𝖀𝖓𝖊 𝖑𝖚𝖙𝖙𝖊 𝖘𝖆𝖓𝖘 𝖋𝖎𝖓

20-Tout faire pour le trouver

Chapitre court que j'ai oublié de poster lundi :/ Le voici !

Hopper

Hopper n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, trop occupé à appeler Owens pour qu'il lui vienne en aide. Malheureusement pour lui, le scientifique n'avait pas daigné répondre, et cela avait rapidement mis le chef de police sur les nerfs.

Neuf heures maintenant qu'il tentait de le contacter, sans parvenir à ses fins. Il avait d'ailleurs, à multiples reprises, lancé violemment le combiné au mur. Il était 10 heures du matin, Hopper décida de rappeler docteur Owens pour la 238e fois. Il prit le téléphone et composa le numéro qu'il connaissait maintenant par cœur, et qu'il pourrait facilement faire les yeux fermés. Le premier bip sonore retentit, puis un deuxième, un troisième...

-Allô? Gémit une voix endormie au bout du fil.

-Alléluia! Une nuit que j'attends que vous décrochiez! UNE NUIT!

-Oui, oui. Je dormais, excusez-moi d'avoir besoin d'heures de sommeil. Bon, pourquoi vous m'appeler?

-Il y a un truc louche au laboratoire d'Hawkins. Une terrible odeur sort du sous-sol et il y a des plantes similaires à celles de l'Upside Down et des tunnels qui s'y répandent.

-D'accord. C'est tout?

-C'est tout? C'est tout?! C'est super inquiétant!

-Oui, il faut imaginer...

-Donc, si ça ne vous dérange pas d'aller jeter un coup d'œil, pour savoir ce qu'il se passe dans ce putain de labo!

-En fait, oui, ça me dérange. J'ai beaucoup plus de travail que vous ne le pensiez.

-Est-ce que j'ai l'air d'en avoir quelque chose à faire de votre travail? Vous tenez à l'écart toutes vos merdes de ma ville, c'était le deal!

-Hopper, le deal n'est plus d'actualité depuis déjà 2 ans. Et, ce n'est plus toutes mes merdes. Ce sont vous et vos amis qui m'ont expulsé la dernière fois, maintenant, le labo est fermé, et ne m'appartient plus.

-Vous devez venir, faire des analyses, savoir ce qu'il se passe! Ce n'est pas dangereux que pour nous, mais pour tous!

-Je n'en ai pas grand chose à faire, franchement. Vous vous inquiétez pour rien. Dites-moi, vous prenez toujours vos médicaments?

-Je ne deviens pas fou!

-Est-ce que vous prenez toujours vos médicaments?

-Non, je n'en ai plus besoin.

-C'est donc normal, les hallucinations. Allez, j'ai des choses à faire. Bonne journée.

Suite à cela, le scientifique raccrocha, laissant Jim plus énervé qu'il n'avait pu l'être auparavant. Ce dernier jeta une fois de plus le combiné sur le mur, manquant de l'exploser en mille morceaux.

Dans un long soupir, il s'assit sur sa chaise de bureau. En effet, il avait passé la nuit au poste, de peur de réveiller du monde chez lui, ou bien pire, affoler sa femme, Joyce, qui se ferait un sang d'encre en écoutant tout ce que Jim avait à dire. Il avait donc été préférable de choisir un lieu calme, où il serait seul, pour avoir la possibilité de crier si ses nerfs ne tenaient plus.

Il commença alors à fixer un point sur l'étagère face à lui, pour réfléchir à tout ce qui allait se passer à partir de maintenant. Un laboratoire pourrit par l'Upside Down, un scientifique feignant qui ne comprend pas l'urgence de la situation, une ville et sa famille en danger... Tout cela ajoutait de l'anxiété par-dessus cette dose de colère.

Soudainement, comme si une ampoule venait d'éclaircir ses pensées, une idée lui vint à l'esprit: si Docteur Owens ne comptait pas lui venir en aide, alors c'est lui qui viendra à lui.
À partir de ce moment-là, Hopper n'avait qu'un objectif en tête: trouver ce satané scientifique pour le faire retourner de force à Hawkins, et qu'il puisse trouver ce qui ne va pas dans ce maudit sous-sol.

Comment allait-il procéder? Depuis la fermeture du laboratoire, il avait disparu des environs et plus personne n'avait entendu parler de lui. Il restait seulement à Jim un moyen de le contacter par téléphone.

Déterminé, il décida de trouver toutes les informations possibles et imaginables qu'il pourrait décrocher avec ce seul numéro. Il fera appel à toutes les personnes nécessaires et cherchera sans relâche pour que ce numéro le mène à ce fameux docteur.