L'AVENTURE D'UN HOMME POLYVALENT

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Après ma routine matinale, je m'habille d'une chemise blanche à manches longues qui met en valeur  mon corps bien bâti machallah et une pantalon noire et des chaussures épaisses aux colles courtes de couleur noir et blanc. Ma montre argentin et mes lunettes noires fumées vient de couronner mon habillement. C'est parfait. Maintenant je peux partir.

Je descends de l'immeuble à travers l'ascenseur et rejoints Lengs en bas. Il était en profonde communication avec une agence de voyage. La façon dont je lui ai regardé après sa conversation téléphonique montre que j'avais hâte de savoir où il compte voyager.

-  Boy je veux partir en Espagne d'ici quelques temps rekk.

- Partir en Espagne? Pour y faire quoi?

- Travailler khana ?

- Ah Lengs donc ton amour envers Nafissatou est sincère à ce point?

- Qui t'a dit que je voyages à cause d'elle?

-  Ah OK tu me prend pour un idiot c'est ça. Ou peut être t'a oublie que j'étais là le jour où elle te disait qu'elle ne t'épousera jamais si tu reste chauffeur.

- Boy DOUL

- Ah j'ai raison donc

-D'une part

- Bonne chance. Mais pour quoi t'a choisi d'aller à l'étranger pour travailler alors qu'il y'en a des tonnes de boulots au Sénégal.

- Tonne de boulots? N'exagère pas toi aussi? Tu sais bien que notre pays est le centre du chômage.

-Mais tu pouvais au moins investir sur le commerce.

- C'était la première chose que j'ai songé. J'ai visité pas mal d'investisseur je les ai présenté le projet mais ils m'ont tous dis la même chose: Nous ne pouvons pas vous financer une somme inférieure à cinq cent mille car vous êtes un débutant.

- Mais Lengs toi aussi tu pouvais m'en parler. Je peux te donner la somme que te convient comme fond de départ.

- Je voulais te le dire mais vu que tu venais d'ouvrir une entreprise en moins de deux mois, et les millions que tu sortes pour tes charites, je me suis dit qu'il ne te reste plus une  centime.

- Lengs  j'ai pas des milliards dé mais Dieu m'a légué quelque chose qui peut me permettre d'aider mes semblants Alhamdoulilah.  Dis moi la somme qui te va, je vais te la donner et une fois que les affaires marcheront tu me remboursera.

- ......... (Il ne dit rien)

- cinq millions ça te convient.

Il écarquille les yeux

- Mais Arona...

-Oui ou non

- Bien-sûr mais je m'attendais vraiment pas à ça. Merci beaucoup et je te jure que je ne te décevrais jamais. Je vais te le rembourser jusqu'au dernier centime.

- Pour ça mom j'en doute même pas. Toi aussi je ne donne pas mon argent a n'importe qui dé? Ta honnêteté m'a poussé  à te faire confiance.