Quatorzième entrée - 29.09.2019

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J'ouvre de nouveau ce carnet de bord afin d'écrire le bilan de cette semaine de rentrée universitaire.

Verdict : c'était moche.


Lundi a vu le début des douleurs, notamment alors que je faisais la queue au restaurant universitaire avec mon plateau, et que ma jambe semblait vouloir s'effondrer sous mon poids. Au soir, je suis rentrée pratiquement "en PLS", si vous me passez cette expression très à la mode dans ma génération.

Mardi, impossible de me lever. J'ai passé la plus grande partie de ma journée alitée, la douleur n'a subitement disparu qu'à 16 heures. Sympa, surtout le jour de cours le plus chargé. Les répercussions sont d'autant plus importantes que je n'ai toujours pas trouvé d'âme charitable pour m'aider à rattraper le cours d'histoire.

Mercredi, ayant entendu parler du dispositif de dispense d'assiduité pour des raisons médicales, je décide de me rendre au service de santé de la fac afin de demander un rendez-vous avec le médecin scolaire. Les infirmières, après m'avoir faite attendre trois plombes et mise en retard pour le seul cours de la journée, m'ont finalement collé un dossier de demande d'aménagements pour handicaps, à faire remplir par mon médecin. C'est pas du tout pour ça que j'étais venue, mais le jour où le système entier cessera de vouloir me mettre des bâtons dans les roues, on sabrera le champagne tous ensemble.

Jeudi et vendredi n'ont rien vu de particulièrement notable, sinon un saignotement inexpliqué dont je ne sais s'il provient de mon utérus (et serait alors un simple spotting comme il peut y en avoir avec l'Optimizette) ou de mon ovaire opéré, qui semble avoir de nouveau gonflé il y a quelques semaines et qui m'a fait très mal mercredi soir.


J'ai de toute manière pu dégoter un rendez-vous en gynécologie médicale à l'hôpital de Rangueil (décidément, je ne me fais plus soigner ailleurs qu'à Toulouse), le lundi 14 octobre à 8h30... avec le chef de service, carrément -- non, je n'ai rien réclamé à ce niveau-là.

Espérons que ce rendez-vous ait une utilité quelconque... Et je suis toujours dans l'attente de nouvelles de la part du centre anti-douleur de l'hôpital de Purpan, selon mes estimations ils ont dû recevoir le dossier mercredi ou jeudi, et depuis je surveille mon téléphone et ma boîte aux lettres. Prions pour que, premièrement, ils ne m'ignorent pas, et que, deuxièmement, ils me donnent des nouvelles assez vite, et pourquoi pas aussi, troisièmement, pour que si rendez-vous il y aura, qu'il ne soit pas dans trois mois.

Je suis au bout du rouleau.

Vivre l'endométriose : Une expérience personnelleWhere stories live. Discover now