Brooke Monique Smith: Aux Retour de ses originies

Chapitre 5 :

La déchirure :

La journée du lendemain se passa légèrement perturbante pour les trois filles, Brooke avait été informée que son cousin n'avait rien appris sur le père d'Arris, Valérie se sentait perdue entre le fait que sa sœur ne lui adressa pas la parole, même ne serait-ce qu'une fois de la journée et le baiser qu'elle avait reçue de la veille par son amie, Brooke, était-elle vraiment intéressée par elle ? Ou était-ce juste un acte de compassion et de gentillesse ? Les cours avaient, en plus, commencée, par après le cours d'incantation donnée par Miss Forbes, elle interpella sa fille,Valérie et lui dit :

- « Trésor, je peux savoir pourquoi tu as giflée ta sœur hier soir ? Ça ne te ressemble vraiment pas.»

Valérie baissa les yeux et répondit :

- « Et si c'était l'acte qui me ressemblait le plus ? »

Sa mère étonnée de la réponse de sa fille plaça une main sur sa joue et lui sourit tout en lui disant :

- « Mon cœur, je sais que tu n'es pas comme ça et j'ai eu légèrement vent de ce qu'il avait été dit hier soir, par certain titulaire présent pour vous surveillez. »

- « Vous nous surveillez ? » lui demanda Valérie outrée

- « Bien sûre, tu croix qu'on est pas au courant de vos petites soirées ou de vos rites d'initiation ? » lui rétorqua sa mère en pouffant.

Alors Valérie légèrement fâchée pris ses livres qu'elle avait déposée auparavant sur le bureau de sa mère et lui dit :

-« Vous étiez là et vous n'avez rien fait, vous avez laissée Violette m'humilier encore, faire sa traînée devant tout les élèves de l'école et la laisser boire ainsi au point qu'elle marchait à peine droit, tu crois qu'elle n'est pas venue en cours pourquoi ce matin ? Parce qu'elle était malade ? Parce qu'elle a eu une peine de cœur ? Ou de sœur ? Non c'est parce qu'elle a la gueule de bois et croix moi, je le sais mieux que quiconque ! »

Puis elle partit sans laisser à sa mère le temps de répondre quoique ce soit de ses accusations, elle n'en revenait pas, elle était outrée, agacée de tout et énervée sur tout le monde. Dans les couloirs pour aller à son second cours elle croisa Brooke qui l'attrapa par le bras et lui dit :

- « Julien n'a rien trouvée sur le père d'Arris, genre il n'y a rien sur lui nul part il est comme un vrai fantôme, comme si Calioppe n'avait jamais eu de relation avec un autre homme. »

Valérie enleva son bras de l'emprise de Brooke se retourna et lui répondit :

- « Honnêtement, là tout de suite, je m'en fou Brooke, Violette me parle plus, ma mère va me tuer parce que non seulement j'ai giflée ma sœur mais en plus je vient de très mal lui répondre ce qui est étonnant c'est que je sois encore là et toi... Toi...»

Elle s'arrêta et regarda Brooke quelques instant qui ensuite acheva sa phrase :

- « Et moi je t'ai embrassée et je suis ensuite partie, oui, Brooke s'arrêta et s'avança tout doucement vers Valérie pour continuer sa phrase :Je ne l'ai pas fait par compassion ou gentillesse, je les fait pour te faire comprendre que c'est ok d'avoir giflée ta sœur et de lui montrer qu'on peut aussi avoir du caractère et pas être son toutou et aussi que c'est ok d'être lesbienne qui ne faut pas avoir honte de ça, tu sais. »

- « Vi repellere , dit Valérie tout en fermant sa main ce qui repoussa légèrement Brooke qui l'a regarda étonnée et qui continua en lui disant : Je ne sais pas c'est quoi ton but Brooke, mais ce n'est pas ok, je ne suis pas un jouet et tu ne peux pas m'embrasser juste parce que t'en a envie ou que tu veux essayer ! »