontrôlable. Si bien que je m'évanoui quelques minutes après ma constatation.

J'émergea de mon sommeil de nouveau mais cette fois si je ne me trouvais plus dans cette pièce lugubre mais dans une pièce bien plus glauque. J'étais attaché aux poignets et aux chevilles, ces attaches m'empêcher de faire le moindre mouvement, j'étais bien plus terrifié que tout à l'heure, j'en venais même à convulser. Ma première réaction fut de cherché un moyen de fuir au plus vite cet endroit effrayant.

Cependant mes réflexions furent interrompues par l'entrée d'un des hommes qui m'avaient enlevé, l'alpha plus précisément, constatant que je me débattais pour sortir d'ici il déploya ses phéromones qui me firent l'effet d'une claque, je ne pus plus respirer ni bougé, j'étais pétrifier de peur. Celui-ci s'approcha de moi avec un long et fin sourire carnassier aux lèvres, je ne pus faire qu'une seule chose, pleurer, chez les omégas de mon âge cela arrivais souvent lors de fortes émotions. Ses yeux pétillèrent de malice en me voyant fondre en larme à son approche.

Il s'approcha de mon visage pour mieux l'examiner, augmentant d'un cran ma terreur, il me palpa le visage avant de descendre sur mon torse, à ce moment je compris ce qu'il faisait, il était sans aucun doute un criminel qui comptait sur ma vente à un alpha ou à un club de prostitution pour se faire une somme d'argent faramineuse. Il prit la parole d'une voie calme mais qui reflétait son excitation et son impatience.

- Bonjour petit oméga, comment te sens tu ?

Je ne lui répondis pas et cela du l'énerver car il haussa la voie, m'effrayant d'autant plus, ces phéromones eux se firent de plus en plus agressifs et m'étouffèrent.

- Je t'ai demandé comment tu te sentais, alors répond moi !

Je ne pus rien articuler seulement ouvrir la bouche dans l'espoir de respirer. Il dut sans doute comprendre car il fit en sorte que ses phéromones ne m'étouffe plus cependant je les sentais présent dans la pièce, il n'y avait pas de doute que si j'essayais de me rebeller il les utiliserait contre moi sans aucune pitié. Je pus donc de nouveau respirer cependant la peur oppressante qui me consumait de l'intérieur n'eut que pour seule conséquence de me faire sombrer dans un sommeil profond et cauchemardesque.

Lorsque je me réveillai un médecin était en train de m'ausculter, il me palpait de partout cependant je remarquais bien vite que je ne pouvais pas bouger, il m'avait sans aucun doute drogué pendant mon sommeil. J'étais affolé et je tentais de me débattre mais mon corps lui ne pouvait pas bouger, pendant ce temps-là, un homme que je n'avais jamais vu entra avec une femme. Celle – ci échangea quelques mots avec le médecin avant de repartir, un air satisfait collé à son visage. Etrangement elle me rappelai ma mère, cette dernière m'avait abandonnée à la charge de mon père, il n'avait jamais vraiment su comment m'élevé mais, j'étais convaincu d'une chose, il avait fait tout son possible pour m'offrir une enfance et une éducation heureuse. Mon père me racontait souvent à quel point il aimait ma mère et qu'il ne fallait pas lui en vouloir, qu'elle avait seulement était dépassé par la situation. Seulement je savais que là n'étais pas la vraie raison, ma mère s'était liée à un autre alpha que mon père, cela était certain. J'espéré vraiment que mon père me retrouve, mais je ne devais pas me faire de faux espoirs, ces bandes qui enlevaient les omégas était très bien organisées, si bien que rares étaient les omégas sauvés des mains des contrebandiers. Les alphas se faisait une joie de pouvoir acheté un oméga sur lequel ils auraient tous droits.

Ce que je supposais être le lendemain matin arriva très vite, des bêtas et des alphas s'activaient autour de moi, ils me détachaient pour ensuite me jeter sans ménagement dans une cage, je me retrouvai alors entourés d'oméga dans la même situation que moi. Beaucoup pleuré et hurlé à s'en arracher les cordes vocales, cependant les dominants les frappés aussitôt pour qu'ils se taisent se qui ne faisait qu'augmentait leurs pleurent de détresse. Personnellement, je ne m'autorisai pas à pleurer, je ne pouvais pas risquer de me faire tuer, même si à ce stade de ma vie cela aurait été surement la meilleure solution. Je me contentais donc de baissais la tête et de me remémorer les derniers souvenir heureux que j'avais eu avec mon père. Comme celui, où pour mon anniversaire il m'avait offert un énorme ours en peluche, que je chérissais plus que tout. Mon père était pour moi le centre du monde, mais maintenant je pouvais être sûr que je ne le reverrai jamais.

Les dominants commencèrent à emmener des omégas dans une autres pièces, l'oméga qui se trouvait à coté de moi fut emmené, cependant celui-ci n'arrêtait pas de hurler et de se débattre, alors un alpha déploya ses phéromones pour qu'il se soumette. L'oméga se retrouva à genoux au sol respirant difficilement, mais à bien y regardé nous étions tous comme ça, les phéromones de l'alpha nous écrasé et nous broyé de l'intérieur. Il emmena l'oméga, dans l'autre pièces et nous pûmes enfin respirer correctement. Les autres omégas restants eux furent emmenés dans un camion et je n'échappai pas à la règle, nous étions une trentaine entassée dans une camionnette sans fenêtre, l'air y était irrespirable et quasiment inexistant.

Ils nous ont descendus de l'automobile après un long trajet, puis ils nous emmenèrent dans un hangar, pour ensuite nous enchainés a des piliers de bois. Quelques minutes après les portes de ce dit hangar s'ouvrir et une ord d'alpha entrèrent, signant la fin de nos espoirs de fuite et de libertés. La peur et l'effroi ce firent plus présent que jamais, mon sang bouillonnait dans mes veines, à m'en faire mal, je regrettait alors amèrement de ne pas avoir suivit les conseils de mon père et d'être sorti ce jour là.

J'espère que ce premier chapitre vous a plus ! Je suis très heureuse de vous partagé cette nouvelle histoire qui me tenait à cœur, alors n'hésiter pas à voter ou bien commenter pour me donner votre avis, ça fait toujours plaisir !

D-S-M-V