Chapitre numéro 20: La fin de l'histoire.

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Je venais de terminer de me préparer, mes valises étaient bouclées et rangées devant la porte n'attendant plus que d'être transportés jusque dans mon appartement. Moi aussi j'attendais, j'attendais que mes parents viennent signer cette décharge qui me permettrait de sortir d'ici. Ils se faisaient attendre comme toujours. Je m’asseyais sur ce lit une dernière fois, regardais la fenêtre avant d'aller ouvrir la porte qui vibrait au son des tambours. Mon père se tenait derrière, empoignait mes sacs et valises et nous nous dirigeâmes vers l'accueil. Il signa les papiers rapidement et un taxi nous emmenait jusqu'à la golden street, l'avenue ou se trouvait mon immeuble. Je faisais tourner les clefs dans la serrure, la porte si étroite empêchait presque mon père d'entrer dans ma demeure, il déposa les valises dans ma chambre et passa rapidement un coup de fil à ce qu'il se pourrait être ma mère. Il bafouillait tout heureux tandis ce que je le regardais peinée par son attitude quelque peu enfantine. Je tirais du frigidaire une bière que je décapsulait et lui offrait quand son appel fut terminé.



''Merci. Ta mère est très heureuse que tu sois rentré chez toi.



- Pourquoi n'était-elle pas là ? Demandais-je.



- Elle sait que tu lui en veux, il était préférable qu'elle reste à l'hôtel.



- Bien, vous partez quand ?



- Après, si tu le veux bien, l'enterrement de ton petit copain.

- Et bien je ne le veux pas, répondais-je sèchement.



- Tu auras besoin de nous mon enfant, reprenait-il.



- Je n'ai pas eu besoin de vous pendant toutes ces années, je ne vois par pourquoi cela changerait maintenant. J'ai des trucs à faire, vous ferriez mieux de vous en allez, loin et ce le plus tôt possible. Je ne te raccompagne pas.''



Il laissa la bière à moitié consommé sur le passe plat, je le regardais s'en aller d'un pas vif, derrière lui je fermais la porte à clefs. Je pris la bouteille verdâtre, m'installais sur le canapé et allumais la télévision. Nous étions dimanche, il faisait frais dans l'appartement. Je buvais au goulot le liquide qui me donnait immédiatement une sensation de chaleur. La dernière fois que j'étais assise à cette place Ethan était à mes côtés et soudainement je pensais que cette calomnie le remplaçait. Mes yeux pleuraient tout seuls, comment pouvais-je penser cela ? J'étais horrible. Je me levais alors et jetais cette infâme solution dans la poubelle. Au dehors, j'entendais des pas sourds, des sanglots émouvants et des crissement joncher les murs. Je sortais de mon antre calmement me séchant les paupières le plus rapidement possible. Une grande femme blonde âgée d'au moins une trentaine d'année était accompagnée d'un homme la toisant d'au moins vingt centimètres. Tout deux se dirigeaient vers la porte de l'appartement d'Ethan, immédiatement je ne pu m'empêcher de pleurer à nouveau. Les larmes dévalaient mes joues comme le fleuve dévale d'un pan de montagne. J'essayais de les rejoindre à petits pas. La dame se retournais fébrilement tenue par cet homme qui devait sûrement être son époux. Elle me prit dans ses bras sans que je puisse comprendre le pourquoi du comment.



''Je sais qui tu es, Ethan m'a parlé de toi, disait-elle entre deux sanglots. Je suis Mélanie, sans tante et voici Gabriel. Nous allons faire le vide reprenait-elle.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 23, 2014 ⏰

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