La rencontre

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Shikamaru est face à moi, devant ma porte d'entrée avec ses deux valises. Il est cerné et très mal en point. Le voir comme cela me fend vraiment le cœur, voilà deux semaines que mon meilleur ami et sa blonde ce dispute. Il est vraiment mal en point et elle l'a foutue dehors une énième fois. Je vois dans son regard qu'il est au bout de sa vie, cette situation est vraiment intenable pour lui. Le regard triste, je n'attends pas plus longtemps pour le prendre dans mes bras dans lesquels il s'effondre en larmes. L'entendre brise davantage mon cœur et je le serre plus fort pour tenter d'apaiser sa peine. J'ignore ce que je suis censé faire alors je fais ce que mon cœur me dicte. J'aimerai tellement arranger les choses pour lui. Son histoire avec Temari a débuté il y a quelques années maintenant.

Lors d'une bagarre dans un festival du village, Shikamaru avait été pris à partie par une bande de filles et en particulier l'une d'entre elle. Shikamaru avais refusé tout acte de violence mais lorsque la jeune femme lui eu envoyer un coup de boule, il ne put que mettre sa flemmardise au placard. Prêt à en découdre, Temari était intervenu tel un ange tombée du ciel. Elle avait rapidement calmé cette racaille en deux trois coups. Fière d'elle, elle s'était retourné face a mon ami, tout sourire. Son machisme légendaire ne tarda pas à refaire surface s'offusquant faussement d'avoir été sauver par une fille. Temari perdit rapidement son sourire avant de lui casse les oreilles avec tout un tas de nom d'oiseaux. Pour autant, j'avais bien remarquer que mon meilleur ami avait été subjuguer par la blonde, ces jolis cheveux ondulés couleur de blé et son visage lumineux, je le vis le regard très insistant. Il n'a jamais voulu l'avouer, même encore aujourd'hui, mais je sais qu'il est tombé sous son charme ce soir là.

On aurait pu croire que leur destin se serait séparé ce soir là mais visiblement cupidon jouait à un jeu avec pour objectif de réussir à faire naître l'amour entre ses deux fous. Dans les jours et les semaines qui suivirent, ils ne cessaient de se croisés. D'abord à la boulangerie, puis a l'hôpital, puis au fast food le soir d'Halloween... jusqu'au jour où par je ne sais qu'elle magie, mon meilleure amie proposa à la jeune femme un premier rencard qu'elle avait accepter à demi mots. Ces deux là étaient trop fiers pour avouer ou reconnaître quoique ce soit. Après tout, lui vient d'une famille très machiste et secret et elle vient d'un pays lointain aux dunes de sable à perte de vu, un lointain village perdu du Sahara, nommé Suna.

Et c'est précisément là le problème du couple. Avec leurs nombreuses disputes, elle a décidé de partir rejoindre ses frères, dans son village natal. Shikamaru est abattu, je le retrouve sur mon canapé, les coudes sur les genoux et les mains sur son visage. Je vois bien qu'il se retient de pleurer une nouvelle fois. L'idée qu'avais eu Shikamaru d'organiser un weekend rien qu'à eux n'avais pas fonctionner. Tout as tourner cour pour une broutille qui ne mérite pas d'être nommé. Shikamaru avait néanmoins réussi à faire revenir la blonde sur leur rupture mais l'ambiance est toujours très palpable. Alors quand la jeune femme lui avait annoncé son départ pour Suna pour une durée indéterminée il avait pété un plomb. Une énième dispute et la voilà qui lui jette deux valises par la fenêtre lui sommant de quitter les lieux, ce qu'il fit sans demander son reste. Et le voilà. Chez moi. Sur mon canapé.

Je lui déposais une tasse de café sans dire un mot, il murmura un merci à peine audible, noyer de sanglots. Vous ne le connaissez pas aussi bien que moi mais je vous assure que cette attitude ne correspond pas du tout à celui que je connais depuis l'enfance. Shikamaru est un homme simple, sans prise de tête avec des tendances machiste et sexiste mais seulement quand sa l'arrange. Autrefois, jamais il n'aurait pleuré pour une femme, jamais je vous l'assure. Alors oui, le voir si éteint, anéantis, et bien cela me ruine. Je posai une main sur son épaule et il me jeta un regard espérant y trouver une solution. Il n'y trouva qu'un sourire compatissant. Il expira bruyamment avant de boire une gorgée de café.

Entre tes mainsWhere stories live. Discover now