Chapitre 8

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Tony répondait au baiser de Steve. Il l'enlaça par la taille et le colla à lui. Il le poussa contre un mur et approfondit le baiser.

A bout de souffle, ils quittèrent les lèvres de l'autre pour rester front contre front.

- Tu m'as manqué aussi Steve.

Le blond lui sourit, mais il l'empêcha de dire quoique ce soit, il reprit possession de ses lèvres.

¤¤¤

Même s'il aurait aimé rester contre le blond dans ce couloir menant aux toilettes, il ne le put pas car du monde arrivait. Ils retournèrent dans la salle.

Il avait sa main droite contre le bas des reins de Steve.

- Même si je suis ravi du moment que nous venons de passer, qu'est-ce qui t'en a donné envie ? Demanda-t-il au blond.
- Je rêve souvent de toi.
- Quel genre de rêves ?

Il le vit rougir. Son cap était gêné.

- Ne fais pas cette tête, sinon je vais t'embrasser devant tout le monde.

Il avait envie de bien plus en le trouvant aussi craquant, mais il préférait taire cette partie.

- Hey les gars, vous étiez où ? Demanda Clint. Déjà qu'on a perdu Bruce et Loki, il ne manquait plus qu'on vous perde vous.
- Comment ça vous les avez perdus ? Demanda-t-il.
- Nous étions entrain de regarder un de tes prototypes, je demandais l'avis de Loki, mais il n'a pas répondu, en regardant derrière moi, je me suis aperçu qu'ils n'étaient plus là.

Il se demandait de plus en plus si la mascarade n'était pas devenue réelle pour ses deux amis. Il devrait se renseigner.

Ils avançaient dans la salle quand il les vit. Il sourit. Ils n'étaient pas partis en amoureux.

- Les voilas Legolas. Ils sont avec Happy.

Il s'avançait vers eux quand il fut arrêté. Il regarda le blond à ses côtés.

- Partons.

Le regard que lui fit Steve était assez éloquent.

- D'accord.

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Ils étaient de retour à tour. Dès qu'ils furent dans l'ascenseur, Steve l'avait plaqué contre une des parois et l'avait embrassé.

Baiser qu'ils avaient continué jusqu'à sa chambre.

Ils étaient sur son lit, le blond au-dessus de lui. Ils avaient quitté leurs vestes et leurs chaussures. Steve effleurait les contours de son réacteur ark tout en l'embrassant. Il passa sa main droite sous la chemise du blond, mais il sentit ce dernier se tendre.

- Je ne vais rien te faire que tu ne voudras pas. Je veux juste caresser ta peau.

Il posa un baiser sur la peau du cou de son amant. Il le vit fermer les yeux et pousser un petit gémissement. Il le renversa et passa au-dessus de lui.

- N'ais pas peur. Je te l'ai dit, nous n'irons pas jusqu'au bout si tu ne le souhaites pas.

Il l'embrassa sur nouveau sur son cou, puis sur sa gorge tout en lui défaisant sa chemise. Il glissa ensuite ses lèvres sur le torse musclé de son amant jusqu'à son nombril. Il remonta pour poser ses lèvres sur les siennes.

¤¤¤

Le lendemain matin, il sourit en voyant Steve dormir à ses côtés. Il avait un peu peur de se réveiller seul. Cette nuit, ils n'avaient pas dépassé les baisers et caresses sages, mais il ne regrettait pas. Il ne pensait même pas pouvoir embrasser son blond. Il pensait qu'il le désirerait toujours qu'en rêve.

- Bonjour.

Il sortit de ses pensées en entendant son amant.

- Bonjour. Bien dormi ?
- Oui et toi ?
- Extrêmement bien.

Il se pencha et posa un chaste baiser sur ses lèvres. Le blond lui sourit.

- Il est quelle heure ? Lui demanda ce dernier.

Il ne put lui répondre que Jarvis le fit.

- Neuf heures moins le quart Monsieur Rogers.
- Merci Jarvis. Je vais devoir y aller, Sharon va se demander où je suis.

Il eut l'impression de se prendre un coup de poing dans le ventre en entendant cela.

- Je croyais que vous vous étiez disputés ?
- C'est le cas. Mais je ne veux pas l'inquiéter.

Il se redressa.

- Et nous deux c'était quoi ? Une expérience ?
- Non, mais...
- Pas de mais. Pars.
- Tony...
- Steve, pars tout de suite.

Le blond se leva et se rhabilla. Il le regarda, mais il détourna la tête. Il entendit la porte s'ouvrir puis se fermer. Il se sentait ridicule. Il avait cru que cette nuit changerait tout entre eux. Il avait eu tort. Il se rallongea en essuyant cette maudite larme qui avait coulé le long de sa joue gauche.

- Monsieur, Monsieur Laufeyson vous prévient que le petit-déjeuner est prêt.
- Répondit lui que j'arrive Jarvis.
- Bien Monsieur.

Il se leva après s'être remis, puis il alla dans sa salle de bain.

Fin prêt, il rejoignit les autres.

Un cœur en deux, un cœur pour deuxWhere stories live. Discover now