Chapitre 2

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Mickael se mit à couvert derrière une caisse, puis chargeant son fusil il prit un instant pour réfléchir. Ses ennemis étaient en supériorité numérique mais il pouvait les avoir s'il parvenait à les attaquer par surprise sur le flanc droit avec son escouade.

"Tout le  monde est prêt... On continue sur la droite."

Par miracle il parvint à se glisser dans un bâtiment de la ville en ruine suivit par ses subordonnées.

Alors la légion 121 dont il était le commandant se faufila discrètement derrière  le cadavre d'un avion de chasse écrasé. Recomptant ses hommes une énième fois, Mickael prit une profonde inspiration laissant ses pensées allées vers ses hommes, si courageux, qui s'étaient entraînés depuis si longtemps en prévision des jours sombres. Il sortit de son sac à dos une mitrailleuse et l'installa. 

"Feu, annonça -t'il"

Toutes les armes positionnées quelques secondes plus tôt crachèrent une slave de balles sur leurs adversaires qui venaient tout juste de les remarquer. Mickael et ses hommes mirent quelques secondes à comprendre que quelques choses clochait : leurs ennemis n'avaient pas subit la moindre perte. Ils devaient être protégés par quelque chose d'invisible, du moins que le captaine ne parvenait pas à voir. Aucune de toutes les simulation dans lesquels il avait exellées n'avait ressembler à ça. Le commandant des forces spéciales de l'empire Russe se trouvait face à une arme dont il n'aurait jamais crut l'existence possible : une sorte de bouclier invisible.

Un coup d'oeil par dessus le cokpit de l'avion écrasé lui suffit à comprendre que la seule solution possible était la fuite. Toutefois celle-ci mènerait chacun d'entres eux à la mort... Une idée lui vint alors, une idée complètement folle mais qui dans une situation aussi désespéré pouvait s'avérer la seule solution qui ne les emmenerait peut-etre pas tous au cimetière. 

S'adressant à ses hommes complètement paniqués, il ordonna d'une voix qui se voulait neutre :

"A mon signal, vous vous dispersez dans la ville et courrez vous réfugier dans les bois derrière celle-ci." 

Tout les hommes acquiècèrent sans rien dire puis Mickael ajouta : 

"Bonne chance à tous !"

Il bondit à l'intérieur de l'avion écrasé, et inspecta ce que contenait ce dernier... Saisissant un cone en carton marron, il entreprit de l'ouvrir pour y sortir deux petites fusées... des fusées de détresse. 

La phase la plus compliquée de son plan commencait maintenant. Il sortit de l'avion, sous le feu des balles et d'un geste sur, positionna les deux fusées en direction de l'armée adverse. Une balle traversa son épaule lui arrachant un cri de douleur, du sang coulait à flot pourtant il n'y prétait déjà plus attention. Sortant un briquet de son arsenal, il alluma les deux projectiles, normalement utilisé pour envoyer des SOS et s'époumona : 

"Retraite !" 

Tout les soldats s'élancèrent vers la ville dans un désordre chaotique pendant que les fusées éclataient sur le bouclier de leur ennemis en une gerbe d'étincelle. Ces derniers s'en trouvant momentanément aveuglé ne purent réagir pendant quelques secondes.

Toutefois, une fois ce délai écoulé, les coups de feu reprirent : un éclair d'espoir traversa les yeux de Mickael... peut-être que lui et son escouade aurait le temps de rejoindre la forêt à temps. Son espérance ne fût que de courte durée, puisque soudainement il sentit ses pieds quittés le sol, son corps soulevé dans les airs par une vague de chaleur qui l'éjecta.

Le commandant se retrouva suspendu à un arbre d'une dizaine de mètres de haut. Il s'avança prudemment de la branche jusqu'au tronc lorsqu'il sentit une odeur âcre lui chatouiller les narines , l'odeur de quelque chose qui brûle. La forêt avait été incendiée, partout les arbres s'écroulaient. L'arbre sur lequel il se tenait craquela en un bruit atroce et se rompit laissant le jeune homme s'écraser sur le sol...

Le ComplotWhere stories live. Discover now