Chapitre 4

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En rentrant a l'appartement, les garçons ne furent pas étonnés de trouver des tasses fumantes et des gâteaux de tout genre.

Si cela fait plaisir a John qui sourit et remercie la logeuse, Sherlock, lui, grommelle et débarrasse son bureau pour y poser le sac et l'enveloppe. Il les ouvre tout deux et plisse les yeux pour amplifier sa perception des choses.

Il se penche tout d'abord sur l'enveloppe, dans laquelle se trouve une lettre, qu'il met de côte pour le moment, un portefeuille qui contient une carte d'identité, des papiers, cent livres et des cartes bancaires ou vitales. Sherlock sourit grandement lorsqu'il voit un permis de port d'arme qui confirme sa théorie sur son appartenance a un groupe aux activités peu glorieuses. Il est également satisfait de trouver sur sa carte d'identité un nom tout autre de celui de la lettre.

-Jennifer Snow. Lance le détective en serrant le poing avec victoire.

-Qui est-ce ? Demande madame Hudson intriguée.

John se lève, essuyant sa bouche pleine de miette de gâteaux et autres biscuits. Il s'avance vers Sherlock pour suivre ses découvertes en même temps.

-Notre ôte ! Pointe il du doigt la jeune femme sur le canapé.

-Tu as vu, elle a repris des couleurs ! S'enthousiasme le médecin.

-Oui j'ai vu. Mais j'ai ma déduction par rapport à ça. Je t'en parle plus tard. Observons ce qu'on a d'autre.

John hoche la tête en avalant sa bouche dans un soupir de gourmandise. Après tout, depuis hier il n'y a rien mangé.

Le détective trouve enfin un trousseau de clés et un téléphone avant de constater qu'il n'y a rien d'autre. Dans un râle, il froisse l'enveloppe et la jette. Il n'en a plus besoin de toute manière.

Avant de s'occuper de la lettre, il décide de jeter un œil au contenu du sac. Il se dit que ce serait une bonne idée d'avoir tous les composants d'une affaire avant d'en avoir le cœur, qui, bien souvent, à tendance à spoiler toute l'aventure qu'il adore. Ce processus de divination qui le rend si brillant.

Certes, cela lui fait perdre du temps, mais c'est pour tous ces moments où sont cerveaux est mit à l'épreuve, qu'il aime son métier.

Le sac est un sac à dos que les voyageurs pourraient avoir. Il est grand, spacieux et semble léger pourtant. Parfait pour les voyageurs qui auraient beaucoup de choses à emporter avec eux, et avec une petite capacité à porter des choses lourdes.

L'extérieur du sac est rembourré de coton et de mousse très agréable au toucher, afin d'optimiser le confort.

Sherlock regarde jette un coup d'œil à leur ôte et esquisse un léger sourire. C'est exactement pour ça qu'elle l'a choisi... Parce qu'elle savait qu'il allait avoir les bonnes déductions. Qu'il allait comprendre.

Le détective ouvre donc le sac à dos et ouvre de grands yeux stupéfaits. A l'intérieur du sac, se trouve une arme. Un simple pistolet à douze cartouches et un fusil, parfait pour les tirs à logue distances, ainsi que pour atteindre un cailloux au milieu d'une plage de galets. Précis, aux balles fines et meutrières, silencieux... Sherlock sourrit, sans trop de surprise.

-Bien sur que tu es spécial toi... se félicite t'il d'avoir au moins compris cela d'elle. Il fouille encore un peu et trouve des munitions pour ses armes, ainsi que des jumelles, un carnet à reliure de cuir et quelque chose qui s'apparente à des contrats. Il y a également une tablette tactile. Sherlock se frotte les mains avec excitation. C'est parfait, vraiment parfait !

Sherlock rassemble ces éléments et tente de les installer dans un grand puzzle qui lui montrera la vérité.

Tout d'abord, le fusil prouve qu'elle était snipper. Les contrats montrent qu'elle louait ses services, ou bien que c'est un des vestiges de son "club" peu glorieux qu'elle cherche encore aujourd'hui à fuir.

Le pistolet est la preuve qu'elle se sentait menacée. Elle voulait se défendre.

Une snipper en danger vient le trouver dans la nuit où elle sait qu'elle va se faire tuer. Elle arrive au 221B Bker Street blessée, avec une lettre codée qui le mène à une enveloppe contenant ses affaires personnelles, ainsi qu'un sac qui atteste de son ancien métier et de sa peur de se faire retrouver.

Sherlock se dit que tout est sans doute expliqué dans le mot qu'elle a laissé à son intention. C'est tout heureux et impatient qu'il se met alors en quête de la lettre révélatrice !

Le grand brun cherche alors la lettre du regard sans la trouver. Il s'affole cherchant de partout et en faisant voler les affaires restantes sur son bureau de bordel, qu'il appelle "table d'expériences".

A force de chercher, tourner en rond et s'agacer, il finit par poser le regard sur John qui tient l'objet de sa convoitise entre les index et pouces de ses deux mains. Ce dernier a l'air concentré de celui qui lit depuis un certain temps.

Sherlock laisse ses épaules s'affaisser et pousse un soupir las et épuisé par son compagnon.

A aucun moment John ne lève la tête. Il lit, absorbé, faisant quelque fois des mimiques intriguées, intéressées, ébahies, choqués et impressionné.

Cela agace le grand détective qui se mord la langue pour éviter d'arracher les yeux de son compagnon et ami. Il attend donc avec impatience que sa limace de compagnon ait terminé la lecture pour enfin avoir des réponses. Mais cela prends un temps fou, et ça rend le détective fou, au point de vouloir tuer le Dr Watson. Heureusement pour John, ce dernier termine enfin sa lecture.

-Eh bah Sherlock, c'est... Ça dépasse ce que j'aurai pu imaginer ! Commente le blond en secouant la tête, tout en repliant le papier. Il a l'air vraiment boulversé. C'en est presque déroutant pour le détective. Mais ce dernier, emporté par son ipatience et son côté sociopathe, se rapproche dangereusement de John et incline la tête avec un regard flippant.

-Permet moi de ne pas prendre ce que tu viens de dire comme une référence ! Ton imagination est aussi petite que je suis talentueux. Grimace le brun en lui arrachant la lettre des mains.

-J'aurai pu t'en faire un résumé ! Ou te la lire ! Grimace John, agacé par les sarcasmes et les remarques blessantes de son compagnon. Il décide cependant de ne rien dire et secoue la tête à la place.

-Ni l'un ni l'autre n'auraient eu de valeur a mes yeux John. Lance Sherlock en agitant la feuille recto verso. Il se racle la gorge et commence la lecture mentalement.

Au fur et à mesure, ses sourcils se froncent. C'est bien la première fois qu'il doit avoué qu'il ne s'était pas attendu à cela. C'est entièrement perturbant.

Le docteur John Watson s'assied près de Madame Hudson qui l'interroge du regard, le voyant plus blanc qu'un linge et un peu tremblant. Ce dernier ne pipe mots. Ce n'est que lorsqu'il comprend de Sherlock a finit sa lecture qu'il ouvre enfin la bouche.

-Alors ? On fait quoi maintenant ? lance t'il avec inquiètude. Sherlock rejoint son ami et s'assied enface de lui. Il secoue la tête, tout autant perturbé et perdu que John... Pour une fois.

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Vous aurez le contenu de la lettre dans le prochain chapitre. J'ai hâte de lire vos impressions et ressentit !

Bienvenue au 221B Baker StreetWhere stories live. Discover now