Sixième entrée - 31.01.2019

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Pas d'amélioration. Même suivre les cours est devenu une plaie. Si j'ai réussi à tenir (difficilement, cependant) la semaine dernière, semaine de rentrée, c'est déjà, dès la deuxième semaine, beaucoup trop compliqué de me déplacer tous les jours, et de tenir des journées entières sur des chaises ou bancs d'amphis.

Lundi soir (il y a 3 jours, donc), énorme crise de douleur dans le bas du ventre. On aurait dit que ça venait de l'utérus. Pas de saignements, pas de règles, rien, pourtant. Bizarre. Une nuit de repos et l'intensité de la douleur avait drastiquement diminué, pour ne devenir qu'une gêne. On verra bien ce qu'il en est lors de l'échographie, prévue pour le 08 février.

Et là, ce matin, debout à 6h15, prête à partir pour 8h30... et en fait, non. Dès que j'ai mis mon jean, avec la ceinture et tout et tout, nouvelle crise, du soit-disant "nerf pudendal" cette fois-ci, en termes de localisation. Nausée, et surtout, grosse fatigue, malgré une bonne nuit. Bon, bah on va se reposer, que voulez-vous faire de plus ?

Avant-hier, je suis passée à l'aide sociale et médicale de la fac. Une gentille dame m'a dit qu'elle allait joindre ses collègues gynécologues du Planning Familial, même si mon cas ne rentre pas vraiment dans ce qu'ils ont à gérer au quotidien.

Et en milieu d'après-midi, j'ai été recontactée, car l'un (ou l'une) de ces gynécologues me proposait une consultation pour au moins faire le bilan de tout cela, et voir s'il ou elle est en capacité de m'aider, et si non, de me réorienter. J'ai malheureusement manqué cet appel, mais j'ai tenté de joindre le numéro qui était donné dans le message vocal. Ça n'a pas décroché, mais ce n'est pas grave, j'irai voir sur place demain pour fixer ce rendez-vous.

Le bout du tunnel ? Ne crions pas victoire trop vite.

Vivre l'endométriose : Une expérience personnelleWhere stories live. Discover now