Chapitre: 12

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Hier je n'ai pas eu l'occasion de voir le pote de Daryl, il ma présentée a plein de monde et il a montrer sa Lamborghini à Mattia qui était heureux. Mon fils est très fan de voiture de course et de moto. Donc vous imaginez sa réaction quand il a vus la voiture de Daryl.

Je n'ai pas pu reparler à Matt de la soirée. Aujourd'hui, je suis angoissée à l'idée de le retrouver et de comme si de rien n'était.  Je n'ai pas rêvé ce qu'il s'est passé, on s'est presque embrassé...

Ce matin je me suis habillée comme ceci :

À l'accueil je fais un bref coucou à Lisa qui me regarde, l'air perplexe

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À l'accueil je fais un bref coucou à Lisa qui me regarde, l'air perplexe. Mais je n'ai pas le courage de m'arrêter pour subir son assaut de question. Parce que c'est sûr, j'ai la tête de la copine qui a des trucs à raconter.

Dans l'ascenseur je me regarde dans la glace du fond. Vu ma tête, si Cassidy me croise, ce sera pain bénit pour elle.  C'est limite si je ne lui sert pas ma décapitation sur un plateau d'argent.

Je sors avec peu d'assurance pour me diriger vers mon bureau. Heureusement Matt n'est pas encore là. Voilà qui me laisse un peu de répit pour me preparer mentalement. Je déballe mes affaires sous les regards de tous mes collègues devant ma petite mine.

Matt- Hey!

Matt n'a pas une mine beaucoup plus fraîche que la mienne mais, il est toujours aussi beau... lorsqu'il me fait la bise, je ferme les yeux presque automatiquement, comme si j'espérais autre chose...

Matt- Tu... tu veux de l'aide ?

Je le fixe interrogative.

Matt- Avec ton portable, tu veux de l'aide ?

Je regarde ma main encore coincée dans mon sac. Je n'avais pas réalisé que je m'escrimais, depuis tout a l'heure, à essayer de le sortir. Quelque chose coince.

Perla- oh... euh... Non ça va, merci.

Matt- t'as l'air de galérer quand même princesse !

Matt s'approche de moi. Cette proximité mélangée à son odeur, me renvoie directement dans ses bras hier soir. Ma respiration se coupe. Lorsque ses mains frôlent les miennes, nous nous regardons un instant.

???- Monsieur Ortega. Mademoiselle Santini...

Nous nous regardons un bref instant et nous nous retournons, les mains encore dans le sac, avec nos airs innocents. Gabriel nous regarde faire, l'air dubitatif. Nous devons avoir l'air assez crétins à cet instant précis...

Je m'imagine ce qu'il doit se passer dans la tête de mon imperturbables manager: "qui s'occupe des entretiens pour recruter des débiles pareils?"

Gabriel- Vous avez besoin d'aide ou il vous faut une autre paires de mains?

Matt- ça va aller merci.

is it love? MattOù les histoires vivent. Découvrez maintenant