Dix-septième entrée - 21.01.2020

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J'ai eu mon rendez-vous avec le chirurgien gynécologue de Rangueil hier matin, qui m'a paru tout particulièrement embêté par mon cas.

Premier point : Comme rien n'est visible sur l'IRM, il ne sait pas ce qu'il peut bien se passer, mais il refuse pour le moment une nouvelle opération, soi-disant pour distancer le plus possible les interventions. Ouais, bah mon gars, moi non plus j'ai pas envie de repasser sur le billard, pourtant on en est là. Il va faire analyser le CD Rom de l'IRM et je suis censée reprendre rendez-vous vers le mois d'avril pour rediscuter de tout ça.

Deuxième point : Il ne sait pas quoi faire pour la douleur. Il me conseille une prise de paracétamol plus régulière, genre trois fois par jour pendant trois jours en cas de douleur. Alors là c'est sûr qu'on va aller loin comme ça (non), puisque la douleur apparaît plus ou moins tous les jours, et que le paracétamol, à long terme, c'est toxique pour le foie et les reins.

Troisième point : L'interprétation des résultats de la prise de sang sur l'AMH (hormone anti-müllerienne). En fait, ce taux très bas indique que ma réserve ovarienne estimée est bien entamée, elle correspond à celle d'une femme entre 30 et 34 ans qui n'aurait d'ailleurs pas la réserve la plus "remplie". Génial. Ce sera à considérer pour un désir d'enfant. C'est principalement la faute à la chirurgie que j'ai déjà subie : comme l'ovaire droit a été plus ou moins touché par le bistouri, eh bien j'ai perdu en réserve d'ovules. Merveilleux. Rappelez-moi de me rendre de nouveau dans le cabinet de la gynécologue libérale que j'ai vue à Foix, pour lui répliquer que ce n'était qu'un endométriooooome (admirez la mauvaise imitation), mais qu'en attendant, il a été suffisant pour me bousiller.

Vivre l'endométriose : Une expérience personnelleUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum