Enfance

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Pdv de Catherine

*Trois semaines au paravent à son arrivée chez elle dans sa maison d'enfance. *

-Papa, dis-je en regardant mon père.

Il se leva, mais le garde lui demanda de se rassoir. Mon père prit le téléphone et je pris le mien.

-Ça va ma grande?

-Oui, mais ne m'appelle plus jamais ta grande, tu sais très bien que je déteste ça.

Il regarda par terre et je lui retournai la question.

-Tu sais en taule ce n'est pas la vraie vie, ce n'est pas génial.

-Tu t'es retrouvé là par toi-même.

Mon père me regardait avec un regard piteux, mais je n'y donnais aucune importance. Il s'était retrouvé derrière les barreaux sans l'aide de personne.

-Tu es là pour l'anniversaire de ta mère.

-Oui, mais aussi pour la cour. Ils veulent revoir ta cause et je te le dis : il n'est pas question que tu sortes de cet endroit.

-Je ne t'ai rien fait.

-Pas directement, mais dois-je te rappeler que tu as tué ma mère, je me suis retrouvé seule sans parents à l'âge de 11 ans!

Je déposai le téléphone et parti fâchée. Non mais!

-Oncle Mario, dis-je en entrant dans la maison.

-Je suis dans la cuisine, me répondu-t-il.

Je déposai mes valises dans l'entrée et alla rejoindre mon oncle.

En me voyant, il se jeta dans mes bras.

-Ça fait tellement longtemps.

-Je sais, dis-je. James, il où.

Il haussa les épaules et retourna à ses chaudrons. J'allai porter mon portable dans la boîte à l'entrée et allai l'aider. Une odeur de chili envoutait la maison de mon enfance.

J'ai vécu avec mes deux oncles toute ma vie, James et Mario. Mario était mexicain donc on mangeait beaucoup de nourriture de cette origine.

-Je suis de retour!

Je reconnu la voix de mon oncle, James et allai l'accueillir. Ses yeux sont devenus si gros en me voyant. Il me prit dans ses bras.

-Ma grande.

Il prit mes joues avec ses doigts. Il s'est très bien que je n'aimais pas trop mais comme je l'aimais je n'ai rien dit.

-Tu es là pour...

Je fis oui de la tête, il me connaissait par cœur.

-Il ouvre la cour demain matin.

Nous étions tous à table et parlions de tout et de rien.

-Ton travail?

-J'avais un travail.

Mes oncles me regardèrent, ne comprenant absolument rien.

-Une jeune femme aussi intelligente, bien éduquer et magnifique quoi. Comment est-ce possible? demanda mon oncle James.

-Je travaillais comme simple rédactrice puis comme rédactrice en chef d'un magazine mais j'ai été faussement accusé de quelque chose et on m'a mis à la porte.

-Oh, ma belle, ajouta Mario. Tu vas voir, ils vont te rappeler tu es trop parfaite. On t'a hyper bien élevée.

-Je sais, j'ai les meilleurs oncles.

Le patronWhere stories live. Discover now