Épilogue

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Quelques années s'étaient écoulées depuis tout ça. Rien de ce je n'avais essayé ne m'avait aidé : ni les médicaments, ni l'hypnose. Mon médecin m'avait conseillé d'aller voir un psy, ce que j'ai refusé pendant longtemps, avant de finalement accepter l'évidence : tout ça m'avait laissé de "petites séquelles" psychologiques. Eh oui, je fais des crises, de temps en temps. Je ne sais pas exactement ce que j'ai, mais ça me suffit pour me pourrir la vie. 

Je vais régulièrement voir la tombe de mon ami... car oui, il y a eu un enterrement. Il n'y a pas eu beaucoup de monde, à part ses parents, quelques amis, et moi. J'ai pleuré, un peu. Je sais, ça peut paraître bizarre, mais j'avais enfin compris pourquoi il avait eu ce comportement aussi étrange avec moi, dans l'usine... et ça me fendait le coeur de ne pas me rappeler son nom.

Aujourd'hui, je vis une vie plus ou moins tranquille, ponctuée de crises et de rétablissements. J'avais apparemment des antécédents d'alcoolique, mais je ne touche plus à une goutte d'alcool. Pour moi, c'est limonade à toutes les soirées, et c'est pas plus mal. 

De temps en temps, le soir, avant d'aller me coucher, j'ai une impression bizarre. Comme si j'étais... 


...observé ?

CAVALEWhere stories live. Discover now